Comment comprendre la crise de la grèce et de la zone Euro:Pour une Intelligence nouvelle

Comment comprendre la crise de la grèce et de la zone Euro:Pour une Intelligence nouvelle


Statue of Marx and Engels. A part of the Marx-...
Image via Wikipedia

Pour une
intelligence nouvelle

Je vous fais parvenir ces critiques
parce que j’estime que vous pouvez vous convaincre des faiblesses de la démarche de Marx et
Engels. Je crois que certains principes de base doivent être revus et corrigés
pour les rendre au moins probables en terme de liberté et d’égalité des individus
qu’il s’agisse d’une société capitaliste ou d’une société socialiste ou
communiste. Néanmoins, c’est parce que j’estime que la valeur de l’argent en
terme de revenu ou de profit peut être saisie et comprise au moment de l’acte d’achat
qui rend possible d’avoir en même temps la liberté et l’égalité dans n’importe
quel type de société. Je suis sûr que vous trouverez une ébauche d’explication
de la vraie valeur du revenu.

Si on fait abstraction de
l’origine de l’homme, et si on part de l’homme qui est déjà là, alors quel serait
son premier acte? Va-t-il d’abord se mettre avec les autres pour produire les
moyens de son existence? Ou, les besoins de sa personne physique vont l’obliger
à s’approprier des moyens qui lui assurent une conservation?

Il peut se sentir menacer
soit par les dangers qui le guettent, soit par sa faim. Il ne se rendra pas
compte de son impuissance à se maintenir en vie qu’après avoir posé le premier
acte historique de son intérêt individuel, son devoir de se protéger qui est son
premier intérêt privé. Les premiers cris de l’enfant qui naît c’est son
affirmation individuelle et non une action de reconnaissance de son
appartenance au noyau familial. De plus, il est évident que l’appartenance sociale
ou communautaire de l’enfant est involontaire puisqu’il ne peut pas démontrer
que c’est l’enfant qui avait choisi ses parents pour venir au monde.

Dans ce cas, pour l’individu, les parents deviennent la propriété de l’enfant ou encore, s’il
s’agit d’une volonté des parents d’avoir un enfant, le clonage humain inclut,
on pourrait dire que l’enfant est une propriété des parents ce qui est
contraire à toute éthique. Sa naissance est le fruit du hasard à moins d’une
articulation mal honnête de la métaphysique qui prendrait la naissance comme
une action mentale et de communication télépathique des êtres qui existent dans
un champ spirituel qui décident de leurs parents. Mais, une telle origine est
douteuse puisqu’elle déplacerait la logique de tout constat des relations humaines.

La conscientisation des masses par la transmission des outils idéologiques

pour critiquer le capitalisme est une mauvaise stratégie
car elle condamne les masses à fournir au capitalisme des éléments vitaux qui
le permet de poursuivre sa domination mais aussi de pouvoir mieux s’adapter.
plus de cent ans après les grandes luttes paysannes et ouvrières, certains
communistes conservateurs continuent de jouer le jeu capitaliste en critiquant
ses agissements et ses impacts dans les sociétés.

Combien de mesures sociales qui ont forcé les masses à renoncer à leurs revendications,

alors que, si elles ne les avaient pas

obtenues auraient pu changer plus en profondeur nos sociétés contemporaines.

Les marxistes ont passé tout
leur temps à critiquer le capital au lieu de constater le capital dans sa
dynamique de création et de répartition et là, ils auraient pu voir que le
capitalisme donne plus de valeur au revenu qu’il n’en a véritablement.

Si les individus travaillent
c’est parce qu’ils veulent consommer en toute liberté tout en étant égaux entre
eux. Donc le but du revenu du travail c’est la recherche d’une satisfaction
individuelle en ce sens que le revenu gagné procure une certaine satisfaction
personnelle. On ne travaille pas parce que on veut être plus riche que les
autres, mais on travaille parce qu’on veut faire tout ce que les autres font pour
être heureux. La quantité de richesse accumulée ne procure pas plus de
satisfaction que la satisfaction qui vient de la dignité, de la liberté et de
l’égalité avec les autres.

