Donald Trump impose des tarifs douaniers sur tous les produits du Canada: quelques publications à ce propos


Trump a signé les décrets imposant de nouveaux tarifs douaniers au Canada(Article de Kelly Geraldine Malone):

WASHINGTON — Le président américain Donald Trump imposera dès mardi au Canada des droits de douane de 25 %, avec un tarif de 10 % sur le pétrole, risquant de déclencher du même coup une guerre commerciale entre les deux pays. M. Trump a signé samedi les décrets présidentiels à sa résidence de Mar-a-Largo, en Floride. La Maison-Blanche a précisé que le décret de M. Trump comprend également un mécanisme permettant d’augmenter les taux si le Canada riposte contre les États-Unis, comme il l’a menacé.

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Le gouvernement fédéral dit avoir plusieurs pistes pour imposer dès maintenant des mesures de représailles contre les États-Unis. Sur les réseaux sociaux, le ministre de l’Énergie, Jonathan Wilkinson, a déclaré que le Canada n’avait rien fait pour provoquer les tarifs douaniers. «Mais je tiens à rassurer chaque Canadien : qui que vous soyez et où que vous viviez, nous sommes prêts à nous battre pour vous. Nous serons toujours vos champions», a-t-il ajouté sur X. Ottawa a informé les provinces samedi de l’arrivée de ces droits de douane, ont indiqué des sources provinciales, qui ne peuvent être nommées et ont partagé des détails que les gouvernements n’ont pas encore rendus publics. La Maison-Blanche a confirmé ces informations samedi en fin d’après-midi sur son compte X. «Le président Trump a décidé d’imposer des droits de douane de 25 % sur les biens canadiens et de 10 % sur les ressources énergétiques canadiennes jusqu’à ce que le Canada coopère avec les États-Unis contre les trafiquants de drogue et sur la sécurité de la frontière», est-il possible de lire.

Donald Trump a signé samedi un décret imposant des droits de douane élevés sur les importations en provenance du Mexique, du Canada et de Chine. Le président a ainsi réalisé une promesse de campagne qui laisse entrevoir une augmentation des prix pour les consommateurs américains. Il a affirmé que les droits de douane doivent forcer les pays à en faire davantage pour arrêter le flux de fentanyl aux États-Unis, mais qu’ils concordent également avec son adoption de mesures protectionnistes pour stimuler la production nationale et comme source potentielle de revenus pour le gouvernement fédéral. Le président américain n’a pas mis en œuvre les droits de douane contre le Canada le premier jour de son retour au pouvoir, comme il l’avait promis. Mais il n’a pas renoncé à sa menace de tarifs et a suggéré à plusieurs reprises que les droits de douane entreraient en vigueur le 1er février.

Plusieurs syndicats et associations d’affaires ont réagi avant même une annonce officielle des autorités américaines. Ils ont condamné la mesure américaine. Selon la présidente nationale du syndicat Unifor, le président Trump a déclaré une guerre commerciale au Canada. «En prenant la décision d’entrer en conflit avec son principal partenaire commercial en Amérique, M. Trump nuira aux travailleuses et aux travailleurs des deux côtés de la frontière et portera atteinte à l’économie des deux pays», a-t-ellle commenté. De son côté, la présidente et cheffe de la direction de la Chambre de commerce du Canada, Candace Laing, a déclaré que si M. Trump voulait vraiment faire baisser les coûts pour les Américains, il chercherait à renforcer les liens commerciaux. «Cette décision n’a aucun sens alors que la majorité des Américains s’opposent aux barrières commerciales, qu’elle nuit aux entreprises et aux travailleurs des deux côtés de la frontière et que le marché boursier américain signale qu’il n’y a pas d’appétit pour les perturbations», a-t-elle souligné.

