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10 Étapes à la dictature en Haïti par CHARLIE HINTON

10 Étapes à la dictature en Haïti par CHARLIE HINTON


Pourquoi le mouvement populaire est prise dans la rue contre le Président Michel Martelly

De grands risques personnels haïtiens ont démontré massivement dans les villes du pays le 30 septembre et le 17 octobre, réclame le Président Michel Martelly à démissionner. Les deux dates commémorent important coup d’États dans l’histoire haïtienne.

En choisissant ces dates importantes historiquement, la majorité populaire haïtienne est dire clairement qu’ils veulent une fin à l’occupation militaire de 10 ans qui a suivi le coup d’Etat qui a renversé a élu le Président Jean-Bertrand Aristide le 29 février 2004. La force de police de Martelly se sépara brutalement des démonstrations avec des gaz lacrymogènes et des coups.

Des manifestants ont rapporté que la police a utilisé un gaz très « puissant », qui les a surpris dans sa puissance et portée aérienne.

Fin octobre, les élèves de Cap-Haïtien, démontrant pour soutenir les enseignants exigent une augmentation de salaire, ont été gazé de larme si vicieusement que 60 ont été blessés, 4 grièvement.

Le lendemain, les étudiants dans l’état Université de Port au Prince, démonstration à l’appui du procureur Andre Michel (voir #7 ci-dessous), ont été gazés pendant des heures, même après qu’ils avaient été repoussées à leur campus. Elle a si longtemps que certains législateurs sont allés à la radio pour exiger qu’il être arrêté.

Le 6 novembreth, avocats ont défilé-au-Prince en exigeant la fin de menaces et de harcèlement pour ceux qui sont prêts à prendre sur les affaires concernant la corruption de Martelly. Ils ont également appelé à la démission du Procureur général.

Et en novembre 7th, milliers marcha, scandant « Aba Martelly » (vers le bas avec Martelly). La police haïtienne ont attaqué la manifestation avec des gaz lacrymogènes et des coups. Trois personnes ont été abattus et blessés.

10 Étapes de la dictature

1. Qui est Michel Martelly?Martelly a grandi pendant les 27 ans de dictature de François « Papa Doc » Duvalier et de son fils, Jean Claude « Baby Doc ». Il aurait été rejoint l’Escadron de la mort duvaliéristes, les Tontons Macoutes, à l’âge de 15 ans et plus tard participé à Académie militaire d’Haïti. En vertu de Baby Doc, Martelly, un musicien populaire, a couru le Garage, une boîte de nuit fréquenté par les officiers de l’armée et membres de la classe dirigeante minuscule d’Haïti.

Après la chute de Baby Doc en février 1986, un mouvement de masse démocratique, longtemps réprimée par Duvalier, éclatent et prit le nom de Lavalas (« inondation »), d’où ont émergé de Jean-Bertrand Aristide, un prêtre catholique de théologie de la libération populaire, qui a été élu Président en 1990 avec 67 % des voix aux premières élections libres et équitables dans l’histoire d’Haïti.

Martelly est rapidement devenu un adversaire acharné de Lavalas, attaquer le mouvement populaire dans ses chansons diffusées largement sur une radio haïtienne.

Martelly « était étroitement identifié avec les sympathisants du coup 1991 qui a renversé l’ancien Président Jean-Bertrand Aristide, » le Miami Herald observée en 1996 et a couru avec les membres de l’Escadron de la mort FRAPH vicieux de cette période, tristement célèbre pour les viols et meurtres en toute impunité.

Le jour du retour d’Aristide en Haïti en 2011, après huit ans d’exil forcé en Afrique du Sud, et deux jours avant l’élection de « Run-Off », Martelly a été pris dans une vidéo sur YouTube insultant Aristide et Lavalas: « les Lavalas sont si laids. Ils ont une odeur de s ** t. f vous, Lavalas. F ** k vous, Jean-Bertrand Aristide. « 

