À travers ce vaste territoire entre les maritimes et les prairies
Le poète prendra le large non pour fuir, mais redécouvrir
Il s’immobilisera un instant et se glissera dans son imagination
Loin des effervescences quotidiennes de la vie à Montréal
et surtout tout le long du fleuve saint-laurent jusqu’au lac érié
Le poète décide de partir en voyage intérieur d’une province à l’autre
Il s’enfoncera dans les forêts souffrantes en passant les humaines solitudes
juste pour voir et revoir les lacs et les rivières allergiques aux éternuements
Des industries et des technologies modernes qui font couler leurs rhumes
aux abords des chemins et des voies férrées déjà très asphaltées
Le poète voyagera et s’éloignera de toutes les villes individualisées et centralisées
pour jeter son regard et ses coups d’oeil sur les animaux qui disparaissent et décimés
Sans émotions et de jugements, il s’arrêtera pour le temps d’une pause non méritée
Sous le grand sapin qui se trouve entre les deux rangées d’épinette
en vue de se protéger du vacarme des transporteurs qui ont acquis des droits de passage
Entre les arbres dénudés par les règlements de profit et le sol assoiffé de l’éthique
il constatera le visage des érables sur les palettes qui crient sous leur fardeau
Tandis qu’au loin arrivent étoudissant les responsabilités ges générations futures
Mais suivant toujours son parcours de solitaire et d’éthnographe, il poursuivra
il ne voudra surtout pas s’énerver ni non plus prendre en pitié son environnement
Le poète n’ira pas à la baie d’ungava, ni à la baie james, et non plus à la baie chapman
il ne prendra pas de bateau ni d’avion pour se rendre à london pas plus qu’il n’ira en grande Bretagne
il ne bougera pas de montréal pour se rendre en Ontario sur la rue Ontario
De kingston seulement il fera le tour de la rue montréal pour jaser un peu en français
Mais il pourra s’étirer pour aller à aylmer loin de sainte-catherine et non à hull mais proche de london
Il prendra son café sur la rue king non à london mais plus proche de la rue queen à toronto
Entre la rue et Spaldina il prendra la rue saint-laurent pour aller manger au quartier chinois à montréal
mais je passerai un instant à sainte-catherine plus au Sud de la rue à quelques pas de delson
sans m’arrêter sur la rue principale j’irai voir la chute non celle de mont-morency, mais celle de niagara falls
par un tour en bateau sur le lac de magog, j’observerai les états-unis à partir de winsor, j’irai à Buffalo
je ne verrai pas les gratte-ciel de montréal, mais de la rue younge je prolongerai ma vue sur maisoneuve
entre l’aéroport trudeau et john f kennedy je regarderai les passagers sortir de l’aéroport pearson
de loin et plus proche à la tour incliné je me rendrai au sommet de la tour cn pour observer montréal
mais du haut du stade olympique j’observerai l’architecture de la grande région de toronto
toutefois, c’est au sommet de la bourse de montréal que j’obsererai les baleine de saint gédéon
Le poète devra ramener ses expériences pour ceux qui n’ont jamais voyagé à l’intérieur
il prendra le traversier de lévis pour quitter saint gédéon vers les rives de rivière du loup
il ira à saint-tite pour le festival western mais c’est à saint-constant qu’il choisira où aller
entre le casino du lac et sainte hélène, il préfèrera le big apple pas à new york mais en ontario
c’est ainsi qu’il choisira de manger et de dormir au frontenac pas le château mais dans un dortoir
aujourd’hui c’est demain, alors il se réveillera pour poursuivre son voyage
Hermann Cebert
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