Tout le monde est unanime à reconnaitre que le Gouvernement du Québec dirigé, par le Premier Ministre Jean Charest, a mal géré la crise de la hausse des Frais scolaires. Cette mauvaise gestion est en partie due à la mauvaise stratégie de communication du gouvernement en ce sens, la ministre Beauchanps ainsi que le premier ministre avaient sous estimé l’expérience des principaux leaders du mouvement mais surtout, ils avaient, comme le dirait Sylvain Boudreau, céder le contrôle de la rondelle aux leaders étudiants et de ce fait, pour rester dans la logique de Boudreau, le premier ministre et la ministre de l’éducation se laissaient scorer par les étudiants.
En d’autres termes, lorsque vous céder la rondelle à la partie adverse, ce sont eux qui peuvent marquer des buts de fait, les étudiants ont pris catégoriquement le contrôle des négociations et en même temps qu’ils maintiennent la pression avec des manifestations quotidiennes et depuis déjà une semaine, ils arrivent à organiser des manifestions noctunes qui leur apportent des appuis cosidérables des parents et amis.
Si en 2005 le mouvement étudiant était à quelques pas d’obtenir gain de cause pour finalement abandonner leur lutte, et si le gouvernement n’avait pas des partisans au sein des leaders du mouvement étudiant en 2005, le problème de la hausse des frais scolaires aurait été déjà réglé depuis cette année là.
Cependant au lieu d’avoir réglé une fois pour toute cette question de la hausse en 2005 lorsque le gouvernement en avait la possibilité de le faire, le gouvernement s’était contenté de se complaire dans sa victoire de l’époque. Voilà pourquoi, aujourd’hui sept années plus tard les étudiants sont revenus à la charge avec quasiment les mêmes revandications, le gel des frais scolaires, et la gratuité scolaire.
Au tout début de ce texte j’ai mentionné la mauvaise stratégie de communication du gouvernement comme faiblesse du gouvernement du québec dans cette crise, en effet, le gouvernement s’est peut=être mal expliqué aux leaders du mouvement le bien fondé de ces augmentations.
Or s’il s’avère confirmer l’abscence d’explication de cett augmentation, on peut en déduire, que le gouverement et en particulier le Premier Ministre Jean Charest peut avoir un intérêt inavoué dans le pourrissement de la crise. Ainsi comme le veut les différentes rumeurs qui circulent, le premier ministre aurait espéré récupérer le mouvement à son stade critique en vue de se faire réélire.
La ministre de l’Éducation Line Beauchamps avait à expliquer aux étudiants compte tenu des manques à gagner du Québec dans l’exportation de ses services d’éducation par rapport aux autres provinces, le gouvernement procède à une augmentation en vue de récupérer au final plus d’argent sur les étudiants étrangers qui viennent étudier au Québec, or puisque de tels arguments ne peuvent pas être dits et expliqués en public et dans la presse, par conséquent, ces augmentations n’affectent pas fondamentalement les étudiants québécois puisque ce sont eux et la société du Québec qui se verra augmenter ses exportations de services d’éducation et d’enseignement. Voilà ce que aurait dû être le message de la miistre de l’éducation aux différents leaders étudiants.
Il est fort probable que le gouvernement ait parié sur l’éventuel division au sein du mouvement étudiant comme ce fut le cas en 2005 et de ce fait n’avait ullement envisagé son plan B advenant un pourrissement de la crise et aujourd’hui 11 semaines après son déclenchement, le mouvement de contestation est en train de se transformer en une crise politique plus large qui est en train de réveiller le Phantom de la séparation du Québec d’avec le reste du Canada. D’un autre côté, le premier ministre est également en train de s’isoler de l’opinion publique qui partageait avec lui l’idée de l’augmetation.
La question que je peux me demander présentement est celle-ci, est-ce que le premier Ministre Charest est déjà ffatigué de diriger le Québec ou bien il veut entrer dans l’histoire du Québec avec le chapeau de celui qui aura contribué à Faire du Québec un Pays puisqu’il laisse pourrir une situation qu’il aurait pu déjà régler d’abord en 2005 lorsqu’il avait le contrôle du mouvement et en tout début de cette crise avant d’imposer ses conditions qui lui a fait perdre le contrôle du mouvement.
Je suis en train, observer la suite des choses.
à suivre….
Hermann Cebert
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