Je sais que tu le sais et tu sais que je sais que tu le sais
son de douleur, douleur du son, à travers les veines
et entre les filières du vin et du champagne, crise de son
au rythme du son et du blé réseaux et cellulaires par-là
et de-là tu devais déjà partir, telle est la crise épaule du coeur
Tu voulais et tu aimais la musique mexicaine, mais hélas
accepte le rock and roll, te voilà sécure et distancié
comme une télé tu crois déjà diriger, mais la peur y était certaine
tu le sais et je le sais loin dans le maquis, c’est pas pour toujours
affronter la mort et la peur tel doit être le destin qui te guête
Aller et revenir, monter et descendre c’est bien la danse
la danse et la seule danse du marronnage, tu es un marron
livrer et liquider la marchandise, l’histoire est déjà en marche
qu’ils soient tes alliés et tes protecteurs, la messe sera dite
en dansant et en chantant les danseurs danseront au final
Nous tressons les rubans, chacun par-ci, chacun par-là
en arrivant de face et se tournant donnant le dos, c’est la tresse
bambou, tambour, trompette, corne et cymballe
au rythme de ce son les efforts dans la même direction
C’est ainsi que nous marchons en quête tous ensembles
À présent tu dois savoir danser, suivre la cadence n’est pas permis
tu dois revenir, je le sens déjà mais plus d’effort encore
Nous les marrons, message des ancêtres, en ville c’est pour agir
Un coup ici un coup par là, c’est l’acte du marron,
une danse entre les hauteurs dans les bois et la fatalité des prises
Danse, danse, tu dois danser comme les marrons, tu es un marron
cache, cache, tu ne pourras pas t’échapper, les vases demasquent
diversifier sans divaguer, d’autres acteurs pour les communications
d’autres patates et d’autres chaudières, le gras du lard n’est pas assez
et ceux qui ne dansent pas il faut juste qu’ils se mettent à danser, danser.
Hermann Cebert
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