Y aurait-il en Occident des tests et des essais cliniques à partir des stratégies de dépistages de la maladie la coronavirus? À la recherche d’un humanisme au dessus de tous les soupçons


Si je commençais cet texte en intégrant des termes comme l’empathie, l’humanisme, la solidarité, tous dans la même phrase pour parler de la politique, de l’économique, de la civilisation, vous me diriez que j’embrasse un peu trop de termes qui ont des portées trop vastes et donc, je devrais me limiter à développer un ou deux tout en m’assurant de bien élaborer mes propos. Évidemment vous auriez raison de m’inviter à me confiner à l’intérieur de mon dispositif discursif afin de ne pas m’égarer dans toutes les directions et surtout de respecter un certain protocole.

Jamais auparavant on a été si habile à donner à la politique ses plus beaux scénarios lorsque des grands intérêts sont en jeu et surtout, lorsque c’est toute une civilisation qui, à son paroxysme se retrouve en face d’elle-même. En effet, devant les menaces que représente la coronavirus, les occidentaux affrontent leur plus vieux et horrible monstre qu’est l’effondrement même de leur civilisation. Bien sûr, ils ont déjà connu la fin de l’empire romain, ou encore l’échec du projet nazi de dominer le monde. Néanmoins, c’est maintenant qu’ils commencent un véritable tournant dans leur contrôle du monde. Ils seront désormais en face de la Chine et plus tard en face de l’Inde. Par conséquent, actuellement, ils sont en train de prendre toutes les mesures qui vont à l’encontre de leur propre idéologie, leurs propres systèmes de pensée voire, leurs propres valeurs fondamentales qui sont sont le capitalisme, le libre marché et la libre circulation des biens et des marchandises et qui les plaçaient sur la première ligne des donneurs de leçons.

Hélas, pour survivre, qu’est-ce qu’ils ne seront pas capables de faire, quitte à piétiner les autres. Et dans cette veine, je pense surtout aux besoins actuels de trouver un remède, un vaccin, ou tout simplement un médicament pour bloquer ou arrêter les ravages de la coronavirus. Bien entendu, comme nous le ferons remarquer plus loin, est-ce vraiment un remède qu’ils cherchent ou tout simplement, les profits à réaliser avec un vaccin contre cette pandémie? Les paris sont lancés. Pourquoi les petits pays comme Madagascar ou la Guinée ou n’importe quel autre petit pays ne pourra jamais trouver le vaccin pour la coronavirus? Une bonne question de la vision cachée de la civilisation occidentale? Voyons voir.

Pour commencer demandons-nous, si les testes de sérologies ne sont-ils pas plus importants que les dépistages qui se font actuellement ou encore, si elles ne priment pas sur les dépistages eux-même et eu égard aux grands intérêts et aux grands enjeux que représente la découverte d,un tel vaccin?

Évidemment, étant donné les difficultés à trouver des cobayes ou des volontaires ou à cause d’une certaine vieille réalité culturelle incrustée dans la vision occidentale de l’humanité, les occidentaux ne seraient-ils pas prêts à utiliser les formules des tests pour profiter de faire d’autres expérimentations? Sans formuler nous mêmes les réponses à ce genre de questions, nous savons très clairement que tout est possible et puisque tout est possible nous devons toujours nous méfier des intentions des autres surtout lorsque nous ne sommes pas à la table des planifications.

Tout est mis en scène et, la question que l’on pourrait se poser serait celle-ci: Que ne ferait pas une civilisation pour se protéger ou pour affirmer sa supériorité sur les autres? Dans cette perspective, par le fait d’arriver seulement à formuler cette question et ce questionnement, la débat doit s’ouvrir. Car, nous sommes dans un monde, et surtout sous un régime mondial impérialiste et totalitaire qui est incapable de se donner des limites étant donné les enjeux qui lui sont inhérents et qui sont les volontés de puissance et de la domination du monde. Évidemment tout régime totalitaire procède à l’atomisation des individus et au niveau international, nous l’aurions comme l’atomisation des États et à l’intérieur de ces États de telle sorte que chacun puisse attendre son tour de se faire détruire par le régime avec des strates d’anéantissements dont chacun participe et collabore par la force des choses.

À ce propos, c’est à l’intérieur des sociétés que les atomisations s’exagèrent puisque les sociétés se stratifient en plusieurs catégories sociales allant des intérêts, des identités et des valeurs voire ethniques et idéologiques empêchant les uns les autres de se fraterniser voire d’être solidaires ou encore de se défendre les uns les autres. Et du coup c’est chacun pour soi et personne pour personne. Ils sont tous divisés et de fait, incapables de s’unir pour lutter ensemble.

