Comment les Blancs, les occidentaux ont toujours vu l’homme Noir et le continent africain, des réflexions s’imposent


Voici deux extraits de textes qui circulent sur internet et qui semblent conforter certains dans leurs opinions sur les Noirs alors que pour d’autres, ils devaient pousser les Noirs à revoir leurs manière de voir l’occident en commençant par s’occuper d’eux mêmes et de leurs intérêts afin que se termine définitivement toutes les formes d’exploitations qu’ils subissent dans le monde.

Évidemment, il y en a qui sont choqués par ces extraits de textes mais ils doivent comprendre que ce sont des textes que nous devons lire peut importe si ça fait mal ou non. L’essentiel c’est de faire un travail sur nous-même comme, trouver notre identité, trouver nos intérêts et les défendre comme ça droit puisque, c’est au moins ainsi que l’on pourra transformer les rapports entre la civilisation blanche et la civilisation africaine.

premier extrait associé à un

«J’ai voyagé à travers l’Afrique, je n’ai pas vu de mendiants ni de voleurs; j’ai vu des personnes avec de hautes valeurs morales et je pense que nous ne pouvons pas conquérir ce pays à moins que nous ne brisions/effacions la colonne vertébrale de cette nation qui est sa spiritualité et son héritage culturel…,

Par conséquent, je propose que l’on remplace son ancien système éducatif et culturel, ainsi quand les Africains penseront que ce qui vient de l’étranger et en particulier de l’Angleterre est meilleur que ce en quoi ils croyaient, ils perdront l’estime de soi, leur culture et ils deviendront ce que nous voulons qu’ils soient, à savoir une véritable nation dominée »

Deuxième extrait associé à pierre larousse celui dont le nom est associé avec le dictionnaire: larousse, petit larousse. J’espère que l’on cessera d’imprimer des dictionnaires larousse pour les donner aux jeunes écoliers et élèves Noirs.

Pierre Larousse, Article Nègre, Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle (1872):

«C’est en vain que quelques philanthropes ont essayé de prouver que l’espèce nègre est aussi intelligente que l’espèce blanche. Quelques rares exemples ne suffisent point à prouver l’existence chez eux de grandes capacités intellectuelles.

Un fait incontestable et qui domine tous les autres, c’est qu’ils ont le cerveau plus rétréci, plus léger et moins volumineux que l’espèce blanche, et comme, dans toute la série animale, l’intelligence est en raison directe des dimensions du cerveau, du nombre et de la profondeur des circonvolutions, ce fait suffit pour prouver la supériorité de l’espèce blanche sur l’espèce noire.

Mais cette supériorité intellectuelle, qui selon nous ne peut être révoquée en doute, donne-t-elle aux blancs le droit de réduire en esclavage la race inférieure ? Non, mille fois non. Si les nègres se rapprochent de certaines espèces animales, par leurs formes anatomiques, par leurs instincts grossiers, ils en diffèrent et se rapprochent des hommes blancs sous d’autres rapports et nous devons en tenir grand compte. Ils sont doués de la parole, et par la parole nous pouvons essayer de les élever jusqu’à nous, certains d’y réussir dans une certaine limite.

Du reste, un fait physiologique que nous ne devons jamais oublier, c’est que leur race est susceptible de se mêler à la nôtre, signe sensible et frappant de notre commune nature. Leur infériorité intellectuelle, loin de nous conférer le droit d’abuser de leur faiblesse, nous impose le devoir de les aider et de les protéger. »

Néanmoins malgré les controverses autour de l’originalité et l’authenticité du texte, nous choisissons de le publier pour plusieurs raisons.

D’abord parce qu’il traduit un état de fait des différents schèmes de pensées des occidentaux vis-à vis de l’Afrique et de tous les Noirs et les descendants Noirs ou afro-descendants. Ce, dans la même perspective du constat de Jean Fils-Aimé, (malgré certaines négligences de sa part concernant l’absence d’annotation de l’authenticité du texte qu’il a omise de mentionner dans l’une de ses émissions radiophoniques sur radio CPAM à Montréal. D’autant plus que cette citation est le nœud de son intervention) sur les moments de l’histoire entre l’Occident et l’Afrique (de la colonisation esclavagiste à la décolonisation, de la décolonisation à la néo-colonisation) rien a changé selon son constat.