Les luttes ouvrières ont fini par déposséder les ouvriers
de la seule chose matérielle qu’ils avaient encore, leur force de travail. Les
ouvriers aujourd’hui n’ont plus la propriété de leur force de travail
puisqu’elle se remplace de plus en plus par les machines et par les assistances
sociales au nom d’un soi-disant droit et de liberté; les marxistes orthodoxes
ont belle et bien pacté avec le capital au nom des luttes de classes, pourtant
ils n’ont fait qu’exploiter le
capital des revendications des salariés pour construire des fortunes qu’ils
finissent par capitaliser pour les radicaux et les extrémistes de droites.

Pour rendre le projet de
Marx réalisable ou plutôt rester dans sa logique, il faut cesser de critiquer
le Capitalisme et commencer par
constater ses faiblesses, de là seul on peut suivre son raisonnement et sa
toute puissante logique pour enfin l’éclater dans ses fondements. Il faut
éclater le capitalisme dans ce qu’il est et dans ce qui lui permet de survivre.
Critiquer n’est pas détruire mais ça donne uniquement la capacité de s’adapter.
C’est ainsi depuis toujours les marxistes ont procédé vis-à-vis du capitalisme.
Leur tactique a permis aux travailleurs de faire plein de concessions au
capitalisme mondial en sacrifiant la seule propriété privée des travailleurs,
leur force de travail. En rendant les individus égaux et libres, on peut créer
la société communiste.

Toute autre démarche conduit
à l’asservissement des salariés et la paupérisation grandissante des masses. Il
faut rendre les individus égaux tout en ayant leur liberté financière et
sociale. Puisque le prix échappe au contrôle des travailleurs, leurs forces de
travail perdue et vendues par les luttes de classes dans des chicanes de
rapport de production, dans des concepts abstraits de division du travail, il
faut donc se rendre sur le terrain du capital et principalement sur le terrain
des achats où les individus ne sont plus égaux. C’est ça qu’il faut changer.

Les rapports d’achats seuls
sont capables de rendre possible l’égalité des individus que se soit dans une
société capitaliste ou que se soit dans une société communiste. En rendant les
individus égaux par le truchement des achats, on fait en sorte qu’ils
deviennent à la fois libres et égaux en droit. Le droit d’achat et de consommation.
Ils cessent d’être une menace pour l’éclatement social, et on leur rend leur
dignité humaine en leur permettant de consommer ce qu’ils veulent aux prix et
en quantité qu’ils veulent.

Dès lors, on élimine les
disparités sociales nées avec les fausses valeurs de la monnaie et du prix de
leur force de travail. Puisqu’il était difficile de construire une logique d’égalité
et de liberté dans les deux régimes politiques, en rendant les achats égaux, on
ramène les individus sur le même pied d’égalité tout en étant libres. Peu
importe les façons qu’on a dû utiliser pour rendre le salaire du travail un
droit égal, on aboutit à des échecs criants puisque le seul lieu où les
individus pouvaient être égaux avait été négligé.

La raison fondamentale c’est
l’origine du capital initial et la vraie valeur des talents individuels qui ne
peuvent être quantifiés que par les achats c’est-à-dire l’utilité finale du
travail fourni et le revenu gagné. Le profit maximum doit être égal au revenu
de travail non pas en terme de quantité d’argent réalisé mais en terme
d’utilité et de satisfaction du salarié. Ainsi on ramène les qualités exceptionnelles
égales au travail fourni par le salarié puisque à la base les individus
devraient être égaux mais en donnant plus de valeur au profit et à l’argent en
soi, on les rend supérieurs en importance du fait qu’avec un revenu supérieur
les individus ne son ni libres ni égaux dans leurs consommation.

Par contre, en réduisant la
valeur des revenus ou des profits au moment des achats et de la consommation,
on peut éliminer le caractère subjectif de la différence nominale entre le
revenu du travail et le profit. Cela uniquement au moment de l’achat et en termes
d’utilité et de satisfaction. Du fait que l’individu soit mal rémunéré pour la quantité
de travail fournie pour son revenu x, une plus grande part de son travail est allée
renforcer les inégalités sociales et économiques plaçant le propriétaire
capitaliste sur une échelle plus haute en qualité et en quantité par rapport au salarié.