Mélanie Joly, le ministre de la Sécurité publique, David McGuinty, et le ministre de l’Immigration, Marc Miller, ont rencontré tout au long de la semaine des responsables républicains, dont le tsar des frontières de M. Trump, Tom Homan, dans la capitale américaine dans une dernière tentative pour éviter les tarifs. Les ministres ont déclaré avoir partagé le plan de sécurité frontalière de 1,3 milliard $ du Canada, mis en œuvre pour apaiser les inquiétudes de Donald Trump. Marc Miller a indiqué qu’ils avaient également expliqué les faits concernant le petit volume de personnes et de drogues traversant illégalement la frontière canado-américaine. Le volume de drogues entrant aux États-Unis en provenance du Canada est minuscule par rapport aux quantités provenant du Mexique et de la Chine. Les chiffres du Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis montrent que les autorités ont saisi 9930 kilogrammes de fentanyl aux frontières américaines entre octobre 2023 et septembre 2024. Seuls 20 kilogrammes de cette quantité provenaient du Canada. Il est peu probable que le renforcement de la frontière aurait fait une différence pour le président américain. M. Trump a affirmé vendredi qu’aucune concession n’empêcherait le Canada, le Mexique ou la Chine d’être frappés par les taxes.- Avec des informations de l’Associated Press Kelly Geraldine Malone, La Presse Canadienne

Le Canada doit répliquer avec des tarifs similaires aux droits de douane de Trump

MONTRÉAL — Les réactions politiques n’ont pas tardé à se faire entendre au Canada après l’imposition de tarifs douaniers de 25% pour les importations du pays vers les États-Unis, certains appelant à la mise en place de tarifs tout aussi durs envers le voisin du sud. Après une longue attente samedi, le président américain Donald Trump a finalement signé en fin d’après-midi un décret imposant des droits de douane élevés sur les importations en provenance du Mexique, du Canada et de Chine.Il a déclaré l’état d’urgence économique pour mettre en place des droits de douane de 25 % sur les importations canadiennes, à l’exception d’un taux de 10 % sur le pétrole.

Ces tarifs devraient entrer en vigueur mardi, selon des sources gouvernementales canadiennes. La Maison-Blanche a précisé que le décret de M. Trump comprend également un mécanisme permettant d’augmenter les taux si le Canada riposte contre les États-Unis. Le dirigeant conservateur Pierre Poilievre a affirmé que le pays devait «mettre le Canada d’abord». Il a également appelé le gouvernement Trudeau à rappeler le Parlement. «Les conservateurs (…) condamnent les tarifs massifs, injustes et injustifiés du président Trump sur l’économie déjà faible du Canada. Le Canada est le plus proche voisin, le plus grand allié et le meilleur ami des États-Unis», a-t-il souligné dans un communiqué.

Le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD), Jagmeet Singh, a avancé dans une publication sur X que «le moment est venu pour les Canadiens de rester forts et solidaires». «Nos valeurs et notre solidarité ne s’effondreront pas face à la guerre économique de Donald Trump», a-t-il précisé. Pour le chef bloquiste Yves-François Blanchet, cette décision du républicain est «nuisible tant aux (États-Unis) qu’à leurs partenaires nord-américains, menaçant du même souffle tout l’équilibre commercial occidental». Selon lui, le Canada et le Québec doivent répondre «par des tarifs comparables par leur portée».

Un enjeu dans la course libérale De son côté, l’aspirant chef libéral Mark Carney a avancé par communiqué que ces tarifs «viennent clairement contrevenir à nos accords commerciaux et nécessitent les répliques économiques et commerciales les plus graves de notre histoire».