Autrement dit, même si nous partageons les constats du Docteur Jean Fils-Aimé à propos des intentions avouées ou non de l’homme blanc et de l’Occident plus spécifiquement on peut, à partir des faits, confirmer les arrogances et le suprématisme qui se dégagent dans les actions et les comportements des dirigeants des pays occidentaux par rapport à l’Afrique, aux africains et aux peuples et pays afro-descendants en général.

Toutefois, nous ne pouvons pas ignorer nos parts de responsabilités que cela soit inclus ou compris ou non dans les stratégies de l’Occident vis-à-vis de l’Afrique et des Noirs en général.

Voilà pourquoi, nous devons procéder à la rééducation de nos peuples en réactualisant nos valeurs, notre culture, nos systèmes, nos philosophies qui nous rendaient nous-mêmes, mais surtout, exceptionnels depuis toujours. Par contre, dans cette même veine, nous ne devons pas nous-même affaiblir nos discours en omettant de dire la vérité ou de la contourner cette vérité puisque, ce n’est pas dans nos traditions de mentir, de falsifier, de comploter qui sont tous des œuvres des faibles que nous ne n’avions jamais été.

L’émission de Docteur Jean Fils-Aimée sur la radio de la communauté haïtienne de Montréal s’intitule, Lumière sur le monde est un très bon indicateur sur ce qui s’en vient de notre côté puisque nous nous allons offrir à tous les Noirs du monde entier le début de leur siècle de Lumière et cette lumière ne s’éteindra plus jamais parce qu’elle est la seule Lumière Noire qui éclairera tout l’univers. Certes, elle absorbera toutes les autres lumières parce qu’elle était avant toutes les autres lumière et que les autres viennent de cette seule lumière éternelle.

La deuxième raison qui nous pousse à le publier c’est la controverse elle-même qui semble avoir des buts où provocation et arrogance pourraient se mêler et s’y dégager de tous les côtés et de tous bords.

Par conséquent, nous estimons qu’il est encore plus intéressant de le publier car il serait à la base de très beaux débats dont certes, le réveils de certains vieux préjugés mais également de l’autre côté des prises de consciences qui, l’un et l’autre sont importants à l’aube d’un nouvel ordre mondial et surtout à l’aube de l’affirmation exceptionnelle des Noirs à travers le monde.

En fait, ce que je veux exprimer ici c’est que l’on soit raciste, suprématiste ou anti-raciste on peut se retrouver à travers ce prétendu discours. Néanmoins seul le débat est meilleur et donc nous avons choisi de le publier pour le débat qui pourrait en résulter. De même je trouve toujours négligent et à la limite malhonnête ceux qui se disent analystes et intellectuels qui ne décident pas de noter leurs réserves lorsqu’ils citent des textes ou des références aussi controversées.

Enfin, je publie cet extrait parce que j’en ai trouvé un autre, celui de Pierre Larousse qui complète l’extrait associé à l’Anglais mais qui ne semble de son cru. On y comprend un système d’exploitation tinté de pitié mais caractériel dans l’affirmation de la soi-disant supériorité.

Ensembles, ces textes nous édifient grandement sur ce qui est prolongé à travers plusieurs siècles dont ils crient actuellement au secours contre le Grand remplacement. Mai les tenants de ces victimisations occidentales oublient le rôle des bénéfices de l’esclavage dans les accomplissements actuels et de la domination de l’Occident. Lorsque nos ancêtres travaillaient dur dans le chaud et dans le froid, les ancêtres des occidentaux actuels planifiaient le monde que nous avons actuellement.

Dr Jean Fils Aimé: Dr JFA: Esclavage, Colonisation, Décolonisation, qu’est-ce qui a vraiment changé pour les Noirs?

Bonne lecture à vous tous.

Commentaire:

Hermann Cebert