2. L’élection présidentielle frauduleuse de 2010-2011 : dans le cycle de l’élection présidentielle de 2010-2011, le Conseil électoral d’Haïti interdit parti Fanmi Lavalas Aristide de participation, qui légitimait hors du processus entier corrompu. Taux de participation était inférieur à 25 % dans les primaires et moins de 20 % dans le « run-off ». Les deux premiers candidats, a annoncé après les primaires de l’imposture étaient l’épouse d’un ancien président de pro-Duvalier et le gendre de René Préval, le Président de l’époque. Martelly a été déclarée troisième, mais ses partisans manifesté violemment. Une commission de l’OAS, avec le soutien du Secrétaire d’Etat Hilary Clinton, qui a volé-au-Prince à l’apogée de la révolution égyptienne, a statué que Martelly avait terminé deuxième. Il a reçu 6 millions $ provenant d’un donneur anonyme en Floride d’embaucher une firme de relations publiques qui a travaillé sur les campagnes de Felipe Calderón au Mexique et John McCain aux Etats-Unis

3. Corruption – scandales de Corruption ont suivi Martelly puisqu’il a refusé de divulguer qui financé sa campagne présidentielle.

  • Pots-de-vin – République dominicaine primé journaliste Nuria Piera a brisé l’histoire en avril 2012 (plus tard déclarée en temps) que Martelly a allégué avoir accepté de 2,6 millions $ dans des pots de vin durant et après les élections de 2010 pour faire en sorte que, une entreprise de construction dominicain recevrait contrats sous sa présidence.

En outre, le vote de faire Laurent Lamothe, le premier ministre est connu en Haïti comme« tout moun jwenn vote » (vote de « tout le monde a leur coupe »).

  • Surtaxe sur les appels internationaux et les transferts d’argent pour « l’éducation »-Douteux nouveaux impôts ont également nourri controverse. Une taxe de 1,50 $ sur les transferts d’argent et un 5 cents par minute taxe sur les appels téléphoniques vers Haïti sont allégués par Martelly pour soutenir l’éducation, mais la majorité pauvre continue d’avoir une scolarité inabordables, et les critiques disent qu’aucun argent de cet impôt n’est allé aux écoles. En outre, enseignants haïtiens ont été marchant au retour faites la demande. Les nouvelles taxes de Martelly n’étaient pas ratifiées par ou présentés au Parlement d’Haïti, ce qui les rend illégaux.

  • Dépenses de voyage –Lorsque vous voyagez, où il fait souvent, entourage de Martelly reçoit une indemnité journalière scandaleux du gouvernement haïtien. Selon le sénateur Moise Jean Charles, Martelly obtient 20 000 $ par jour, sa femme de 10 000 $ par jour, ses enfants de 7 500 $, et d’autres dans son entourage obtiennent 4 000 $ par jour.

  • Un plan visant à établir un système de douanes parallèles illégales pour contourner le contrôle législatif –Il s’agissait prétendument de la vente d’une carte de membre et le pistolet à tous ceux qui voulaient faire partie de la gang de Martelly. Les privilèges de membre incluses statut d’exonération fiscale à la douane. Le programme devait être rayé lorsque DEA des États-Unis s’est plaint membres facilitant le transport de la drogue sur la force de leur adhésion.

4. Constitution de réécriture et de saper Haïti : le renversement de Baby Doc en 1986 a conduit à la création d’une nouvelle Constitution démocratique en 1987, ratifié par référendum à une écrasante majorité des Haïtiens. Il reconnu haïtienne créole comme langue officielle, ainsi que de l’anglais et légalisé Vodun, la pratique spirituelle de la majorité des Haïtiens. Il prévoyait la participation populaire aux prises de décisions nationales, décentralisé les finances et la structure politique du pays et prévue la protection des droits de l’homme.

Le 12 juin 2012 Martelly a annoncé des nouveaux amendements, qui concentrent le pouvoir exécutif et annoncent le retour de la dictature Duvalier-style. La nouvelle Constitution illégalement modifiée, rédigés par des non-législateurs et jamais vu ni voté par le Parlement avant sa publication crée une descendante de la méthode de choix d’un Conseil électoral Permanent pour exécuter les élections, saper la participation populaire et centraliser le contrôle par le haut.

Il permet au Président de nommer le premier ministre après avoir simplement « consulté » les chefs des deux chambres du Parlement au lieu d’exiger la ratification parlementaire. En cas de « vacance présidentielle », les nouveaux amendements font le premier ministre, le Président provisoire, donc les présidents peuvent démissionner, nommer le premier ministre pour succéder à eux et ainsi garder le contrôle perpétuel.

