Le dépassement de soi : c’est dans les situations les plus difficiles que l’esprit humain arrive à créer et construire le plus noblement


C’est bien Napoléon Hill qui disait et qui expliquait, dans ‘’ Réfléchissez et devenez riche ‘’que les limitations étaient des alliés de l’architecture.


Dans cette même foulée il nous a partagé cette belle affirmation qui résume toute l’utilité des contraintes et des difficultés que j’ai tendance à m’approprier comme si c’était de moi-même et qui stipule ‘’ C’est dans les situations et les conditions les plus difficiles que l’esprit humain arrive à créer et construire le plus noblement ‘’.

En effet c’est selon cette vision de Napoléon Hill que j’invite les lecteurs de ce texte à saisir le message de ce texte et pour cela je décide de remonter a l’origine de nos identités, de nos idéologies, de nos croyances, de nos origines ethniques, voire de nos différentes appartenances culturelles et de nos convictions.

Pourtant, rien de nos idéologies, de nos croyances, de nos convictions, de nos appartenances ethniques , culturelles et territoriales est naturel et en ce sens tous ces traits qui semblent nous catégorisér , nous identifier sont des caractéristiques que nous nous sommes données et attribuées.

Bien entendu, et cela, malgré le fait que tout ce que nous nous sommes inventés comme identité, personnalité, et qui nous permet de formuler nos valeurs, nos intérêts, nos genres et nos appartenances ethniques, culturelles et territoriales proviennent tous de notre imagination et de notre intelligence, Et, malheureusement nous les prenons comme beaucoup plus important que nous-mêmes qui les avions tous inventés.

Nous avons inventé l’argent et l’argent est devenu notre objectif dans la vie. Nous avons inventé des idéologies elles sont devenues nos convictions profondes: nous nous faisons la guerre pour elles, nous les défendons en lieu et place de la vie humaine, nous les transmettons et nous les imposons à nos enfants en les obligeant ainsi à vivre à credit et en déficit d’idées par rapport aux nôtres que nous les imposons. Nous avons inventé des dieux et nous remettons toutes nos espérances en eux alors même que ces dieux soient déjà morts dans l’oubli de notre inconscient et dans les vestiges de notre passé.

Comment se fait-il que nous soyons toujours tournés vers notre passé et que nous continuons de croire dans des formes de croyances, de religions, d’identité, d’idéologies qui datent de dizaines d’années, de siècles et des centaines et milliers d’années?

Nous oublions trop vite et trop facilement que nous sommes des êtres d’intelligence et d’imaginations alors que c’est tous les jours que les enfants qui naissent nous rappellent que l’homme qui vient au monde est nu sauf un cordon ombilical qui devrait lui rappeler que c’est le lien qu’il doit garder avec ses semblables au delà de l’intelligence qu’il possède ainsi que de son imagination.

Tout cela étant dit, essayons de remonter au moment où lorsque l’homme a eu conscience de son existence sur terre et qu’il n’y avait rien. C’est dire que tout ce qui existe aujourd’hui comme idéologies, comme religions, comme conception, comm systèmes de pensées, comme convictions, comme droits, comme propriétés , comme territoire, mais également en matière de connaissances et surtout comme confort, comme possession, comme bien privé et personnel, comme richesse dont des vêtements, un logement, une voiture, un téléphone, des avions, des bateaux et tout le reste sont tous des choses qui avaient été imaginés et créés par l’imagination et l’esprit humain.

L’imagination et l’intelligence sont donc à la base de tout ce qui contribue au confort, au bien-être et à la pérennité de la vie des hommes sur la terre.

De même, lorsque nous considérons que toutes les idéologies, toutes les croyances en quelques dieux que ce soit sont également les produits de l’imagination et de l’intelligence de l’homme, il faut bien admettre que l’homme ou l’être humain, de façon générale, est à tous les points de vue des êtres d’idées et de l’esprit.

Devant tous ces constats : à savoir que tout ce qui existe autour de l’homme actuellement à part des choses typiquement naturelles dont il ne peut pas inventer ou créer comme l’eau, l’air, les arbres, les plantes, les animaux, le soleil, la lune, la chaleur, le froid et également l’être humain lui-même, proviennent tous de l’imagination et de l’intelligence humaine.

Évidemment, il faut reconnaitre qu’il. y a très peu de gens qui sont capables d’admettre que les idéologies, les valeurs, les intérêts, les appartenances sociales, cultuelles et territoriales qui structurent nos multiples identités n’ont rien de naturel chez l’être humain.

Et en ce sens, lorsque certains s’accrochent et s’identifient à leurs possessions et ou à leurs croyances, leurs idéologies, leurs intérêts au point que celles-ci deviennent pour eux plus importants que leurs propres semblables traduit en quelque sorte que nous avons très peu évolué.

Bien sûr nous avons fait et réalisé quelques progrès si nous pensons de l’État de rien que nous nous sommes partis pour avoir autant de confort néanmoins, nous devons reconsidérer l’ensemble de ce que nous avons créé et la place que nous accordons à ces choses jusqu’à nous identifier à elles comme si nous avions fait tous ces biens-là dans le but de nous réduire à eux. C’est du non sens et il n’y a rien de logique dans et selon un tel processus aussi réducteur soit-il de tous les efforts intellectuels de l’homme.

L’être humain se doit de s’élever à un autre niveau mental et intellectuel. C’est-à-dire cesser de se considérer comme une simple matière que l’on doit toujours essayer d’entretenir avec toujours de nouveaux produits périssables. L’homme n’est pas seulement une matière, il est d’abord et avant tout esprit et intelligence de l’univers malheureusement tant qu’il reste à se considérer comme une simple matière périssable tant et aussi longtemps qu’il risque de se vautrer dans la matière qu’il se croît être condamné.

Nous pensons que nous devons être des loups pour nous-mêmes en poussant à des extrêmes limites nos haines, nos rages, nos colères, nos méchancetés comme si c’étaient des sentiments et des émotions naturelles chez l’être humain, ce sont des construits sociaux et psychologiques que nous avions appris à developper au fil des siècles et des milliers ou millions d’années.

Pour comprendre chacun de nos gestes et de nos actions violentes il faut voir le poids de nos identités, dont de nos intérêts que sont nos biens, nos réputations, nos privilèges, nos acquisitions, nos opportunités; de nos valeurs que sont nos éducations, nos cultures, nos religions, nos croyances, nos idéologies , nos philosophies; de nos genres, de nos origines ethniques, de nos appartenances culturelles et territoriales.

Dès lors que nous sommes capables de reconnaitre tout que tout ce que nous prenons pour nous definir, nous identifier et nous catégoriser provient de de notre imagination et de notre intelligence mais qui nous tire vers la plus petite expression de l’être humain que nous devons être, il nous nous est possible de détruire le petit homme qui est en nous et qui nous empêche de nous élever à notre état spirituel et mental que nous sommes tous appelés à être.

Le citoyen, le grand dirigeant ou homme d’affaires et savant qui détruit, qui tue, qui massacre, qui vole parce qu’il veut augmenter ou affirmer sa puissance, sa richesse et ses pouvoirs de façons gratuites c’est donc un petit humain qui n’est pas éveillé à la spiritualité et à l’intelligence intérieure de lui-même.

Texte écrit par Hermann Cebert

Votre commentaire

Choisissez une méthode de connexion pour poster votre commentaire:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.