Moïse Jean-Charles et Joseph Michel Martelly : deux ennemis d’haiti travaillant pour le service secret dominicain


Moïse Jean-Charles insinue que le chef de l’Etat serait impliqué dans le kidnapping et le narcotrafic

Sorti de ses gonds après avoir fait lui-même l’objet d’accusations ayant trait au kidnapping de la part du commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, le Sénateur de l’opposition s’en prend à Me Lucmane Délile qualifié de « voyou » et tire à boulets rouges sur le Président Michel Martelly et son entourage qui, selon ses dires, auraient des comptes à rendre dans l’assassinat, en 2005, du journaliste Jacques Roche

Publié le mercredi 19 décembre 2012

Le Sénateur Moïse Jean-Charles s’est lancé mercredi dans une violente attaque contre le Président Michel Martelly dont il a, en des termes à peine voilés, associé le nom au kidnapping et au trafic de drogue après avoir rejeté les accusations d’implication dans des enlèvements portées contre lui-même par le chef du parquet de Port-au-Prince qui l’a menacé de poursuites judiciaires.

« Etait-ce moi qui, avant de devenir Président, étais impliqué dans des affaires de drogue, le kidnapping et les activités des bandits légaux », s’est demandé, dans une interview à Radio Kiskeya, l’opposant le plus virulent au Sénat, traitant au passage Me Lucmane Délile de « voyou ».

Arguant que le commissaire du gouvernement est bel et bien au courant de la présence de bandits légaux au Palais National et des diverses violations de la loi commises sous le régime de Michel Martelly, le parlementaire l’invite à s’intéresser de préférence à la préparation de la comparution en justice des proches du pouvoir qui, révèle-t-il, auraient pris part à l’assassinat, en juillet 2005, du journaliste et poète Jacques Roche.

Le ministère de la communication avait récemment démenti des allégations similaires selon lesquelles le chef de l’Etat aurait une part de responsabilité dans l’enlèvement suivi de l’exécution atroce du confrère durant la période de l’Opération Bagdad.

Sur la lancée de ses diatribes, Moïse Jean-Charles a affirmé que le dirigeant haïtien aurait exercé des violences sexuelles sur son épouse, Sophia Martelly, ou encore se serait fait arrêter aux Etats-Unis pour des scènes de pugilat tout en continuant à dénoncer les dérives de l’administration actuelle qui pataugerait dans la corruption.

La présidence n’avait pas encore réagi mercredi soir aux déclarations les plus assassines du parlementaire depuis l’arrivée au pouvoir, en mai 2011, de l’ancien chanteur de Compas surnommé « Sweet Micky ».

En pointe dans tous les dossiers embarrassants pour ce dernier, le Sénateur du nord est ouvertement dans le collimateur du chef du parquet de la capitale depuis que les deux hommes ont croisé le fer, dimanche dernier, au commissariat de police de Port-au-Prince après l’arrestation d’une vingtaine de manifestants pro-Lavalas. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article9365


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