L’église aurait-elle été inféodée par ses ambitions de pouvoir en Haiti avec l’arrivée de Joseph Michel Martelly comme président de Haïti compte tenu de ses dérives avec le fameux monseigneur Ligondé qui avait célébré le mariage de Jean-claude Duvalier malgré les oppositions des philosophies et des dogmes de cette église catholique en ce qui concerne le remariage de quelqu’un. Sans entrer dans les détails et compte tenu que nos objectifs dans ce texte ne visent pas à retracer les implications de l’Église de Haïti dans les affaires politiques mais nous questionner sur la légitimité des interventions de l’Église, dans ses formes de Fédération et d’ctions actuelles c’est-à-dire son oeucuménisme, dans les affaires politiques et étatiques en Haiti.
À l’heure il semble que nous sommes en train de vivre la naissance d’une nouvelle force politique de l’Église et des croyances religieuses en Haiti. Nous savons que la première Église haitienne était une église coloniale jusqu’à l’arrivée de François Duvalier au pouvoir en 1956-57 car cette église était surtout et toujours composée de prêtres étrangers dont français pour la majorité. Le rôle de ces prêtres c’était sans aucun doute de faire la promotion de la culture française à travers les écoles et les instutions qu’ils créaient dans le pays. Toutefois François Duvalier qui avait compris les visés et les stratégies de ces religieux qui opéraient dans le pays avait décidé d’inventer une église qui serait composée d’haitiens natifs de haiti. Si les ambitions de François Duvalier étaient ou plutôt correspondaient aux besoins de l’heure du pays, cependant contrairement aux intérêts majeurs du pays, l’ex dictateur avait plutôt créé un petit groupe de Dirigeants d’une Église qu’il avait inféodée à ses propres ambitions personnelles. D’ailleurs ce sont les mêmes prêtres qu’il avait fait devenir monseigneurs qui servaient à défendre sa doctrine négativiste de l’homme noir haitien.
Si l’Église qu’avait créé le père de Baby Doc avait donné des Ligondé comme duvaliériste convaincu et aveugle devant toute idée de progrès et de changement en Haiti, il est important de se rappeler que cette église a permis à des prêtres comme Monseigneur Romulus de représenter une Certaine figure Morale dans le pays grâce à ses interventions ou à ses homélies. Bien etendu Monseigneur Romulus doit être considéré comme une certaine exception de cette église catholique duvaliériste et jeanclaudiste comme le sera le monseigneur Kébreau qui nous avait spiritualisé le nom et les prénoms du nouveau chef de l’État de haiti par sa courtisannerie le président Joseph Michel martelly. En tant que salésien je connaissais et j’ai eu plusiurs occasions de rencontrer et d’écouter ce monseigneur qui avait fait son nom dans ses acharnements pour l’excommunion du petit prêtre des pauvres que fut l’exprésident Jean Bertrand Aristide
Il est vrai que le rôle de l eglise dans une societe comme haiti est fondamental et important tant au niveau culturel que social. Le catholisme est intégré dans la culture haïtienne cependant en ce qui concerne les autorités de l’Église , il y a des considérations à faire. D’une part cette église n’est pas développementiste car elle n’investit pas dans le domaine économique et sur le plan social elle est plutôt féodale et d’autre part compte tenu de son passé à la fois colonial et politique, cette église s’apparente beaucoup plus aux intérêts étrangers que nationaux. Comment une église dirigée par le nonce apostolique peut-elle être nationale. Il n’y a pas grands signes qui permettent d’identfier l’Église actuelle avec la société mouvante de Haïti. D’un au côté, depuis les pasteurs jeunes, le pays a connu la montée de l’influence des cultes réformés qui sont dans la mojorité accrochées à des sectes venant des états-unis. Or ni l’église catholique de monseigneur ligondé-kébreau, ni les cultes réformés dans leur version actuelle ne peuvent prétendre avoir une certaine légitimité de représenter l’ensemble de la société bien qu’ensemble nous pouvons les considérer moralement acceptable.
Sans faire appel à Spinoza dans son fameux traité théologico politique pour invoquer la nécssité de reconnaitre haïti un véritable état laïc correspondant à la constitution de 1987. Cependant voir l’Église dans son oecuménisme actuel intervenir pour diminuer le rôle et la stabilisation des institutions comme le législatif. Unne certaine autorité morale n’avait-elle pas précisément cette approche morale d’inviter le président à aller directement faire un compromis directement avec le parlement. Non, c’est que ce que cette coalition écclésiatique a préféré choisir comme acte final de cette tragi-comédie montée de toute pièce par la maison blanche de bill clinton et de Michel Joseph Martelly-Kébreau.
Monseigneur Kébreau ce prêtre aristocrate qui conseil le président aurait mieux fait de se déguiser en Charles Oscar pour se défiler sur les chars de petit Mickky qui en avait grandement besoin de représentant de l’Église pour assurer une grande prestation durant ces derniers jours gras. Or, leur mise en scène au palais national en compagnie de L’ambassadeur américain et du représentant de Farrah Khan dont nous sommes très loin du point de vue culturelle. Si pour la fédération oecuménique la messe a été dite, cependant pour le président la neuveinne sera trop longue bien qu’il risque de succomber par jeûne forcé d’autant qu’il risque se trépasser dans les blocus.
à suivre….
Hermann Cebert
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