L’heure de l’éveil et des éveillés, écrit par Hermann Cébert


En ce matin, 01-01-2021

Nous venons de changer le temps,

Une nouvelle année, de grands espoirs

Surtout, tous les espoirs nos espoirs

Un monde nouveau, un merveilleux monde

Notre monde merveilleux si merveilleux

S’ouvre enfin et désormais devant nous

Il est fondamentalement tout à nous.

Tandis que au loin,

Le long de ces derniers siècles

Nous avions été arrachés à nos terres

Comme des cadeaux de la providence

Exilés dans des lointains isolés

Loin de nos pères, de nos mères

De nos frères et sœurs et de nos amis

Réduits en souffrance dans les pâturages

De la civilisation occidentale pour son progrès

Dont nous gardons encore intacts

Les goûts amers dans nos corps,

Dans nos âmes et dans nos êtres.

En ce matin où tout est devenu possible,

Pas un chat qui miaule ni personne

Pour percevoir les rayons du soleil

Et de ce beau soleil naissant,

Ni ceux qui souffrent, subissent

Non plus ceux qui massacrent et détruisent.

Ce ne sont pas des nègres et des esclaves

Qui se réveillent et qui s’éveillent,

Ce sont des hommes depuis toujours

Qui étaient tous pris aux pièges falsifiés

Ô jour, Ô divin jour! jour nouveau désormais

Nous marcherons ensemble plus fiers

Que le soleil et les lumières elles-mêmes

Parce que nous sommes ce soleil

Et nous sommes aussi toutes les lumières

Les bruits de nos souffrances résonnent encore

À travers les torts de nos divisions dans nos chairs

Mais résolus comme jamais auparavant déjà

Du haut de nos espoirs, nous nous affirmons

Victorieux sur nous mêmes et par nous-mêmes

Il faut être libre pour penser soi-même par soi-même

Alors, nous sommes libres, nous nous sommes

Et puisque nous nous sommes enfin, nous existons

La tâche est colossale, cinq siècles à corriger et effacer

Des déchets de croyances et d’idéologies à nettoyer

Des tonnes de gravas culturels à pelleter et dégager

Des kilos de poussières à enlever sur nos savoirs et connaissances

Mais nous y arriverons ensembles tout sera simplifier

Même lorsque nous serons obligés d’éteindre par-ci par-là

Les feux d’oppositions, de moqueries et de contestations

Venus des nostalgiques qui ne verront jamais ce nouveau monde

Hermann Cébert