Nouvelles modifications prévoient qu’un « budget général » et un « rapport de dépenses générales » peuvent remplacer la rubrique des budgets annuels, limitant ainsi le contrôle parlementaire du budget.

Nouveaux amendements retournent Duvalier era et autres lois rétrogrades, y compris :

  • * Une loi de 1935 sur les « croyances superstitieuses, » qui interdirait Vodun une fois de plus

  • * Une loi de 1977 instituant le Court of State Security afin d’accroître la répression et la surveillance de l’État.
  • * Une loi de 1969 qui condamne tous les « doctrines importés », attaquant ainsi la liberté de pensée et la liberté d’association. Violation de cette nouvelle loi peut entraîner la peine de mort. La Constitution haïtienne de 1987 avait éliminé la peine de mort.

5. Restauration de l’armée de terre : dans une des plus populaires avancées de son administration, le Président Aristide a dissout l’armée haïtienne haine en 1995. Depuis le coup d’Etat qui a renversé Aristide pour la deuxième fois en 2004, les troupes de l’ONU et de la police, numérotation actuellement 8 754 personnels en uniforme, ont occupé Haïti. Une des promesses électorales de Martelly était de rétablir l’armée haïtienne, et maintenant nouvelles troupes haïtiennes sont formés par l’Équateur et le Brésil. En outre, le personnel militaire et paramilitaire ancien bien armé ont occupé camps des milices depuis le début de 2012, pris en charge par Martelly.

6. Retour des escadrons de la mort : Martelly a émis roses cartes d’identité avec photo pour 30 $ à certains partisans, promettant beaucoup d’avantages à ceux qui détiennent à eux, comme les emplois et l’impunité contre les poursuites. Au cours de la période de Duvalier, chaque Tonton Macoute a reçu une carte qui a fourni de nombreux privilèges, comme marchandise libre de n’importe quel magasin entré, droit au sexe sous la contrainte et de crainte et de respect des gens en général.

Le sénateur John Joel Joseph a identifié des sénateurs qu’il prétend marqués pour assassinat. Il a identifié les personnes qui ont payé les « groupes de tueurs » au nom de Martelly. Il a dénoncé un des hommes comme un criminel évadé qui avait été pris rouge remis avec une victime de « près de la mort » derrière son véhicule. Ladite victime a envoyé la police dans une maison où les deux autres victimes a pu être trouvées. Le sénateur Joseph a identifié le chef de l’Escadron de la mort et son véhicule, dénonçant le groupe comme celui qui a récemment assassiné une militant de base. Il a accusé le Président et son épouse de faire pression sur le chef de la police pour enlever le détail de la se nateurs de sécurité, afin de faciliter leurs assassinats. Il a dénoncé une instance précédente quand Martelly a essayé de faire pression sur le chef de police ancien Mario Andresol d’intégrer un tueur dans la police, d’assassiner le sénateur Moise Jean Charles.

7. Mort d’un juge : Martelly mis en place sa femme et son fils en tant que chef de projets gouvernementaux, mais avec aucun contrôle parlementaire. Un citoyen haïtien, Enold Florestal, a intenté des procès avec procureur Andre Michel devant juge Jean Serge Joseph, maintenant que les Martellys étaient siphonner de grandes quantités des deniers de l’Etat, dont le Sénat haïtien n’a pas compétence sur. Juge Joseph déplacé le cas au niveau judiciaire suivant, qui exigeait des dépositions de la Martellys et de divers ministres gouvernementaux. Furieux, Martelly et le premier ministre Lamothe appelé deux rencontres avec le juge (qui ils nient a eu lieu) à la demande qu’il tuer le cas, la seconde le 11 juillet. Le juge a bu une boisson lui a offerte lors de cette réunion.

Le 12 juillet, juge Joseph violemment malade et mourut le 13 juillet. La police haïtienne a arrêté Florestal le 16 août, après avoir violemment battu lui, et les autorités haïtiennes ont émis un mandat pour l’arrestation du procureur Michel, qui a entré dans la clandestinité. Une commission du Parlement haïtien réclame maintenant la destitution de Martelly issu des réunions illégales avec le juge, d’ingérence dans les affaires juridiques et les menaces aux personnes impliquées dans l’affaire.

