En tant qu’observateur avisé du monde actuel et ayant un peu de recul par rapport à tout ce qui se passe actuellement dans le monde, je veux me permettre d’essayer de partager mes inquiétudes et mes doutes par rapport à la globalisation et à la généralisation du mouvement des jeunes du monde entier pour la dignité de l’homme et surtout contre le racisme le plus abjecte en Occident.
En effet, je ne saurais pas non plus garder le silence devant un tel défi que la jeunesse du monde entier semble vouloir résoudre parce qu’étant donné c’est un problème lié à la vision occidentale du monde. Je salue donc le courage et la volonté de tous les jeunes du monde entier et qui semblent se dégager dans la démarche de tous les jeunes occidentaux.
Cependant, je ne puis m’empêcher de relever certains grands défis auxquels le mouvement devra répondre pour atteindre ses objectifs et surtout, pour régler une fois pour toute un vieux démon que les occidentaux gardaient cacher dans leurs fonds tiroirs celui du racisme d’une petite minorité de blancs en Occident qui ne croient pas que le monde a complètement changé et qu’ils doivent laisser tomber leurs vieilles mentalités arriérées du 15ième siècle.
Parmi les grands défis oque les jeunes auront à résoudre pour pouvoir faire avancer leurs luttes contre le racisme et les préjugés en général il y a :
Le rôle des médias traditionnels qui sont encore contrôlés par quelques racistes, le leadership du mouvement, le mouvement dans chacun des pays occidentaux et dans certaines régions donc des mouvements locaux propres à chaque pays et à chaque région, la fédération des actions à mener au niveau global et de commun accord, les stratégies pour changer les mentalités car le racisme est avant tout une construction culturelle; la stratégie et les stratégies à utiliser pour faire avance la lutte mais surtout pour dénoncer les racistes qui sont incrustés dans les structures des institutions sociales, structurelles comme le théâtre, le cinéma, la musique, économiques comme dans les entreprises et les grandes compagnies et politiques du mouvement.
Évidemment, les jeunes peuvent utiliser les mêmes stratégies de dénonciations des luttes des gais et lesbiennes qui ont donné de très bons résultats jusqu’à présent c’est-à-dire dénoncer les racistes et les cas de racisme partout dans le monde, avoir des organes de communication et de leurs propres presses et réalisation de plusieurs congrès régionaux et le congrès mondial. Bref, le mouvement et touts les jeunes qui endossent cette cause noble et juste doivent mieux s’organiser un peu partout dans le monde afin d’imposer de véritables changements dans les rapports entre les êtres humains Ils y arriveront j,en suis sûr.
Nous ne devons pas ignorer non plus que cette lutte est peut être circonstancielle et qu’elle pourrait ne pas durer dans le temps à moins que de grandes figures émergent pour permettre à ce que chacun devienne ambassadeur de l’ensemble de ces revendications. Ceci dit, selon notre constat, depuis les cinquante dernières années, les médias traditionnels ont été les principaux obstacles à toutes les luttes sociales et politiques des groupes minoritaires en occident. Évidemment, ce ne sont pas vraiment toutes les luttes sociales car, il y a celles qu’ils ont laissées ou qu’ils ont favorisées comme celles des droits des femmes et celles des gais et lesbiennes ou encore celles pour la légalisation de la marijuana.
Néanmoins, les luttes des droits des noirs et celles des groupes défavorisés et anticapitalistes n’ont jamais eu les faveurs de cette presse traditionnelle. Pourquoi un tel refus et pourquoi un manque flagrant d’intérêts pour ces groupes et ces catégories sociales et économiques. De même, comme nous l’avons bien circonscrit les médias traditionnels et les réseaux sociaux qui sont jusqu’à présent inconciliables posent des contraintes sévères au succès même du dit mouvement pour la dignité de l’homme. En effet, il faut reconnaître que les médias traditionnels sont des conservateurs car ils s’accrochent aux groupes dominants de la société et au sein même de cette presse il y a une promiscuité sans égale qui y règne dont le commérage et l’héritage des parents aux enfants. C’est le parrainage journalistique.
La lutte pour la dignité de l’homme que les jeunes mènent actuellement un peu partout dans le monde avec les manifestations pacifistes présentent plusieurs faiblesses et qui pourrait forcer à un abandon ou à de véritables essoufflements de la lutte sur le moyen que sur le long terme. Évidemment, il faudrait que la mondialisation et la globalisation du mouvement soit capable de produire des chaînes de mouvements uniques partout tout en se fédérant à partir de leadership centrale. Mais c’est une espérance qui pourrait engendrer sa propre réalité technique et politique. Nous sommes à ce point que personne ne peut prédire.
Évidemment , c’est merveilleux de voir autant de jeunes supporter la cause des noirs partout dans le monde néanmoins ce sont les noirs eux-mêmes qui doivent faire avancer leurs luttes en exigeant justice pour les crimes crimes subis, des réparation pour les torts subis et qui ont fondé le progrès et le développement de l’Occident et enfin Réconciliation afin que l’harmonie puisse régner enfin entre les blancs et les noirs.
