
De puis la désoccpupation entre parenthèse, de 1934, les américains et plus particulièrement l’armée américaine a toujours rêvé de revenir occuper Haïti puisque cette armée n’a jamais su pourquoi et comment elle avait choisi de quitter ce pays qu’est Haïti. Non plus, aucune administration américaine n’était toujours en mesure de s’expliquer sur le départ des troupes d’occupation de cette belle île enchantée dont l’histoire ne peut pas être une mise en scène hollywoodienne ni en être le dernier long métrage d’un Woody Allan ou d’un Spike Lee. Ceci dit on peut entrevoir les volontés et les intérêts qu’ont les administrations américaines pour associer Haïti à la fédération des États-Unis comme ils l’ont fait pour Porto Rico. Mais hélas, ils continuent encore de mécomprendre ce grand peuple que nous sommes ainsi que les sangs versés par les indiens et les africains venus travaillés dans la soffrance et l’humiliation cette terre que nous disons nôtre et de fait qui est nôtre.
Pour aborder la question d’un probable coup d’État en Haïti il faut envisager les enjeux sur divers angles car se trouver en face de plusieurs acteurs tous décidés à contrôler ce pays est un véritable casse-tête multidimensionnel d’autant que les parties sont données et distribuées par moments épisodiques. Toutefois, avec un sens aigu et une base théorique assez forte, nous devons pouvoir saisir l’essentiel d’un rituel mis en place par les fissures des idéologies flottantes. La crise en Haïti doit avoir été montée de toute pièce par des circuits qui attendaient les acteurs qu’ils soient de gauche ou de droite. et de ce fait, les actes et les parties ne devaient que être attribués. Or c’est là que toute la question se pose à savoir qui fait quoi et comment les pousser à agir tel que prévu par la mise en scène.
IL faut considérer que le président Bill Clinton ne peut pas personnellement donner un coup d’État en Haïti mais il se peut bien que selon lui compte tenu de ses intérêts dans le pays et des intérêts des groupes qu’il représente dans le pays qu’il soit véritablement attiré et par ricochet opté pour un coup d’État institutionnel consistant dans un premier temps à placer un premier ministre qui devra après la publication de l’amendement constitutionnel engagé par le gouvernement préval et qui aurait dû être publié par le président Michel Joseph Martelly. De ce point de vue, les connseillers du Président estiment en congédiant le Premier ministre Gary Conille ils ont remporté une victoire morale sur les voeux du Gouverneur Bill Clinton. Or, voulant que le résultat soit différent puisque les pressions que subissaient Martelly pour publier les amandements ont été vainses, l’administration américaine entrait en conflit direct avec le président Joseph Michel Martelly.
D’un autre côté, sachant que le président joseph Michel Martelly avait quelque chose à cacher sur sa véritable identité la droite américaine qui a appuyé Jean-Claude duvalier ainsi que les différents régimes militaires ont accepté que le dossier de Matelly soit dévoilé dans la plus grande discression des intérêts américains. Du coup, cela nous place devant un acteur inconnu ou du moins non identifié jusqu’à maintenant. Contrairement à ce que croient le grand public, il n’y a pas seulement le gouverneur bill et la maison blanche qui soient en arrière de la crise actuelle en Haïti, au contraire, il y a également la droite américaine qui a toujours supportée les régimes militaires et les coups d’État dans le pays qui se discutent le contrôle du pays avec les démocrates et Bill Clinton d’avec l’administration de Barak Obama.
Il ne faut pas oublier dans ce grand jeu politique qui se fait présentement en Haïti le rôle et les intérêts de la vieille France et de l’Europe en amérique et dans les caraïbes. En effet la France a perdu son poids culturel en Haïti pour se faire dammer par les canadiens et plus particulièrement les québécois et le Québec. Cette vieille France dont la bourgeoisie blanche est encore nostalgique joue ses cartes sur le terrain en appuyant le président Martelly à travers ses conseillers qui sont au palais national. D’aucuns disent même que l’ambassadeur français à port au- prince aurait même conseillé le président martelly sur le choix de Laurent Salvador Lamothe comme premier ministre contrairement à la volonté de la droite américaine sur le choix de Mayard Paul au cas ou le pouvoir arriverait à s’échapper au président martelly.
Il y a également le groupe de l’amérique latine avec les cubains et les vénézuéliens qui ont pu se faire des amis au sein de la bourgeoisie commerciale haïtienne et ce groupe a également ses représentant dans le pouvoir de Joseph Martelly. Si ce groupe qui semble avoir une grande influence sur la femme du président arrive encore à se maintenir dans le régime de martelly c’est grâce à la femme du chef de l’État ainsi qu’aux avantages qu’ils ont pu offrir au couple Sophia et Michel. Quant au jeancladistes majoritaires autour du président ont de la difficulté à tolérer ces gens de gauche autour du président c’est pour bénéficier du respect de la femme du président mais pour le reste, il est fort probable que la droite américaine qui supporte le président dont Raoul Cédras et Michel francois sont les intermédiaires décident de liquider les intérêts cubains et vénézuéliens dans le pays voir les demander de quitter sans delai le pays.
Nous sommes actuellement dans une crise haïtienne qui place plusieurs intérêts en jeu, les intérêts de la bourgeoisie mulâtre et commerciale de Haïti, Les duvaliéristes et les jeanclaudistes, l’administration américaine de Barak Obama et de Bill Clinton, La droite américaine et du parti républicain, la France et les Européens, Cuba, Brésil et Vénézuéla sans oublier les Lavalassiens de Aristide qui joue et manipule le parlement à travers quelques députés et sénateurs, la vieille classe politique traditionnelle qui n’arrive pas encore à bien s’organiser pour avoir le droit de parole et également la capacité d’agir et de faire.
à suivre…..
Hermann Cebert
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