Depuis puis Enold Florestal et son frère, qui est complètement non impliqués avec l’affaire, ont été arrêtés et restent en prison. Le 22 octobre, la police arrêté procureur Andre Michel et exigé de fouiller son véhicule. Il a refusé sans un juge présent pour empêcher la falsification ou la plantation de la preuve. L’action est rapidement transformée en une confrontation entre les forces de police et une foule nombreuse qui a été recueillie à défendre Michel. Finalement, Michel a été convoqué à comparaître en Cour le lendemain.

Dans la Cour, que le procureur a dit le juge, il ne possédait pas les frais pour le fichier, mais pour Michel pour ne pas laisser la salle d’audience. Plusieurs députés et sénateurs qui assistaient fouetté Michel hors de la salle d’audience et emmené vers une destination inconnue, où il demeure au moment de ce rapport.

8. Corrompre le pouvoir judiciaire et le Parlement : Martelly le régime cherche à établir le contrôle exécutif du système judiciaire par l’utilisation de juges et procureurs « contrôlés ». En violation de la constitution, il est nommé comme la Cour suprême le juge en chef, Anel Alexis Joseph, qui s’élève à 72. Loi haïtienne a dit un juge doit être à 65 ou à moins d’être nommé à ce poste. Le juge en chef dirige également la commission qui régule l’ensemble du système judiciaire, alors juge Anel Alexis Joseph utilise son pouvoir de bloquer une enquête sur la mort du juge Jean Serge Joseph et de protéger les Martelly et ses sbires de toutes contestations judiciaires assurent ainsi l’impunité.

Martelly a également endommagé la branche législative qui pourrait engager des poursuites contre les membres de l’exécutif. Il a ordonné l’arrestation du député Arnel Belizaire en dépit de l’immunité parlementaire et l’avis de son Conseil juridique. Il a jusqu’à présent pas réussi à déclencher une élection pour 10 sièges au Sénat en janvier et essaie de forcer les 10 sénateurs dont le mandat dit-il est en hausse (on dit dans 2015, pas 2014) à quitter son poste. Étant donné que les élections n’ont toujours pas été tenue pour 10 sièges supplémentaires, si ces 10 nouveaux sièges sont laissés vacants, elle laisserait le membre 30 Sénat sans quorum, ce qui permet de Martelly à dissoudre le Parlement et la règle par décret.

9. Politique économique réactionnaire : Martelly applique le plan Bush Clinton pour le « développement économique » d’Haïti à travers des ateliers clandestins, le tourisme et la vente de pétrole et les droits miniers sur les sociétés transnationales. En vertu de ce plan, les dons pour le soulagement de tremblement de terre a été utilisé afin de créer une zone de fabrication exportation hors taxes dans le nord d’Haïti, qui n’est pas affectée par le tremblement de terre et plusieurs hôtels de luxe-au-Prince. Fonds Clinton Bush Haiti a fait un investissement en capital de 2 millions $ dans un hôtel appelé l’Oasis Royal, pour donner aux touristes étrangers et investisseurs une « oasis » pour échapper aux conditions misérables dans lesquelles la majorité des Haïtiens vivent.

Dans le même temps, le régime de Martelly réprime violemment l’activité économique de la majorité pauvre de super. Le téléphone et l’argent transfèrent taxes découpés de leurs revenus. Taxes ont été augmentées arbitrairement sur les importations, affectant les petits marchands. Voyous masqués ont brûlé des marchés dans différentes villes, causant des marchands de perdre le capital qu’ils avaient accumulé pendant des années, obligeant à mobiliser des capitaux nouveaux grâce à des prêts de l’usure. Ambulants sont harcelés et retirés avec force, puis après des heures, des stands sont pillés.

10. Duvaliérisme revient à Haïti : Martelly a chaleureusement accueilli le janvier 2011 retour à Haïti de Jean Claude « Baby Doc » Duvalier, un des dictateurs plus brutaux du 20ème siècle, après son exil luxueux en France pendant des décennies. Duvalier a encore de nombreux partisans en Haïti, dont certains sont armés et ont une histoire de l’assassinat d’opposants politiques.