Bien entendu, le racisme c’est une culture, c’est un état d’esprit que seule une nouvelle culture, de nouvelles mentalités dont font preuve actuellement les jeunes sans distinctions sociales, de races ou de classes sociales sont capables de changer. L’espoir est en eux et ils montrent clairement qu’ils peuvent aller plus loin que nous n’avions jamais été jusqu’ici. C’est-à-dire élever les homme et la conscience des hommes.
Certainement, il n’y a pas encore de leadership global et intégré qui rassemble toutes les revendications de tous les jeunes dans le monde. Pas plus, non plus qu’il y a de direction définie. Bien entendu, en tant que lutte spontanée et mouvement d’indignation donc très émotionnelle qui semble exprimer beaucoup plus le ras-le-bol du confinement de la pandémie la coronavirus et loin d’offrir de véritables réponses à la problématique du racisme et de la culture qui le maintient en Occident. Ainsi, entre les faits de la coronavirus et les problèmes de leadership du mouvement tout comme les menaces de récupération par des groupes divers et non légitimes, un véritable doute tend à nous pousser à formuler plusieurs doutes et d’incertitudes concernant les supports qu’il puisse bénéficier en dépit de la mondialisation qu’il prend.
Évidemment, il faudrait que la mondialisation et la globalisation du mouvement soient capable de produire des chaînes de mouvements uniques partout tout en se fédérant à partir de certains leaderships centraux. Mais c’est une espérance qui pourrait engendrer sa propre réalité technique et politique. Nous sommes à ce point que personne ne peut prédire.
Ainsi, entre les faits de la coronavirus et les problèmes de leadership du mouvement tout comme les menaces de récupération par des groupes divers et non légitimes, un véritable doute tend à nous pousser à formuler plusieurs doutes et d’incertitudes concernant les supports qu’il puisse bénéficier en dépit de l’ampleur mondial qu’il prend.
De même, comme nous l’avons bien circonscrit, les médias traditionnels et les réseaux sociaux qui sont jusqu’à présent inconciliables posent des contraintes sévères au succès même du dit mouvement pour la dignité de l’homme. Les groupes antiracistes se doivent de mieux s’organiser pour mener à terme leurs luttes contre les extrémistes suprématistes qui agissent dans l’ombre. Ils ne peuvent que compter sur eux-mêmes et à ce propos, on a qu’à commencer à observer le manque d’intérêt que leur porte déjà les médias traditionnels et le nombre de reportage et de discussion sur les enjeux du mouvement pour la dignité humaine.
Si le mouvement pour la dignité humaine enclenchée par l’assassinat de George Floyd se multiplie à l’échelle mondial par des jeunes de divers horizons et de culture différente , aucune organisation ne semble pour autant prendre forme et de fait, fait apparaître une véritable faiblesse du mouvement qui, malgré toutes les bonnes volontés pourrait s’étaler sur plusieurs années voire des décennies.
En revanche, de l’autre bord, les mouvements suprématistes qui ont toujours été bien organisés continuent à s’organiser et à recruter un peu partout sans oublier leurs campagnes de propagande qu’ils ne cessent de multiplier sur les réseaux sociaux.
Évidemment, les groupes suprématistes agissant dans l’ombre ne dévoilent pas leurs stratégies de leurs actions au grand jour tout indiquée en suivant leur discours conservateur qui s’articule autour de la peur et de la haine semble annoncer des actions de leur encore plus violentes. D’ailleurs les groupes racistes parce qu’ils ont pu bénéficier des centaines d’années d’expérience et surtout de tolérance de leurs gouvernements structurellement et idéologiquement racistes se trouvent dans tous les secteurs et dans tous les aspects étatiques occidentaux.
Nous espérons que les dirigeants occidentaux qui habituellement appuient dans l’ombre certains mouvements suprématistes en Occident montrent leurs véritables positions par rapport au racisme dégoûtant en déclarant ces organisations illégales jusqu’à les démanteler un peu partout dans le monde avant que ces derniers commettent des actions plus criminelles contre les personnes racisées.
S’ils semblent faire silence publiquement et à ciel découvert dans les coulisses et surtout sur les réseaux sociaux ils deviennent de plus en plus violents et menacent d,engendre des guerres civiles afin d,exterminer tous les autres groupes qui sont racisés. Ils propagent la haine à travers des discours de peur de se faire remplacer par les autres alors qu’il n’y a aucune menace du genre dans le monde. Il y a une violence extrême sur les réseaux sociaux et il suffit d’avoir un nom occidental pour les visiter et se rendre compte combien ils recrutent actuellement des personnes innocentes qui risquent de devenir très violents. La violence nous guette et ce sont les dirigeants qui doivent prendre les bonnes mesures pour empêcher des carnages dans le monde.
à suivre…
Hermann Cebert