Expliquant qu’il est régulièrement en contact avec la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly — qui lui a offert son soutien dans la course libérale — M. Carney a appuyé les efforts de l’Équipe Canada. «Je me range fermement derrière eux», a-t-il mentionné. «J’appuie la mise en place de mesure de représailles équivalentes, ciblées là où leurs effets seront les plus ressentis aux États-Unis, mais auront le moins d’impact pour le Canada». «Nous avons déjà tenu tête à Trump, et nous allons le refaire», a écrit pour sa part la candidate libérale et ex-ministre des Finances, Chrystia Freeland, sur son compte X. Karina Gould, également en lice pour la chefferie du Parti libéral du Canada, a affirmé que les Canadiens doivent rester «fermes face à ces droits de douane injustifiés et arbitraires». «Depuis des générations, nous sommes le plus proche ami et allié des États-Unis. Ce n’est pas ainsi que l’on traite ses amis», a-t-elle ajouté. Jusqu’à la dernière minute, vendredi, Mélanie Joly, le ministre de la Sécurité publique, David McGuinty, et le ministre de l’Immigration, Marc Miller, ont tenté d’éviter les tarifs en rencontrant des responsables républicains à Washington. Les ministres ont notamment partagé le plan de sécurité frontalière de 1,3 milliard $ du Canada, mis en œuvre pour apaiser les inquiétudes de Donald Trump. Le premier ministre Justin Trudeau avait par ailleurs rencontré virtuellement ses homologues des provinces en après-midi. Il doit s’exprimer dans une conférence de presse plus tard en soirée.— (Avec des informations d’Associated Press La Presse Canadienne)

ComprendrePetit guide en vue d’une guerre commerciale avec les États-Unis: réf: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2136854/guerre-tarifaire-mode-emploi-trump-canada

La menace de Donald Trump d’imposer des tarifs douaniers de 25 % sur les produits en provenance du Canada et du Mexique sera mise à exécution le 1er février, assure la Maison-Blanche. À quoi servent les tarifs douaniers exactement? Et pourquoi faut-il s’inquiéter de ces pourcentages menaçants brandis par le président américain? Lorsqu’il a annoncé, peu de temps après son élection, qu’il s’apprêtait à imposer ces tarifs à ses principaux partenaires commerciaux, Donald Trump a tiré les premières salves d’une guerre économique avec ses voisins qui se jouera essentiellement à coup de barrières tarifaires.

Que sont les tarifs douaniers?

Perçus depuis des siècles par les gouvernements, les tarifs douaniers sont des taxes qu’un pays impose sur certains produits en provenance d’autres pays. Les États-Unis et le Canada partagent l’un des marchés commerciaux les plus intégrés au monde. (Photo d’archives)

Les entreprises ou les individus qui importent ces produits sont soumis à cette taxe, qu’ils paient au gouvernement local pour avoir le droit d’importer des marchandises. Ils se remboursent ensuite en ajoutant le coût de cette taxe au prix de revente de ces marchandises. Prenons par exemple un chargement de bananes en provenance du Honduras qui serait assujetti à un tarif douanier canadien de 10 %. L’importateur de fruits basé au Canada devrait ainsi verser à Ottawa 10 % de la valeur de son chargement pour avoir le droit de le faire entrer au pays. Pour récupérer cet argent, l’importateur vendrait ensuite ses bananes 10 % plus cher aux fruiteries qui les lui achèteraient.

Pourquoi taxer les produits étrangers?

Dans une de ses publications, Janet Wilson, gestionnaire principale chez Exportation et développement Canada, affirme que les gouvernements se servent d’abord des tarifs douaniers pour générer des revenus.

Jusqu’à l’arrivée de l’impôt sur le revenu des entreprises et des particuliers aux États-Unis, dans les années 1930, le gouvernement américain se finançait essentiellement à partir des taxes sur les produits étrangers qui entraient sur son territoire. C’était sensiblement la même chose au Canada où la Loi sur l’impôt de guerre, instaurée en 1917, est devenue permanente en 1948. Les tarifs douaniers sont aussi largement utilisés par les gouvernements pour protéger leurs industries et leurs productions nationales de biens et marchandises, explique Mme Wilson. L’idée est qu’en taxant les produits qui viennent de l’étranger, on les rend automatiquement plus chers et, donc, moins intéressants pour les consommateurs d’ici. Par exemple, pour protéger sa production de sirop d’érable, le gouvernement canadien pourrait taxer tous les autres sirops d’érable en provenance de l’étranger afin de conserver un prix avantageux pour les produits canadiens sur les tablettes des épiceries. Les tarifs douaniers sont aussi largement utilisés par les gouvernements pour protéger leurs industries et leurs productions nationales de biens et marchandises. 