Or, pour contrer cette
inégalité, dans les deux systèmes on ne peut intervenir qu’au niveau du
processus de la production car toute action de l’état va se faire en faveur de
tel ou tel groupe créant des schismes au sein de la société. Le rôle neutre de
l’État c’est sans doute d’assurer la liberté de tous et de protéger leur
égalité. L’État ne peut lui-même fixer le salaire égal qui procure la liberté
parce qu’il ne peut pas déterminer la valeur juste de l’utilité et de la
satisfaction des individus. L’État ne peut non plus déterminer à l’avance l’usage
que chacun en fera de son revenu par contre, il peut savoir ce que les
individus font de leur revenu lorsqu’ils consomment sur le marché des biens et services.

Une fois informé des actes
de consommation, l’État dispose d’outils de contrôle des achats indépendamment des
valeurs que l’on donne au revenu et à la monnaie. Le seul problème est de savoir
comment faire face aux fuites des capitaux dans l’économie. mais ici on peut
supposer que la ronde générale de la transformation des sociétés actuelles en
sociétés égalitaires, que les individus ne pourront par sortir l’argent de la
circulation parce qu’ils sont satisfaits et libres selon l’axe de leur
satisfaction et de l’utilité de leur revenu, ils garderont leurs revenus et
leurs profits dans le circuit économique en terme de consommation et d’épargne
en vue de maintenir la production et la recherche pour la création de nouveaux
biens pour de nouvelles satisfactions.

Ce sera ainsi une économie
de plein emploi qui réduit et élimine l’inflation et le chômage. Également ce
sera la fin des classes et la fin des disparités entre les individus parce que
chacun peut se procurer le bien qu’il veut et en quantité qu’il veut en même
temps, la concurrence disparaît puisque cette concurrence qui existait dans les
deux régimes venait principalement de la survalorisation du revenu gagné et non en terme une valeur intrinsèque fondé sur la satisfaction et l’utilité par rapport aux besoins réels des
individus ou de la société.

L’action directe de l’État sur les achats individuels ou collectifs

 vient dépoussiérer le revenu gagné pour le rendre égal pour tous.

Le revenu gagné a ramassé sur son passage des résidus
sociaux purement subjectifs qui ont lui ont
donné plus de valeur qu’il ne le représente réellement,
les affirmations exceptionnelles par son
caractère multiplicateur a construit une logique
de surenchère qui crée l’inégalité entre le profit
du patron et le salaire de l’ouvrier qui établit
les disparités que nous connaissons depuis belle lurette.

Si les luttes sociales ont dépouillé le salarié de sa force de travail en construisant
des fonds de retraites, des cotisations
syndicales qui se capitalisent pour être mis
à la disposition du capitalisme financier,
les seules victimes se sont les ouvriers et
non le patronat. Le flux d’argent qui sort
de la poche du travailleur réduit son
pouvoir d’achat réel parce qu’il s’agit
d’une diminution de son pouvoir réel mais
aussi, cette fuite de sa poche va directement dans
les banques et les fiducies pour être mis à la disposition
de ceux qui refusent de voir le salarié comme
étant un actionnaire à part entière étant donné,
par son acte, qu’il investit lui aussi, son revenu dans les entreprises.

Les mercenaires syndicaux ne défendent que leurs intérêts bourgeois car eux
aussi, ils n’ont fait qu’exploiter les ouvriers au
nom de la lutte de classe et la lutte ouvrière. Ce
sont des capitalistes sociaux, la seule différence
d’avec les capitalistes financiers, c’est qu’ils
n’ont que le capital idéologique par rapport au
capital financier qui exploite la volonté des individus
par une approche socialiste et communautaire.

Avec une codification égalitaire des
revenus du salarié et le profit de
l’entrepreneur soit par exemple: de dix fois en terme de revenus du salarié s’annulent au moment de l’achat puisque avec un salaire ou revenu de dix fois moins du profit
patronal les satisfactions et l’utilité sont
pareils à la fois pour le propriétaire
d’entreprise que pour le salarié lui-même. Il
y a une différence nominale qui se dissout
dans l’utilité et dans la satisfaction avec
un pouvoir d’achat égal construit par la codification
égalitaire au moment de l’achat par l’ouvrier et le patron.

Hermann Cebert

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