Gouvernement de Martelly est rempli de Duvalierists : extrémiste armée haïtienne ancien officier David Bazile est maintenant ministre de l’intérieur. Magalie Racine, fille du célèbre ancien chef de milice de Tonton Macoute Madame Max Adolphe, est de Martelly jeunesse et ministre des Sports. Public Works Secrétaire d’État Philippe Cinéas est le fils de longue date duvaliéristes figure Alix Cinéas, qui appartenait à l’origine neo-duvaliéristes Conseil National de gouvernement (CNG), qui a succédé à Duvalier après sa chute en 1986. En outre, le fils de Duvalier, Francois Nicolas Jean Claude Duvalier, est un proche conseiller de Martelly.

Conclusion :Un objectif majeur de la dynastie des Duvalier était d’institutionnaliser la dictature par la brutalité d’Escadron de la mort, soutenue par les Etats-Unis et d’autres puissances. Martelly est un exemple de leurs politiques vu se concrétiser. Il restaure un gouvernement de l’impunité par l’ère Duvalier, construction d’une administration des idéologues de l’aile droite qui croient dans la dictature, et qui collaborent à contourner tous les contrôles législatifs et judiciaires.

Son but est de mettre en œuvre des politiques économiques néo-libérales extrêmes au nom d’Haïti moins de 1 % avec contrôle sur toutes les ressources naturelles. Les gens seront à leur Merci pour le travail en usine et d’autres positions « serviles », sous la botte d’une force Onusienne de l’occupation de 8 754 personnel de l’armée et la police, les débuts d’une armée restaurée, camps d’entraînement paramilitaires, escadrons de la mort, gangs et les mafias qui utilisent la couverture des systèmes judiciaires et exécutif corrompu à exploiter.

La majorité des haïtienne n’accepte pas ce retour aux mauvais vieux jours, cependant et a été activement et massivement pour protester contre cette répression depuis un an. Ils méritent le soutien et la solidarité de tous les individus d’épris de liberté.

Charlie Hinton est membre du Comité d’Action Haïti et des ouvrages à Inkworks Press, une imprimerie appartenant aux travailleurs et gérée collectivement à Berkeley, en Californie. Il est l’auteur de « de bottes à bout des ailes : l’évolution de l’économie Nazi de la seconde guerre mondiale à nos jours, » disponible sur demande. Vous pouvez le contacter à ch_lifewish@yahoo.com.

December 17, 2013

Why The Grassroots Movement Is Taking To the Streets Against President Michel Martelly

10 Steps to Dictatorship in Haiti

by CHARLIE HINTON

At great personal risk Haitians demonstrated massively in cities throughout the country on September 30 and October 17, calling for President Michel Martelly to step down. Both dates commemorate important coup d’etats in Haitian history.

By choosing these historically significant dates, the Haitian grassroots majority is clearly saying they want an end to the 10-year military occupation that has followed the coup that overthrew elected president Jean-Bertrand Aristide on February 29, 2004. Martelly’s police force brutally broke up some demonstrations with tear gas and beatings.

Demonstrators have reported the police used a very “powerful” gas, which surprised them in its potency and aerial reach.

In late October, students in Cap Haitien, demonstrating to support teachers demanding an increase in pay, were tear gassed so viciously that 60 were injured, 4 seriously.

The next day, students in the State University of Port-au-Prince, demonstrating in support of attorney Andre Michel (see #7 below), were gassed for hours, even after they had been pushed back to their campus. It went on so long that some legislators went on the radio to demand that it be stopped.

On November 6th, lawyers marched in Port-au-Prince demanding an end to threats and harassment for those willing to take on cases involving Martelly’s corruption. They also called for the resignation of the chief prosecutor.

And on November 7th, thousands marched, chanting “Aba Martelly” (Down with Martelly). Haitian police attacked the demonstration with tear gas and beatings. Three people were shot and wounded.

