
Dans l’article précédent j’avais présenté l’Allemagne qui après avoir été complètement détruit s’était repris en main pour devenir la plus grande économie Européenne mais plus particulièrement, j’avais fait ressortir comment les Allemands ont cultivé un sentiment de culpabilité qui paralysait une partie de leurs relations internationales c’est-à-dire leur silence vis-à-vis de l’État d’Israël.
Également, j’avais soulevé la question de la réparation des victimes en opposition avec le sentiment de culpabilité en tenant compte de l’expérience de la bombe atomique utilisée contre les japonais par les américains et, où, des deux côtés, ni les américains et ni les japonais n’ont exprimé de sentiment de culpabilité ni non plus de réparation contrairement aux victimes des nazis qui avaient reçu une certaine réparation de la part des Allemands.
Évidemment, il faut reconnaitre que les ideemnités ou les réparations ne peuvent nullement correspondre à la valeur de la vie cependant ce n’est pas la réparation ou les excuses qui m’intéressent dans ces sujets, mais la façon que l’on peut et doit vivre une souffrance, une humiliation et plus précisément le sentiment de culpabilité dans des situations où l’on peut être la victime ou le criminel ou encore le descendant, le compatriote du boureau.
Je m’intéresse donc à comprendre si le sentiment de culpabilité et du coup, si de fait la culpabilité est liée à la proximité entre le criminel et la victime ou du moins que la culpabilité est d’origine externe comme par exemble, la culture, la propagande, la contamination de l’opinion publique par les groupes de lobby.
D e même je m’intéresse à savoir si la culpabilité ou encore le sentiment de la culpabilité est tout aussi bien le produit d’une contamination idéologique et culturelle faisant en sorte qu’un individu, un groupe voire tout un peuple puisse développer une forme de culpabilité non parce qu’il y a raison de le faire mais parce qu’il y a une opinion publique qui force à avoir et à développer ce sentiment de culpabilité.
Dans ce contexte il serait fort intéressant de saisir les intruments qu’utilisent les forces extérieures qui alimentent le renfermement sur soi qui provoque la culpabilité et le sentiment de culpabilité. Sans envisager l’idée que quiconque peut de part sa propre volonté décider de se replier sur lui-même puisque cela existe dans toutes les sociétés, néanmoins, par peur des autres et de ce que les autres peuvent dire sur soi, n’importe qui peut tomber sous le poids d’une opinion publique défavorable à soi qui force n’importe qui à se tenir à l’Écart des autres mais également tout en étant dans un groupe, se tenir à l’écart d’un autre ou de plusieurs autres. P
ourquoi donc quelqu’un peut choisir de se taire sur tout ce qui concerne un membre ou de plusieurs membres du groupe dans lequel il est membre? À première vue, il faut voir l’influence du membre sur qui on préfère garder le silence, les forces et les faiblesses de ce membre et les siennes aussi, la présence ou non d’une puissance et d’une force externe qui protège celui sur qui on fait silence et non la dernière, car il doit y avoir plusieurs autres raisons et conditions qui définissent les comportements d’un membre d’un groupe par rapport à un autre sur qui on choisit de faire silence sur les agissements.
D’un autre côté il est aussi nécessaire de savoir si en cultivant le silence sur un autre ou sur plusieurs autres on est vraiment et tout à fait soi-même considérant que la volonté ou la timidité de faire silence est une action de soi si elles le sont véritablement c’est-à-dire, la volonté et ou la timidité.
Je crois il est important de regarder comment les Allemands sont parvenu à développer leur silence sur les juifs et sur l’État Israël. Il reconnaître qu’après la deuxième guerre mondiale, les Allemands sont sortis affaiblis du point de la puissance que HItler les avait porté sur le plan économique, industriel et militaire. De même la division de l’Allemagne en deux pays Est et Ouest, Borne et Berlin constitue de fait et en soi un affaiblissement de pouvoir et de l’influence que l’Allemagne aurait pu avoir.
