Lorsque les hommes perdent leurs esprits,
Tout se mélange dans tout
Que les hommes ne savent plus
Où se tourner leurs yeux grands ouverts,
Que les inquiétudes s’accentuent,
Que les peurs envahissent les cœurs
Alors nous savons que nous vivons
Les derniers jours d’un ancien monde
La fin de ce monde est à nos portes
Les dieux doivent mourir et périr
Ils ne sont plus utiles et ne servent à rien
À ce moment précis, nous avons besoin
D’autres dieux et d’autres cieux
Car comme toujours, il nous faut des dieux
Et, dans nos chants et dans nos coeurs,
Nous disons ensembles et à l’unisson,
Pour que les dieux reviennent!
Qu’ils reviennent.
Ô vous les dieux,
Vous qui brilliez autrefois,
Vous les stars de la scène,
Acteurs, comédiens et chanteurs,
Vous qui nous faisiez rêver,
Artistes, peintres, dessinateurs,
Dramaturges, humoristes,
Cinéastes, metteurs en scène,
Pourquoi tombez-vous de votre piédestal
Pourquoi vous vous laissez emporter
Par les vagues et les flots?
Le monde s’écroule autour de vous
Ce sont le sacré et les établis qui tombent
Civilisés, civilisation et barbares
Nous sommes dans l’éternel retour.
Vous les dieux,
Levez vous, confessez vous
Je vous en prie, redressez vous,
Vous n’avez pas de temps à perdre
Il y a déjà un nouveau monde à créer,
Nouvel ordre a établir pour un nouveau monde
C’est vous qui êtes chargés de le mettre en branle
Cessez de vous morfondre dans vos chagrins
Dans vos petits soucis personnels humains,
Vous êtes des dieux!
Et, que font habituellement les dieux,
Ils veillent sur leurs adorateurs et leurs enfants.
Réveillez vous!
Le monde a besoin de votre
Disposition et de votre présence.
Les hommes, les femmes et les autres
Veulent recommencer à croire et à espérer
C’est à vous cette que charge a été confiée.
Maladies, pandémies, cynisme, corruptions,
Viol, violence, assassinat, homicide, patricide
Perte de confiance, abus et immoralités
Font loi dans nos sociétés.
Tandis que misères, isolement,
Dépression et racisme tuent par millions
À chaque jour.
Tout est à la dérive et en dérive
Sans gouvernail ni destination précise.
Le monde crève!
Et vous, que faites vous,
Pleurer sur votre sort
Lié à vos inconduites de toujours
N’êtes-vous pas aphrodite,
Dieux de la scène et du plaisir?
Le sexe, l’argent, l’ivresse et la beauté
Ne font-ils pas partie de votre réalité?
N’êtes vous pas de ceux
Qui se doivent de provoquer, déranger,
Déstabiliser les fondements de nos sociétés?
Ô, oui! Vous les dieux, dieux de toujours,
C’est votre réalité de sublimer l’humain
Par votre allure et par vos gestes.
Alors, pas de soucis, akouna matata!
Vivre la vie et profiter de la vie.
Voici votre refrain. C’est aussi votre leitmotiv.
Réveillez-vous! Et surtout, levez-vous
Pour redonner espoir et envie de vivre
Au monde qui vous entoure
Et qui vous adule.
Vous donc les dieux,
Le monde, dehors vous attend
Avec passion et ferveur
Pour reprendre confiance en lui-même.
Les gens crient avec euphorie
Pour vous aduler et vous admirer.
Vous les acteurs, les présentateurs,
Stars et comédiens,
Sortez les voir,
Les projecteurs sont allumés,
Les couleurs sont vives
Le décor est magnifique.
On veut vous voir,
On vous attend avec impatience.
Juste sortir de votre cachette,
Oubliez vos crises et surtout
Faites ce que vous savez faire
Mieux que quiconque.
Brillez de tous vos feux!
Nul ne peut le faire à votre place.
Vous êtes dieux, beaux et intelligents
Vous êtes des modèles de la société
Perfection incarnée jusqu’aux détails
Ceux qui tombent doivent se relever
Ceux qui peuvent se relever ce sont les dieux.
Permuter vos déboires avec joie et en joie.
Ridiculiser dramatiquement vos inconduites
Avec respect et élégance
libérez-vous de vos peurs et de vos échecs
Ignorez leurs poids sur vos épaules.