10 Steps to Dictatorship

1. Who Is Michel Martelly? Martelly grew up during the 27 year dictatorship of Francois “Papa Doc” Duvalier and his son, Jean Claude “Baby Doc.” He reportedly joined the Duvalierist death squad, the Tonton Macoutes, at the age of 15, and later attended Haiti’s military academy. Under Baby Doc, Martelly, a popular musician, ran the Garage, a nightclub patronized by army officers and members of Haiti’s tiny ruling class.

After Baby Doc’s fall in February 1986, a mass democratic movement, long repressed by the Duvaliers, burst forth and became known as Lavalas (“flood”), from which emerged Jean-Bertrand Aristide, a popular liberation theology Catholic priest, who was elected president in 1990 with 67% of the vote in the first free and fair election in Haiti’s history.

Martelly quickly became a bitter opponent of Lavalas, attacking the popular movement in his songs played widely on Haitian radio.

Martelly “was closely identified with sympathizers of the 1991 military coup that ousted former President Jean-Bertrand Aristide,” the Miami Herald observed in 1996, and ran with members of the vicious FRAPH death squad from that period, infamous for gang rapes and killing with impunity.

On the day of Aristide’s return to Haiti in 2011, after 8 years of forced exile in South Africa, and two days before the “run-off” election, Martelly was caught in a video on YouTube insulting Aristide and Lavalas: “The Lavalas are so ugly. They smell like s**t. F**k you, Lavalas. F**k you, Jean-Bertrand Aristide.”

2. The Fraudulent Presidential Election of 2010-2011: In the presidential election cycle of 2010-2011, Haiti’s Electoral Council banned Aristide’s Fanmi Lavalas Party from participation, which de-legitimized the whole corrupt process. Voter turnout was less than 25% in the primaries and less than 20% in the “run-off.” The top two candidates announced after the sham primaries were the wife of a former pro-Duvalier president and the son-in-law of Rene Preval, the president at the time. Martelly was declared third, but his supporters demonstrated violently. An OAS commission, with the full support of Secretary of State Hilary Clinton, who flew to Port-au-Prince at the height of the Egyptian revolution, ruled that Martelly had finished second. He received $6 million from an anonymous donor in Florida to hire a PR firm that had worked on the campaigns of Felipe Calderón in Mexico and John McCain in the U.S.

3. Corruption – Corruption scandals have followed Martelly since he refused to divulge who funded his campaign for president.

  • Bribes – Award-winning Dominican Republic journalist Nuria Piera broke the story in April 2012 (later reported in Time) that Martelly was alleged to have accepted $2.6 million in bribes during and after the 2010 election to ensure that a Dominican construction company would receive contracts under his Presidency.

In addition, the vote to make Laurent Lamothe the Prime Minister is known in Haiti as the “tout moun jwenn vote” (“everyone got their cut” vote).

  • Surcharge on international calls and money transfers for “education” – Questionable new taxes have also fed controversy. A $1.50 tax on money transfers and a 5 cent per minute tax on phone calls to Haiti are alleged by Martelly to support education, but the poor majority continue to face unaffordable school fees, and critics say no money from this tax has gone to schools. Moreover, Haitian teachers have been marching to demand back pay. Martelly’s new taxes were not ratified by or presented to Haiti’s Parliament, making them illegal.

  • Travel Expenses – When traveling, which he does often, Martelly’s entourage receives an outrageous per diem from the Haitian government. According to Senator Moise Jean-Charles, Martelly gets $20,000 a day, his wife $10,000 a day, his children $7,500, and others in his inner circle get $4,000 daily.

  • A plan to establish an illegal parallel customs system to circumvent legislative control – This allegedly involved the selling of a membership card and gun to anyone who wanted to be part of the Martelly gang. The membership privileges included tax-exempt status at customs. The program had to be scratched when US DEA complained about members facilitating drug transport on the strength of their membership.

4. Rewriting and Undermining Haiti’s Constitution: The overthrow of Baby Doc in 1986 led to the creation of a new democratic Constitution in 1987, ratified in a referendum by an overwhelming majority of Haitians. It recognized Haitian Kreyol as an official language, along with French, and legalized Vodun, the spiritual practice of the majority of Haitians. It provided for grassroots participation in national decision-making, decentralized the nation’s finances and political structure, and provided for protection of human rights.