En ce sens, le pays ne pouvait pas se permettre d’afficher une attitude de fierté vis-à-vis des victimes des nazis d’un côté, les américains qui sont allés juger les criminels ne l’aurait pas toléré compte tenu qu’ils en sont sortis victorieux de cette guerre mais également parce que les anglais et les américains sont devenus les protecteurs des juifs et de Israël. Cela étant, dans une certaine mesure, on peut comprendre dans un premier temps qu’il était difficile pour les Allemands d’adopter une attitude égalitaire à l’endroit des juifs et de Israël parce que les puissances victorieuses aurait compris dans cette attitude une menace pour eux-mêmes et plus particulièrement le groupe qui a été victime des militaires nazis.
Toutefois, il faut bien admettre pour être rationnel, cela n’aurait rien enlevé à la paix ni non plus à la sécurité des membres de ce groupe de victime soit les juifs dans le monde. Pour cause, l’Allemagne ne possédait aucune puissance qui lui aurait permis de repartir en guerre contre quiconque pas même de poursuire une chasse contre les autres juifs qui étaient encore vivants sur le sol allemand. Par conséquent, même si les allemands avaient repris le contrôle de leur diplomatie et critiquer ouvertement sans retenue certaines organisations juives ainsi que l’Était d’Israël qui allait être créer en 1967, cela n’aurait pas rendu les Allemands plus menaçants pour les juifs dans le monde ni non plus pour la création de l’État d’Israël.
Par ailleurs, croire que l’Allemagne aurait été un danger pour les juifs c’est sans nul ne pas véritablement croire que les nouvelles autorités allemandes n’avaient plus les mêmes ambitions et la même haine que témoignait Hitler pour les juifs et paradoxalement, c’aurait été également d’associer tous les Allemands au régime et à l’idéologie nazi. Or, il n’existe pas de peuple idéologiquement uni car il y a toujours une minorité aussi minime qu’elle puisse être qui s’ooposeront toujours à une idéologie dominante comme se fut le cas du nazisme.
Il faut noter qu’en général, en Occident, dont la morale est issue dans une grande proportion du Christianisme, l’opinion publique accorde une importance toute particulière à la situation de la victime. Par conséquent, l’opinion publique tend souvent à se mettre du côté de la victime en tentant même de se placer à la place de celle-ci. On peut même aller jusqu’à ignorer les véritables sentiments à la fois de la victime et du coupable mais également, on va même à sympathiser`avec la victime ne sachant même pas la rage et la violence qui peut l’animer. D’un autre côté on démonise le criminel et l’on fuit sa présence et sa compagnie. Pourtant cette même victime peut n’avoir jamais pardonné ni non plus éprouver de sentiment de compassion et d’humanisme car la victime peut abuser de son innocence en induisant toute l’opinion publique dans l’erreur. Dès lors qu’il y a risque de manipuler les sympathisants de la victime c’est à ce moment que la victimer peut commencer à user de la honte comme arme pour créer chez le criminel voir ses descendants un sentiment de culpabilité et de la culpabilité tout simplement.
De cet etat de fait et de risque de contamination possible par la victime, il faut tenir compte également que le coupable peut tout aussi bien bien et ce de la même façon que la victime peut le faire, le coupable peut lui aussi manipuler avec le sentiment de culpabilité dont il a su développer pour rabaisser davantage sa victime car le rejet, ou le silence sur les actes et les agissements de l’autre ou de plusieurs autres peut être saisi et compris comme une construction de soi en vue de maintenir à l’ésprit de soi et de tous les autres une forme de puissance et de domination voire qui imposennt la peur chez l’autre, donc chez la victime.
On peut donc comprendre qu’à la fois la honte peut être utilisé par la victime que par le bourreau. De même, le mépris, le silence sur les autres et sur l’autre peut être considéré comme une forme de pouvoir pour manipuler au même titre que la victime pourrait le faire. Nous vivons bien souvent dans monde contaminé par des valeurs et des cultures qui sont outrancièrement associées à des intérêts inavoués. Les victimes et leurs bourreaux nous manipulent.
à suivre…
Hermann Cebert
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