L’homme pardonne toujours, c’est son défaut
Dénonciation, accusation victimisation
Chacun cherche son heure de gloire
Envie, jalousie, méchanceté, haine
Me too, tout mis ensemble en paquet
La violence est sans précédent
Tout le monde est armée, prêt à dégainer
Les caméras sont les cellulaires-fusils
Les victimes sont de tous côtés de tous bords
Masque de la pandémie,
Virus aérosol, nuage dans l’air
Dépistage et test,
Propagation, contamination
Sang des noirs pour la sérologie
Race noire, peau blanche sang bleu
Bill Gates, Bill Clinton comme bienfaiteurs
Utilité et inefficacité,
Des valses politiciennes
Surtout des intérêts inavoués
Finance et pharmacologie se joignent
La politique aux mains d’hommes d’affaires
Tout ce qui sert à propager se propage
Le mensonge beaucoup plus que vérité
Le doute et les inquiétudes des citoyens,
Bal masqué, les masques du covid 19,
Hijab ou niqab, visages masqués
Le port devient obligatoire pour tous
Elles doivent en rire
Ces femmes musulmanes
Qui revendiquaient hier encore
Le port de leurs voiles islamiques
Mais que l’on refusait leur droit au travail,
Tout a son revers
Les folies sont saisonnières
Surtout, elles sont relatives.
Quelle ironie du sort
Les cadavres sont nombreux
Des innocents immigrants deviennent anges
Une fois la vague passée, on les abandonne
1720, 1820, 1920, 2020,
Ce sont toutes les années
De pandémies mondiales,
Tremblement de terre, tsunamis,
Éruptions volcaniques
On en a eu, nous en aurons toujours
Des catastrophes naturelles et humanitaires,
Guerres civiles, tragédies humanitaires,
Donald Trump USA, Bolsonaro au Brésil
Crimes contre l’humanité peuple abandonné
C’est exactement ce qui caractérise
La méchanceté des êtres humains.
Confinement et déconfinement
Où sont passées
Les entreprises de planification?
Le monde a besoin de respirer
Et du temps pour rire.
Mourir de la pandémie ou mourir de faim,
les choix sont évidents.
Pas de vaccins, ni de médicaments,
Produits naturels sont efficaces
Très abordables et disponibles
Le doute s’y loge dans les détails
C’est l’essentiel de la catastrophe.
Les vieux meurent, laisser les mourir
D’abord et toujours, avant tout l’économie
Vous avez dit, blacks lives matter,
Disons plutôt All lives matter.
La vie de tous est important
Tout un chacun est important
Noirs blancs latinos,
amérindiens asiatiques
Arrêtons le profilage racial et facial
Cessons les brutalités policières.
Mettons fin aux violences policières
Identifions les policiers criminels,
Listons-les et dénonçons-nous les,
Reconfigurons la composition
Des groupes des jurés et
Rendons-nous compte de ces tragédies
De nos responsabilités juridiques et pénales.
Rendre justice à qui de droit
Nous devons être tous égaux en droit
Un revenu minimum descent à chacun
Tous les milliards dépensés pour le covid-19
Montrent que tous les moyens sont là
Pour régler les injustices sociales et économiques
Le monde actuel tel qu’il est
Doit disparaître et nous devons l’aider
À disparaître le plus vite possible.
Il a besoin de nouvelles valeurs et
De nouvelles morales
De nouvelles consciences
De nouvelles raisons
Pour un nouveau monde, un autre monde
De nouvelles idées et de nouvelles institutions.
De nouveaux droits et
De nouvelles responsabilités,
C’est notre rôle et notre devoir
Détruire ce qui est désuet et caduque.
Il y a des gens qui avancent trop vite
Et d’autres qui trainnent en arrière,
À nous de donner le rythme à suivre
D’aider les uns et les autres
Et tous les deux en même temps
Le monde a besoin de nouvelles couleurs,
De nouvelles architectures et de géométries
De nouvelles peintures, de nouvelles formes
De nouvelles structures et de constructions
Hélas, ce monde ne peu plus nous les offrir
Il est dépassé, il n’a jamais été pour nous tous
Il est raciste et racialisé, il se doit de disparaître
Vous avez dit racisme, pas seulement,
Il y a également une racialisation
L’ordre mondial se veut blanc
Ils ont fait croire la même chose
Pour le développement et le progrès
Ce qui transfigure les systèmes mondiaux
Qui se voulaient universaux.
Voilà ce qui dérive l’ordre déclinant actuellement.
Avez-vous vu et tout compris
Les détails de mes tableaux de peinture
Je vous invite de l’autre côté de la rive
Je suis déjà dans un autre ordre, un autre monde
Vous êtes tous conviés, on va le faire ensemble.
Hermann Cebert
(artiste peindre, poète, blogueur)
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