Par ailleurs, sur quoi s’unir et par où commencer à l’intérieur d’un univers où tout est faux et donc personne ne peut s’articuler autour des intérêts communs vu que les engrenages du système d’information mondial est totalement contrôlé par des intérêts de ceux qui profitent même de ce système.

Et, à ce niveau, on a qu’à regarder et écouter les discours ambiants pour se rendre compte à quel point tout est passé sous silence d’autant que tout est lié par des mécanismes et des structures propres au système lui-même. Et c’est de loin que l’on doit se placer pour pouvoir observer ce qui se fait à l’intérieur même du système. Les promiscuités sont telles à l’intérieur du système que tout ce qui semble se détacher de ce même système est pourtant son propre mécanisme de défense.

Autrement dit, si dehors étant, on semble penser ou voir qu’il y a nette séparation et donc pas d’intérêts communs, dans les faits ce sont les branches d’un même système. Dès lors, on pourrait comprendre, les apparences de contradictions et les apparences d’oppositions ne sont que des décors qui travaillent pour la consolidation du système lui-même.

Ainsi donc, toutes les informations sont compromises parce que ce ne sont pas de vraies informations qui sont disponibles à tous. Voilà pourquoi, lorsqu’il n’y a plus de doute, que les journalistes, les penseurs, les chercheurs et les universitaires ne peuvent pas poser de vraies questions parce qu’ils y participent à la machinerie même du système, que l’on ne pose plus de question sur les agissements des autorités et de nos dirigeants en général dans une société, il faut cesser de s’informer car toutes les informations qui sont disponibles ou qui peuvent être disponibles sont contaminés par les idéologies et les visions qui les offrent. Et en tant qu’immigrant, en tant qu’étranger, on peut facilement être les victimes des mauvaises informations qui nous concernent et qui peuvent même nous utiliser pour nous pousser à lutter contre nous.

Actuellement, nous en sommes forcément là. Pour ce qui concerne les informations disponibles donc, ce sont des informations de propagandes, de contamination de l’intelligence humaine. Et dans de telles conditions, tout ce qui reste aux honnêtes citoyens c’est de réfléchir eux-mêmes sur leurs propres situations et leurs propres conditions d,existence et d’être Ce, par eux-mêmes pour eux-mêmes, sur les enjeux, sur les problèmes qui les concernent.

Un autre aspect non moins important c’est le rôle et l’importance de la culture dans les propagandes politiques et sur le déterministe sociétal lui-même sur les autres aspects du vivre ensemble des collectivités humaines. Bien entendu, puisque les cultures sont beaucoup plus souvent au dessus de notre humanisme ou de tous nos humanismes parce quelles sont directement liées et définies par nos intérêts, nos valeurs et nos identités culturelles, historiques, sexuelles, ethniques etc… il doit y avoir des liens cachés et inavoués entre les positions que nous adopterons ou envisageront pour formuler nos choix et de fait choisir.

À titre d’exemple, je pense au massacre des juifs par le régime nazi et l’accusation des haïtiens comme porteurs du VIH Sida. Ce sont deux situations regrettables et désastreuses qui étaient fondées sur le racisme et qui nous permettent de bien comprendre les préjugés et les visions suprématistes qui dominent notre monde et qui également définissent nos rapports humains ainsi que notre système d’humanisme. C’est donc une bien malheureuse limitation de notre humanisme. Or, en tenant compte des différentes limitations de nos humanismes, tout semble possible pour l’être humain et donc, il ne se donne aucune limite en réalité puisqu’il décide de ce qui est bon ou meilleur pour lui et à la limite pour ses proches, pour sa propre société et pour sa propre race dont tout cela, sur la base de sa propre réalité. Voilà pourquoi, on peut s’attendre à n’importe quoi de l’homme sans s’étonner. Et en ce sens, il peut réaliser du meilleur au pire. Quitte à détruire pour survivre. C’est ce qu’il fait habituellement bien sûr.

Toujours en ce qui concerne la libre circulation des informations et disons le, les très bonnes informations nécessaires lorsqu’elles ne sont plus disponibles , il y a violation des droits à l’information. D’ailleurs, en absence d’informations vraies et véridiques tous les droits à l’information sont tombés et donc sont violés. Ce qui y circule comme informations dans la société c’est de la propagande et toutes les propagandes sont toxiques pour l’intelligence humaine.

