Les limites de la démocratie en Occident c'est que cette démocratie a peur de son ombre lorsqu'elle est en contradiction avec elle-même. Alors, elle devient violente, méchante, criminelle
Valoriser, Décongestionner, Embellir et Enrichir Port-au-Prince: Evans Paul risque de ne rien laisser comme héritage en tant que Premier Ministre d’Haïti
L’actuel premier Ministre de Haïti, Evans Paul, risque de ne rien laisser comme héritage à la postérité en tant que premier Ministre de Haïti puisqu’il n’a encore rien fait comme œuvre ou institution qui pourrait porter son empreinte.
On se souvient de lui lorsqu’il était Maire de Port-au-Prince, pour n’avoir rien fait non plus s’il était mort, il n’y aurait aucune institution que l’on aurait pu attribuer à ses réalisations.
On peut donc comprendre qu’il n’a jamais eu de projets ou de véritables ambitions pour le pays. Néanmoins, comme je l’ai déjà mentionné dans un autre article qui faisait sa biographie, il avait des projets pour construire des logements sociaux au moins dans ses ambitions pour les zones de bel-air, de poste marchand et de fort-national dans le but de masquer la misère du pays que représente ces zones de bidonvilles à tous les visiteurs qui sont accueillis au Palais Nationale de Haïti.
Ses idées de projets étaient de construire des logements sociaux pour ces populations comme il le disait, comme des tiroirs c’est-à-dire, on construit un bloc d’appartements et ensuite on fait entrer un groupes de familles ainsi de suite jusqu’à ce que toutes les populations de ces zones aient un véritable toit sur la tête qui changerait du coup la sale photo que ces bidonvilles offrent aux visiteurs du pays.
malheureusement, depuis qu’il est devenu premier Ministre du pays, Evans Paul n’a jamais fait mention de ces grandes idées de projet qu’il avait pour ces quartiers pauvres du pays. Évidemment, il n’y a rien d’étonnant chez le politicien Evans Paul puisque c’est pour le gouvernement de Joseph Michel Martelly qu’il a accepté d’être chef du gouvernement des Têtes Rasées (Tèt kale) ce gouvernement qui a volé quasiment les terrains des masses populaires du centre-ville de Port-au-Prince plus particulièrement les familles modestes des rues de la Réunion, de l’enterrement, de Chareron, de rue Joseph Janvier et Monseigneur Guilloux.
Dans l’opération de destruction des maisons des gens de petites fortunes du centre-ville de Port-au-Prince, le régime Martelly s’était montré extrêmement violent et criminel par le fait qu’il dépossédait les plus démunis de la société au profit des plus riches.
Martelly et son gouvernement arrachaient les propriétés de la petite classe moyenne de Port-au-Prince sans aucune récompense pour ces pauvres propriétaires qui étaient déjà les victimes du tremblement de terre de 2010.
Par ailleurs, au delà de ces deux références que l’on pourrait traduire par à la fois l’absence de projet chez les politiciens haïtiens et plus précisément encore, l’absence de plan global qui devaient tous avoir pour vision, à côté de l’esthétique nécessaire à la Grande région Métropolitaine de Port-au-Prince, celle de valoriser, d’enrichir, de décongestionner et d’embellir cette belle ville avec sa plus belle baie du monde.
Évidemment, on ne peut pas exiger davantage au régime actuel ainsi qu’aux politiciens exécrables que nous continuons d’avoir dans le pays et qui s’apprêtent à occuper les grandes fonctions décisionnelles du pays.
Ni les Partis politiques, ni les nombreux candidats aux élections actuelles n’ont offert des projets viables et ambitieux pour le pays. C’est en quelque sorte la triste réalité dans laquelle plonge continuellement le pays et qui l’empêche de se développer et de progresser.
Néanmoins, tout ce que cela demande pour orienter le pays vers son dépassement c’est une véritable intégration des citoyens à la fois dans les processus décisionnels que ceux des élaborations des divers projets de développement à travers une vraie démocratie participative dont des forums citoyens, des bureaux d’audiences et d’études de politiques publiques.
