
Avec l’assassinat du président Jovenel Moïse, les haïtiens savent de façon nette et claire que la minorité des arabes et des juifs qui sont pour la plupart nés en Haïti refuse le pays de se développer en utilisant tous les moyens dont ils disposent voire par la violence. Ce qui signifie, la grande majorité des haïtiens qui subissent cette violence n’a plus le choix que de renverser cet état.
Or, pour pouvoir renverser le statut de seule privilégiée des richesses du pays, il va falloir que cette minorité accepte et participe à la répartition des richesses du pays avec l’ensemble de la société. Évidemment, personne ne pourra leur dire d’aller ailleurs puisque c’est aussi leur pays. Voilà pourquoi et, la réalité actuelle est telle qu’elle invite chacun des haïtiens à se solidariser pour être fort et prospère ensemble.
Autrement, lorsque l’impatience du peuple aura été extrêmement galvanisé par les révélations qui seront faites concernant ceux qui sont impliqués dans la mort de Jovenel Moïse, les conséquences seront sans précédent. Comment peut-on imaginer, le pays de Haïti que nos ancêtre ont arraché par leurs sueurs, leurs sangs, et toutes les sortes d’humoiliations dans les champs de sucre, de café, d’indigo etc… soit devenu d’une part, un autre enfer pour nous depuis les cent dernières années et d’autre part, le pays des autres.
Ce n’est pas possible. Mieux encore, que tous les dirigeants qui veulent opérer des changements en faveur de la grande majorité soient toujours contrains à l’exile ou subir les rages et les colères violentes d’une minorité de Juifs et d’Arabe en complicité avec quelques dirigeants corrompus des grandes puissances dont les lobbys de cette minorité payent joyeusement le financement de leurs campagnes électorales dans leurs propres pays. Il y a quelque part une très grande injustice qui devait indigner l’humanité toute entière.
On fait donc, du tort aux haïtiens et, ces torts doivent être réparés avant que le peuple finisse par se faire lui-même justice. Nous n’en sommes pas loin selon les perspective de cette prise de conscience. Et je répète, avant que la grande majorité des haïtiens décide de se lever un bon matin de se venger contre tous ceux qui lui refusent le droit au bonheur, et à la poursuite de sa prospérité. Ceux qui doivent entendre entendent. Car, si ceux qui doivent entendre ne le font pas, ce qui devra arriver arrivera. Mais, étant optimiste de nature, je veux croire que tous les dirigeants qui ne souhaitent pas que le sang coule une fois de plus dans ce pays, qu’ils décident d’agir vite et maintenant.
Et, à ce propos, ce ne sont pas les forces étrangères qui viendront pour sécuriser les entreprises de la minorité arabe et juifs haïtiens qui empêcheront à la grande majorité de se révolter et de devenir extrêmement violente contre tous ceux qui ne font que paralyser le développement et le progrès de tous les haïtiens. Tout ce qu’ils feront s’ils décident de venir protéger cette minorité sous prétexte de sécuriser Haïti, ils ne feront que retarder l’expression de cette violence.
Toute intervention de coopération devra s’accompagner de très grandes transformations sociales et économiques en faveur de la grande majorité et non comme c’est toujours le cas, en 1994, en 1915. Non cette fois-ci, ce sera différent. Disons plutôt, elle doit être différente, n’importe quelle présence étrangère sur le sol d’Haïti. Croyez-moi, croyez-moi pas, tout étranger qui foule le sol de Haïti avec des intentions de maintenir le statu quo risque de voir des choses qu’ils n’auront jamais imagine de leurs vivants.
Je ne me prétends pas être un prophète et moins encore un prophète de malheur, mais l’avenir de ce pays risque de changer une fois de plus la face du monde. Car, ce qui se passe présentement en Haiti peut se produire partout en Afrique et en Amérique Latine, c’est-a-dire avec la même mosaïque culturelle de la classe économique de Haiti.
Par conséquent, si les chefs de gangs arrivent à comprendre la nécessité de s’unir et transforment leurs gangs en forces révolutionnaires pour cibler des ennemis communs, tout pourrait déboucher sur le massacre de plusieurs parmi les bourgeois haïtiens. Bien entendu, notre coté pacifiste espère que l’on ne tombe pas dans ces massacres.
En sorte que, toute force étrangère qui viendrait s’installer au pays ne viendrait pas pour sécuriser ou protéger seulement les riches. Le pays est actuellement un véritable baril de poudre que la moindre étincelle peut faire exploser à n’importe quel moment. Cependant, il faudrait bien que cette bourgeoisie accepte de calmer leurs voracité en faisant les efforts nécessaires pour que le pays se mette sur ses vrais rails de son développement et de son véritable progrès. C’est notre souhait. Mais la encore, tout est possible.
Par ailleurs, en observant la dynamique avec laquelle les chefs de gangs commencent à comprendre le développement des enquêtes sur la mort du président, il est fort probable qu’ils se transforment véritablement en forces et mouvements révolutionnaires. Or, si ces gangs se transforment en mouvement révolutionnaires de un, ils vont se protéger et éviter de se retrouver en groupes publiquement visibles, ce qui les rendront assez vulnérables. Toutefois, du fait qu’ils se seront transformes en corps et mouvement révolutionnaires, la population locale des bidonvilles pourraient adhérer très facilement à leurs mouvements. C’est ce qui semble se developper actuellement dans le pays.
D’ailleurs, la dernière conférence de presse, me semble-t-il que c’en était une, que Jimmy Cerisier alias Barbecue vient de donner apparemment en treillis militaires exprime clairement le changement d’orientation de tous les groupes de gangs qu’il a sous son contrôle. Il y a lancée des appels à l’unité de tous les groupes de gangs. Et si une telle unité se réalisé, d’un coté ils vont pouvoir se donner de véritables légitimités auprès de la population, mieux encore devenir des héros nationaux pour la grande majorité des citoyens et des masses populaires appauvries par cette sale bourgeoisie.
Dans ce contexte, la quasi totalité des bourgeois actuels risquent d’être forcés de quitter le pays. Diriez-vous que cela provoquera une fois de plus l’isolement du pays sur le plan international. Justement, une telle réalité, c’est que Haiti a toujours vécue depuis son indépendance puisque aucune puissance n’a été gentille avec la création de l’Etat d’Haiti. De façon contradictoire, diraient certains, le pays a besoin d’une certaine solitude pour se redéfinir en vue de penser son développement et son progrès. Tout cela, les prochains révolutionnaires doivent déjà le savoir. Et ce ne sera pas mauvais d’isoler le pays puisque cela donnera naissance à de nouvelles institutions, une nouvelle classe d’hommes et de femmes d’affaires typiquement haïtiens.
à suivre…
Hermann Cebert
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