Évidemment, on peut soi-même être complice de son endoctrinement, de son assujettissement et de sa propre soumission. Dans ce cas, il faut bien éviter d’avoir la peau trop sensible pour ne pas réagir trop vite et de la mauvaise manière. Surtout lorsque l’on est attaqué dans son essence et dans ses tripes. À ce propos, je pense à une très jeune femme haïtienne, qui sans avoir pris le temps de bien réfléchir aux tenants et aux aboutissants de la propagande contre les communautés haïtiennes s’était mise sur YouTube à défendre les haïtiens.

Très certainement sa démarche est très noble de défendre sa propre communauté. Cependant, si l’on ne prend pas assez de temps pour bien réfléchir les enjeux en question, nous risquons de faire exactement ce que l’on attendait de nous. Autrement dit, nous pouvons contre nous-mêmes prendre position et du coup ce sont nos positions qui sont en soi la propagande recherchée. Oui, tout naturellement, nous pouvons faire circuler une information sans nous rendre compte tout en étant de bonne foi.

Voilà pourquoi, j’invite mes frères et sœurs haïtiens et haïtiennes à bien peser leurs positions et surtout à bien réfléchir avant de faire des sorties publiques puisque les pièges que l’on nous tend habituellement ont besoin de notre complicité pour atteindre leurs objectifs. Soyons prudents et soyons vigilants. Tout est scénarisé, et nous jouons dans des films dont nous ignorons nos rôles et nous ne savons mêmes pas quelles sont nos répliques et à qui s’adressent nos répliques.

Voici l’histoire scénarisée de la propagande contre les communautés haïtiennes de Montréal Nord. Suivez très bien mon regard pour ne perdre un pouce de la vérité concernant les propagandes qui veulent faire croire que les gens de la communauté haïtienne de Montréal-Nord soient plus contaminées dans la grande région de Montréal.

Et notez bien les chiffres qui se donnent régulièrement sur la contamination, le nombre de morts et le nombre de personnes rétablies de la coronavirus. En effet, en pensant à cette campagne, il faut bien garder à l’esprit que plus de 90% des personnes décédées dans la grande région de Montréal arrivent des centres hospitaliers des soins de longue durée, des résidences pour les personnes âgées et non à domicile ou dans les quartiers en général. Comment se fait-il que se soit les communautés haïtiennes qui soient d,abord visées.

Évidemment, nous savons très certainement que les communautés haïtiennes de Montréal Nord travaillent pour des salaires très bas en sécurité, comme préposés aux bénéficiaires et dans les entretiens ménagers Tout comme, ils sont nombreux à être dans le taxi dont on se rappelle très bien les politiques du gouvernement actuel contre ce secteur. Donc, on a de fortes possibilités que notre communauté soit touchée directement. Cependant, et c’est là toute la question fondamentale, c’est dans centres pour personnes âgées qu’il y a plus de morts. Tout aussi vrai, les haïtiens ne voyagent pas en Chine et lorsqu’ils voyagent ils s’en vont aux État-Unis et en Haïti dans la plupart des cas. Pourquoi sont-ils alors ciblés?

Lisez ce qui suit comme scénario et mis en scène de l’accusation et de la grande campagne de dépistage dans la communauté de Montréal-Nord et ne pas surtout oublier les menaces qui sont faites sur cette communauté.

Un beau jour l’un de vos vedettes tombe malade, je pense surtout à Georges Laraque, il a attrapé un virus, le plus contagieux qu’il soit, il fait les manchettes de tous les journaux et télévisions, tout souriant dans une salle d’urgence, que personne n’a accès bien entendu, il n’y aura pas de remèdes ou de vaccins contre la corona virus, avant au moins 12 à 18 mois, mais il s’en sort comme par magie.

Avez-vous compris quelque chose ? Moi non plus. Quelques jours plus tard, le virus fait rage au sein de votre communauté et c’est la grosse et grande campagne de dépistages.

Aimez-vous les films d’Hollywood et le grand drame d’Alfred Hitchcock, je le savais, alors voilà vous êtes bien servi. Mieux encore, l’une de vos politiciennes a été acclamée pour diriger l’un des plus vieux et plus grands Partis politiques du pays. Elle sera dans l’opposition et elle aura à parler… J’ai dit qu’elle aura à prendre la parole, non pas vraiment, elle a été acclamée pour se taire et surtout pour pouvoir justifier les essais qui se feront sur vous, quels essais madame, les essais cliniques et plus particulièrement la sérologie.