On June 12, 2012 Martelly announced new amendments, which concentrate executive power and herald the return of Duvalier-style dictatorship. The new illegally amended Constitution, written by non-legislators, and never seen nor voted by the Parliament prior to its publication creates a top down method of choosing a Permanent Electoral Council to run elections, undermining grassroots participation and centralizing control from above.

It allows the president to appoint the prime minister after merely “consulting” the heads of the two chambers of Parliament instead of requiring Parliamentary ratification. In cases of “presidential vacancy,” the new amendments make the prime minister the provisional president, so presidents can resign, appoint the prime minister to succeed them, and thereby maintain perpetual control.

New amendments provide that a “general budget” and a “general expenditures report” can replace line item annual budgets, thus limiting parliamentary oversight of the budget.

New amendments return Duvalier era and other retrograde laws, including:

  • * A 1935 law on “superstitious beliefs,” which would ban Vodun once again

  • * A 1977 law establishing the Court of State Security to increase state surveillance and repression.
  • * A 1969 law that condemns all “imported doctrines”, thereby attacking freedom of thought and freedom of association. Violation of this new law can result in the DEATH PENALTY. The 1987 Haitian Constitution had eliminated the death penalty.

5. Restoring The Army: In one of the most popular moves of his administration, President Aristide disbanded the hated Haitian army in 1995. Since the coup that overthrew Aristide for the second time in 2004, UN troops and police, currently numbering 8,754 uniformed personnel, have occupied Haiti. One of Martelly’s campaign promises was to restore the Haitian Army, and now new Haitian troops are being trained by Ecuador and Brazil. In addition, well-armed former military and paramilitary personnel have occupied militia camps since early 2012, supported by Martelly.

6. Return of the Death Squads: Martelly has issued pink identity cards with a photo for $30 to selected supporters, promising many benefits to those who hold them, like jobs and impunity from prosecution. During the Duvalier period, every Tonton Macoute received a card that provided many privileges, like free merchandise from any store entered, entitlement to coerced sex, and fear and respect from people in general.

Senator John Joel Joseph has identified Senators that he claims are marked for assassination. He identified the people who have been paying the “hit squads” on behalf of Martelly. He denounced one of the men as an escaped criminal who had been caught red handed with a “near death” victim behind his vehicle. Said victim sent the police to a house where two more victims could be found. Senator Joseph identified the leader of the death squad and his vehicle, denouncing the group as the one which recently assassinated a grassroots militant. He accused the president and his wife of pressuring the chief of police to remove the senators’ security detail, in order to facilitate their assassinations. He denounced a previous instance when Martelly tried to pressure former police chief Mario Andresol to integrate a hit-man into the police, to assassinate Senator Moise Jean Charles.

7. Death of a Judge: Martelly set up his wife and son as head of governmental projects, but with no parliamentary oversight. A Haitian citizen, Enold Florestal, filed suit with attorney Andre Michel before Judge Jean Serge Joseph, maintaining that the Martellys were siphoning off large amounts of state monies, which the Haitian Senate has no jurisdiction over. Judge Joseph moved the case to the next judicial level, which required depositions from the Martellys and various governmental ministers. Enraged, Martelly and Prime Minister Lamothe called two meetings with the judge (which they deny took place) to demand he kill the case, the second on July 11. The judge drank a beverage offered him at that meeting.

On July 12 Judge Joseph became violently ill and died on July 13. Haitian police arrested Florestal on August 16 after viciously beating him, and Haitian authorities have issued a warrant for the arrest of Attorney Michel, who has gone into hiding. A commission of the Haitian Parliament is now calling for the impeachment of Martelly based on illegal meetings with the judge, interference in legal matters, and threats to those involved in the case.

Since then Enold Florestal and his brother, who’s completely uninvolved with the case, have been arrested and remain in jail. On October 22, police stopped Attorney Andre Michel and demanded to search his car. He refused without a judge present to prevent tampering or planting of evidence. The action quickly turned into a standoff between police forces and a large crowd that was gathered to defend Michel. Michel was eventually summoned to appear in court the next day.

In court the prosecutor told the judge he did not have charges to file, but for Michel to not leave the courtroom. Several Deputies and Senators who were present whisked Michel out of the courtroom and took him to an unknown location, where he remains at the time of this report.