En parlant de la démocratie participative, vous connaissez déjà très bien mon grand intérêt pour la réforme fondamentale du système politique d’Haïti ainsi que ma proposition pour le remplacement de ce système dit républicain par un système qui a existé au temps des Amérindiens de Haïti, peuples autochtones qui avaient été exterminés par les colons espagnols et qui furent remplacés par des africains réduits en esclavage.
Alors, si l’on voulait faire quelque chose de bien et de mieux pour le pays on aurait dû tout simplement modifier la façon de faire et les résultats auraient donc été complètement différents.
Voyons voir. Essayons de comprendre et d’utiliser mes quatre concepts placés dans le titre de cet article pour montrer comment on pourrait faire mieux à partir des décisions prises par le régime de Port-au-Prince.
Dans le cas des expulsions forcées par exemple, le gouvernement aurait pu faire mieux et rendre plus riches les propriétaires des maisons du centre-ville de Port-au-Prince et ce en comparaison avec le projet du viaduc du carrefour de l’aéroport et de Delmas.
Sans vouloir dire que le viaduc de Delmas en question n’est pas utile mais en comparaison avec la construction de deux gares routières, il faut admettre que les gares auraient été plus économique et plus utiles pour le pays avec des retombées énormes pour le centre-ville, pour les propriétaires, pour l’esthétique de la ville et pour la circulation.
Ceci dit, il faut imaginer que si le gouvernement avait décidé de construire une gare du nord dans la zone de Titanyen où serait une zone de transite entre les départements du nord et la capitale et une gare du Sud pour les régions du Sud , du Sud-Est et Sud-ouest dans la zone de Gressier par exemple et enfin une autre gare routière à Croix-des-bouquets c’est toute une grande transformation que la grande région métropolitaine de Port-au-Prince aurait connue. Voilà donc un type de projet que Evans Paul aurait pu réaliser comme Premier ministre de Haïti.
À ce propos, on aurait une grande valorisation du territoire de Port-au-Prince puisque, volontairement, les marché du centre-ville auraient été déplacés en dehors du centre-ville dont les marchands se seraient rapprochés des différentes gares centrales et ainsi avoir seulement au centre-ville seulement quelques centres commerciaux, quelques grandes boutiques, des tours à bureaux.
De plus en déplaçant tous les marchés du centre-ville vers les zones périphériques du Nord, de l’Est et du Sud on aurait plus d’espaces pour développer d’autres spécialisations avec des quartiers d’affaires spécifiques capables d’attirer des clients internationaux.
Entre autre aussi, si nous poussons plus loin cette idée de transformation l’urbanisme de Port-au-Prince, on pourrait même imaginer de déplacer l’APN et le Wharf de cité soleil et de varreux et développer un système maritime interne plus moderne à Léogâne ou à Petit-Goâve et Grand-Goâve et même à Saint-Marc faisant en sorte que les gens voyagent en bateau pour se rendre dans toutes les régions alors les marchandises seraient transportés et débarqués proche des gares centrales.
Ainsi, seulement les grands navires de touristes arriveraient à Port-au-Prince tandis que les commerçants débarqueraient dans les ports régionaux proches des gares. Port-au-Prince serait alors la grande ville touristique avec tout un réseau de tramway ou de train sur rails reliant tous les quartiers de Port-au-Prince entre eux et avec les régions périphériques ou les banlieues.
Étant donné la géologie et la géographie du département de l’Ouest, il aurait intéressant d’introduire les trains de banlieue ou régionaux qui partiraient des différentes gares centrales vers les autres villes ce qui aurait réduit le gaspillage des énergies qui se font actuellement dans le pays.
Le peuple haïtien mérite mieux, mais qui est assez audacieux pour lancer les grands projets. Le secteur privé qui accumule les capitaux dans les banques privées et à l’étranger pourrait bien commencer par financer ces projets.