Aucun palier des différents gouvernements n’a pensé à offrir aux agents de sécurité un quelconque support financier, ou une prime voire, également une véritable augmentation de leurs salaires.
Évidemment, même si les agents font partie des services essentiels ou bien qu’ils se retrouvent sur la première ligne avec tous les risques que cela comporte surtout en face des cas de personnes difficiles ou qui sont atteintes de la maladie la coronavirus, ils ont été complètement oubliés par tous les politiciens du fédéral, en passant par le provincial et le municipal.
Pourquoi un tel oubli ou encore, un tel abandon de la part de tous les dirigeants politiques?
Même si nous n’avons aucune réponse toute faite, plusieurs indices cependant nous permettent de réfléchir à quelques causes possibles ou probables du choix de tous les politiciens de ne pas intégrer les agents de sécurité parmi les bénéficiaires de toutes les mesures d’urgence.
En effet, si nous pensons à la composition et au poids politique des agents de sécurité qui se trouvent dans ce secteur, ainsi que les responsables des organisations syndicales qui habituellement défendent ces travailleurs, tout semble indiquer et confirmer par la même occasion les raisons pour lesquelles les agents de sécurité se retrouvent à être très négligés par les politiciens, par leurs syndicats et également par les agences qui les embauchent.
En ce qui concerne les politiciens, je veux croire qu’il s’agit d’un simple oubli. Un oubli qui exprime leurs manques d’intérêts pour les agents de sécurité. Cependant, on ne cesse de saluer les services essentiels pour leur travail et leurs contributions contre la propagation de la pandémie. J’espère néanmoins qu’il n’est pas trop tard pour corriger cette injustice sociale et économique contre les agents de sécurité.
Par ailleurs, qui peut nous dire que les politiciens ne sont pas au courant d’une pétition qui circule sur internet où le syndicat des agents de sécurité demandent une augmentation de 2$ pour les agents. Bien entendu ces deux dollars sont nettement insuffisants par rapport aux véritables revendications des agents de sécurité mais c’est une démarche de leurs syndicats.
Pendant que je mentionne les syndicats qui s’occupent des agents de sécurité, entrons tout bonnement dans ce débat et de la représentation de ces syndicats.
En effet, si la grande majorité des syndiqués en sécurité sont des immigrants, par contre, les conseils d’administration de ces syndicats sont dirigés par des québécois et malheur à celui qui voudrait faire partie de ce petit groupe de défenseurs des droits syndicaux.
Il n’y a aucune place disponible pour les immigrants dans ce petit club sélect. Et selon certaines rumeurs qui circulent concernant les organisations syndicales, la grande majorité des ces défenseurs syndicaux ont des liens trop étroits avec les agences de recrutements.
Autrement dit, non seulement les syndicats qui s’occupent des agents de sécurité ne sont pas intéressés à défendre un haut niveau de salaire pour leurs membres mais qu’ils pourraient ne pas avoir grands intérêts à ce que les améliorations soient faites en faveur des agents de sécurité.
Et, à ce propos, s’ils sont de bons dirigeants qui veulent défendre les droits de leurs membres, qu’ils se mettent au travail dès maintenant. En tout cas j’espère qu’ils se mettent à travailler d’abord pour leurs membres.
De même j’espère que les contributions syndicales servent un jour à enrichir leurs membres et non seulement les dirigeants syndicaux tout en ouvrant les comités directoires aux immigrants aussi. Et le jour où les latinos, les asiatiques, les arabes et les noirs seront admis dans ces petits cercles fermés du monde syndical, peut-être les syndicats commenceront à s’occuper de leurs membres.
Les agences de sécurité ne défendent pas non plus leurs employés bien que ces derniers temps on a pu constater un ensemble de sous système d’agence qui se multiplient et qui enrichissent leurs propriétaires sur le dos des immigrants et sur le dos de jeunes québécois.
Non seulement on fait de la sous-traitance mais de nos jours, on fait de la sous-sous-sous-traitance. C’est-à-dire, qu’il y a une première agence qui embauche, une deuxième qui embauche pour la première et une troisième qui cherche les offres d’emplois des deux premières agences.
En langage clair, on paye une agence pour nous transmettre les offres d’emplois d’une agence qui embauche pour une autre agence qui recrute vraiment. Ce sont des services qui peuvent coûter à des immigrants de 500.00$ à 1500.00$. Ce qui n’a aucun sens puisque toutes les offres d’emplois devraient être disponibles pour tout le monde. Il y a beaucoup d’abus dans ce secteur, j’imagine qu’il doit y avoir plusieurs cas de mauvaises représentations qui se soient rendues devant la police et la justice à moins que les gens exploités se taisent. D’ailleurs, et l’on se demande comment se fait-il que les immigrants vivent dans les quartiers pauvres et comment se fait-il qu’ils vivent dans une certaine promiscuité lorsqu’ils sont sauvagement exploités.
Trouver l’erreur. Je pensais que travailler était un droit, c’est devenu maintenant un certain haut privilège ici-même. Ça n’intéresse personne. Ce ne sont pas des emplois biens payés, on les défend pas.
Enfin, On nous a même rapporté des cas où les agences refusaient de négocier les augmentations pour leurs agents auprès de leurs clients qui habituellement sont prêts à accorder de bien meilleurs augmentations de salaires. Malheureusement, ces agences ou leurs représentants ou encore leurs directeurs de comptes ne connaissent pas le travail et la valeur du travail que offrent leurs employés chez leurs clients.
Alors comment voulez-vous que les mêmes agences qui reçoivent habituellement le double de ce qu’ils payent leurs agents revendiquent ou présentent de bons arguments pour exiger des augmentations pour leurs propres employés.
Là encore un certain commérage semble régner dans les agences de recrutement et malheur à celui qui ose se permettre de les expliquer la qualité des services offerts par les agents à leurs clients. Et j’imagine le nombre d’abus qui font loi et qui impose l’omerta dans ce secteur d’activité.
à suivre…
Hermann cebert
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