8. Corrupting the Judiciary and Parliament: The Martelly regime is working to establish executive control over the judicial system through the use of “controlled” prosecutors and judges. In violation of the constitution, he appointed as Supreme Court chief justice, Anel Alexis Joseph, who is 72. Haitian law says a judge must be 65 or under to be named to this position. The chief justice also leads the commission that regulates the entire judicial system, so Judge Anel Alexis Joseph is using his power to block an investigation into the death of Judge Jean Serge Joseph and to protect Martelly and his henchmen from all legal challenges, thereby granting impunity.

Martelly has also corrupted the legislative branch that could bring charges against members of the executive. He ordered the arrest of Deputy Arnel Belizaire in spite of parliamentary immunity and his legal council’s advice. He has so far failed to call elections for 10 Senate seats in January, and is trying to force the 10 Senators whose terms he says are up (they say in 2015, not 2014) to leave office. Since elections have still not been held for 10 additional seats, if these new 10 seats are vacated, it would leave the 30 member Senate without a quorum, allowing Martelly to dissolve the Parliament and rule by decree.

9. Reactionary Economic Policy: Martelly enforces the Clinton Bush plan for economic “development” of Haiti through sweatshops, tourism, and the selling of oil and mining rights to transnational corporations. Under this plan, money donated for earthquake relief has been used to build a duty free export manufacturing zone in the north of Haiti, which was not affected by the earthquake, and several luxury hotels in Port-au-Prince. The Clinton Bush Haiti Fund made a $2 million equity investment in a hotel called the Royal Oasis, to give foreign tourists and investors an “oasis” to escape the miserable conditions under which the majority of Haitians live.

At the same time, the Martelly regime viciously represses the economic activities of the poor super majority. The phone and money transfer taxes cut into their incomes. Taxes have been arbitrarily increased on imports, affecting small merchants. Thugs wearing masks have burnt markets in different cities, causing merchants to lose capital they had been accumulating for years, forcing them to raise new capital through usury loans. Street vendors are harassed and removed forcefully, then after hours, their stands are looted.

10. Duvalierism Returns to Haiti: Martelly warmly welcomed the January, 2011 return to Haiti of Jean Claude “Baby Doc” Duvalier, one of the most brutal dictators of the 20th century, after his decades of luxurious exile in France. Duvalier still has many supporters in Haiti, some of whom are armed and have a history of killing political opponents.

Martelly’s government is filled with Duvalierists: hardline former Haitian army officer David Bazile is now Interior Minister. Magalie Racine, daughter of notorious former Tonton Macoute militia chief Madame Max Adolphe, is Martelly’s Youth and Sports Minister. Public Works Secretary of State Philippe Cinéas is the son of longtime Duvalierist figure Alix Cinéas, who was a member of the original neo-Duvalierist National Council of Government (CNG) which succeeded Duvalier after his fall in 1986. In addition, Duvalier’s son, Francois Nicolas Jean Claude Duvalier, is a close advisor to Martelly.

Conclusion: A major objective of the Duvalier dynasty was to institutionalize dictatorship through death squad brutality, supported by the United States and other powers. Martelly is an example of their policies having come to fruition. He’s restoring a government of impunity per the Duvalier era, building an administration of right wing ideologues who believe in dictatorship, and who collaborate to sidestep all legislative and judicial controls.

His goal is to implement extreme neo-liberal economic policies on behalf of Haiti’s less than 1% with control over all natural resources. The people will be at their mercy for factory work and other “subservient” positions, under the boot of a UN occupation force of 8,754 army and police personnel, the beginnings of a restored army, paramilitary training camps, death squads, gangs and mafias that use the cover of the corrupted executive and judicial systems to operate.

The Haitian majority does not accept this return to the bad old days, however, and has been actively and massively protesting this repression for the past year. They deserve the support and solidarity of freedom loving people everywhere.

Charlie Hinton is a member of the Haiti Action Committee and works at Inkworks Press, a worker-owned and collectively managed printing company in Berkeley, Calif. He is the author of “From Jackboots to Wingtips: The evolution of Nazi Economics from World War II to the Present,” available upon request. You may reach him at ch_lifewish@yahoo.com.