Depuis toujours l’homme s’est intéressé à la notion de cycle car il veut planifier et se préparer contre les aléas de la vie. C’est ainsi qu’il s’est basé sur les cycles lunaires et du soleil pour déterminer les calendriers et les horaires du temps.

Le cycle est de ce fait le moyen efficace pour dater les débuts et la fin de chaque chose incluant la période scolaire. Par conséquent l’État et les intervenants scolaires ont pu élaborer des périodes scolaires allant d’une date de début et une date de fin d’activités scolaires.
Or en choisissant d’établir une période scolaire ou du moins un cycle scolaire, ces intervenants donc, ces autorités ont du même coup établi un certain âge pour commencer l’apprentissage d’un enfant. De part cette détermination de l’âge d’initiation à l’apprentissage, les autorités scolaires et éducatifs choisissent également de favoriser et de discriminer certain enfants pour qui la période d’initiation ne constitue pas une période propice pour investir de façon continue dans un projet aussi demandant qu’est l’éducation et l’apprentissage.
En fait, ce qui traduit le favoritisme et l’avantage des uns par rapport aux autres c’est que tous les enfants qui entrent à l’école ne sont pas tous nés à la même date et ont par conséquent, une certaine différence de jours, de semaines, de mois et même d’années peuvent paraitre insignifiants selon le modèle d’analyse considéré.
Du point de vue de l’échelle des besoins de Maslow, on pourrait admettre que les enfants présentent les mêmes caractéristiques bien que certaines considérations doivent être faites. Lewis Spencer a pour sa part développé un modèle qui présente les cycles d’évolution d’un individu de sept années chacun.
Selon Spencer chaque cycle de vie conditionne les besoins et les intérêts des individus. Pour lui, par exemple, entre zéro et sept ans, l’individu est susceptible d’apprendre et de questionner ce qui correspond à l’âge scolaire généralement reconnu et accepté. Cependant là où il défaut et non concordance entre l’âge scolaire et Lewis Spencer c’est la détermination des cycles quotidiens et les cycles annuels avec des périodes favorables ou non pour telle ou telle autre activité.
S’il est vrai qu’il puisse exister des périodes favorables ou non à une initiative donnée, on peut comprendre que seule une minorité d’individu en âge pour commencer l’école connaîtront le succès puisque la date du début du cycle scolaire ne peut correspondre qu’à la période favorable pour commencer l’école. Les autres seront plus ou moins avantagés pour des pourcentages inférieurs obligatoirement à l’excellence dont jouit notre fameux 1% proverbial.
De toute évidence selon le modèle éducatif actuel, qui est assez fixe en termes de période scolaire. Tout le monde connait plus moins la période scolaire exacte que les enfants débuteront l’école et la date de fin également. Selon notre analyse, on doit admettre de ce fait qu’il a un groupe d’enfants sans aucun doute qui vont échouer de façon critique l’école, un autre groupe qui abandonneront à un moment ou à un autre. Et, comme présenté un groupe qui réussiront aisément quoiqu’il advienne puisque ils sont favorisés par les cycles scolaires.
À partir de cette analyse, on doit reconnaitre, que compte tenu du modèle de cycle scolaire fixe et rigide, et compte tenu également de l’existence des cycles de sept ans, des cycles annuels de cinquante deux jours et quotidiens de cinquante deux heures qui favorisent tel ou tel type d’individu en partant du début du cycle vers la fin de ce cycle, l’école est en soi responsable de l’échec social de la grande majorité des individus dans une société.
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