Nous sommes en train de tester la bonne foi de l’ex-Président Aristide: Quand est-ce que la justice doit tester un individu, la cause est fondamentalement politique.


Absent à une première convocation, Aristide doit se présenter mercredi au parquet de la capitale 

Publié le jeudi 3 janvier 2013

Le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Lucmane Délile, a annoncé avoir lancé pour mercredi prochain (9 janvier) un deuxième mandat de comparution à l’encontre de l’ancien Président Jean-Bertrand Aristide qui n’a pas répondu jeudi à une première convocation, dans le cadre d’une double plainte qualifiée de « persécution politique » par ses partisans.

L’avocat de l’ex-chef de l’Etat et actuel dirigeant de Fanmi Lavalas, Me Mario Joseph, avait écrit auparavant au chef du parquet pour dénoncer des irrégularités tendancieuses dans la procédure judiciaire engagée, arguant notamment que la convocation a été signifiée un jour férié, le mercredi 2 janvier, à son client. De plus, celui-ci ne disposait que de 24 heures pour organiser sa sécurité.

Autant d’éléments qui avaient poussé Me Joseph à solliciter un report de l’audition qu’il a finalement obtenu.

« Nous sommes en train de tester la bonne foi de l’ex-Président Aristide », a répété Me Lucmane Délile en soulignant que personne n’était au-dessus de la loi et que le parquet assurait le suivi de deux plaintes déposées respectivement par un groupe d’anciens pensionnaires de Lafanmi Se Lavi -oeuvre sociale fondée par Aristide en 1986- et d’anciens sociétaires escroqués de coopératives financières.

Furieux, des dizaines de partisans de l’ancien dirigeant haïtien, revenu d’exil depuis mars 2011, se sont rassemblés devant le parquet où ils s’en sont pris au commissaire qu’aurait, affirment-ils, instrumentalisé le pouvoir en vue de persécuter politiquement leur leader. spp/Radio Kiskeya


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