Les tarifs douaniers sont aussi un puissant outil politique pour faire pression sur des gouvernements étrangers sans devoir entrer en conflit direct avec eux. Les sanctions économiques imposées ces dernières années par le gouvernement du Canada à la Chine, l’Iran ou encore la Russie sont des exemples d’utilisation des leviers commerciaux internationaux pour tenter d’influencer des enjeux à l’étranger.

Qu’arrivera-t-il à compter de demain?

Dans un premier temps, les tarifs douaniers imposés par l’administration Trump devraient entraîner une augmentation du prix des produits et marchandises en provenance du Canada sur le marché américain. En théorie, espère Donald Trump, les Américains devraient acheter moins de produits canadiens et se tourner davantage vers leurs équivalents américains, si équivalents il y a.

Par conséquent, les entreprises canadiennes qui vendent leurs produits aux États-Unis se retrouveraient désavantagées non seulement par rapport aux produits concurrents américains, mais aussi face aux produits des autres pays qui exportent aux États-Unis et qui, eux, ne sont pas surtaxés par Washington.Début du widget . Passer le widget ?

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Si elle dure trop longtemps, cette situation pourrait engendrer au Canada des pertes d’emplois, des fermetures d’entreprises, des reports d’investissements, une chute du dollar canadien et un ralentissement important de la croissance économique.Les provinces canadiennes ont exporté pour près de 600 milliards de dollars aux États-Unis en 2023, ce qui représente 79 % des exportations totales du Canada.

Dans la mesure où le Canada pourrait riposter en taxant à son tour des produits américains, les Canadiens pourraient voir disparaître certains produits des tablettes, comme les vins américains, par exemple.Les Canadiens pourraient aussi devoir payer sensiblement plus cher les produits en provenance des États-Unis, comme le jus d’orange, ou les produits qui, bien qu’ils soient fabriqués ici, comportent des matériaux ou des composantes en provenance des États-Unis. Cela pourrait stimuler l’inflation et accélérer l’augmentation du coût de la vie.

Quels secteurs seront les plus touchés?

Selon Exportation et développement Canada (EDC), les secteurs qui vont écoper davantage sont ceux qui sont davantage liés aux chaînes d’approvisionnement nord-américaines hautement intégrées entre le Canada, le Mexique et les États-Unis.

  • L’industrie automobile : Les voitures produites en Amérique du Nord sont conçues, fabriquées et assemblées dans les trois pays en même temps. Les matériaux et les pièces qui entrent dans la construction des voitures franchissent plusieurs fois les frontières pendant le processus de production. On peut, par exemple, fabriquer les moteurs aux États-Unis, la carrosserie au Canada et procéder à l’assemblage final de l’automobile au Mexique.
  • L’industrie de la construction : Le Canada fournit une quantité importante de matières premières et de matériaux de construction, dont du bois d’œuvre, aux États-Unis, qui dépendent largement des approvisionnements de matériaux canadiens. En plus de pénaliser notre industrie, les tarifs douaniers risquent de faire flamber les coûts de construction aux États-Unis.
  • L’industrie manufacturière : Le secteur de la fabrication de biens, de machinerie, de produits électroniques et de biens de consommation courants dépend dans une large proportion de ses échanges avec les États-Unis. Les tarifs douaniers pourraient faire augmenter le coût des matières premières et des composants, en plus d’affecter la compétitivité de ces produits sur le marché américain.
  • Les minéraux critiques : Le Canada possède d’importants gisements de cobalt, de lithium, de nickel, d’uranium et de minerais rares qui sont essentiels pour la fabrication d’appareils électroniques et de technologies propres.
  • Le secteur agricole et alimentaire : Le Canada vend beaucoup de viande, de céréales, de produits laitiers, de potasse et d’engrais aux Américains. Or, des tarifs de l’ordre de 25 % pourraient faire flamber le prix de ces produits sur le marché américain, ce qui pénaliserait autant les producteurs agricoles canadiens que les consommateurs américains qui ont besoin au quotidien de ces denrées alimentaires, ainsi que d’engrais pour leurs cultures. La rentabilité des entreprises agroalimentaires canadiennes s’en trouverait certainement affectée.

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