Nous sommes devant des contraintes structurelles et administratives profondément mécaniques et culturelle mais pourtant contenues par une soi-disant éthique. Plus tard on choisira, choisir dit également préférence et donc discriminer. On déjà eu des cas en Europe, plus particulièrement en Espagne, en Italie et en France où les responsables de la santé publique ont dû choisir en fonction de l’âge des personnes atteintes de la coronavirus pour offrir des soins dont le masque et les appareils respiratoires. On pourrait toujours procéder ailleurs de la même manière.

Qui dit le contraire? Rappelons que les quartiers populaires et donc les quartiers pauvres sont habituellement les zones où les immigrants y vivent en Occident car ce sont des gens qui travaillent dans les secteurs de premières lignes. Il y règne une certaine promiscuité qui est due à la fois à leurs conditions salariales mais également à cause de certaines discriminations dont-ils sont victimes.

C’est donc en complicité avec les mauvaises politiques sociales des dirigeants occidentaux qu’il arrive que la grande majorité des personnes issues de l’immigration se retrouvent dans les quartiers les plus pauvres et qu’elles y vivent l’un sur l’autre avec très peu d’infrastructures. Par contre quand vient le temps de les prendre pour des boucs-émissaires, on évoque des problèmes de culture communautaire chassant toutes les formes de vérité sociale.

Évidemment, rien de nouveau sous le soleil, certains discours ont la vie dure et conséquemment, ils reviennent de temps en temps pour justifier ou pour servir à redorer le blason de certains politiciens sans scrupule et sans vergogne. Revenons vers les contraintes que j’ai évoquées plus haut, en effet avec la pandémie la coronavirus, les enjeux actuels ne sont pas de guérir les personnes atteintes de la coronavirus, au contraire, les enjeux se situent au niveau des médicaments et plus particulièrement la sérologie et anticorps.

jours après et puis on entend plus parler de son cas. Mieux encore, juste quelques jours auparavant, une spécialiste apparemment très innocente, passe à la télévision la plus populaire au pays, et baratine sur le dos de la communauté haïtienne jugée à l’aune de son pays d’origine et de tous les travers qui sont associés à ce pays: la culture est au devant de la scène et pour ne pas citer mot pour mot le pays d,origine, on les compare aux noirs dans le sud des États-unis, ainsi, on lance la pierre et donc la grosse pierre sur la communauté. Ce que l’on vient de faire, c’est de la justification car on fait appel à une autorité scientifique, une sociologue, anthropologue pour faire passer le message. Les pions sont bien placées sur la scène.

Nous sommes ici, devant des contraintes structurelles et administratives profondément mécaniques et culturelles mais pourtant contenu par une soi-disant éthique. Plus tard on choisira et qui dit choisir, dit également préférence et donc discriminer.

On a déjà eu des cas en Europe, plus particulièrement en Espagne, en Italie et en France où les responsables de la santé publique ont dû choisir en fonction de l’âge des personnes atteintes de la coronavirus pour offrir des soins dont le masque et les appareils respiratoires. On pourrait toujours procéder ailleurs de la même manière.

Qui dit le contraire? Rappelons que les quartiers populaires et donc les quartiers pauvres sont habituellement les zones où les immigrants y vivent en Occident car ce sont des gens qui travaillent dans les secteurs de premières lignes. Il y règne une certaine promiscuité qui est due à la fois à leurs conditions salariales mais également à cause de certaines discriminations dont-ils sont victimes.

C’est donc en complicité avec les mauvaises politiques sociales des dirigeants occidentaux qu’il arrive que la grande majorité des personnes issues de l’immigration se retrouvent dans les quartiers les plus pauvres et qu’elles y vivent l’un sur l’autre avec très peu d’infrastructures. Par contre quand vient le temps de les prendre pour des boucs-émissaires, on évoque des problèmes de culture communautaire chassant toutes les formes de vérité sociale.

Évidemment, rien de nouveau sous le soleil, certains discours ont la vie dure et conséquemment, ils reviennent de temps en temps pour justifier ou pour servir à redorer le blason d certains politiciens sans scrupule et sans vergogne.

Revenons vers les contraintes que j’ai évoquées plus haut, en effet avec la pandémie la coronavirus, les enjeux actuels ne sont pas de guérir les personnes atteintes de la coronavirus, au contraire, les enjeux se situent au niveau des médicaments et plus particulièrement en ce qui concerne les tests cliniques.

Or on ne veut pas les faire sur les citoyens nationaux. Alors quoi de plus beau et de plus rentable que de choisir les boucs-émissaires habituellement utilisés. Les autres bien sûr. Plus particulièrement lorsque c’est un commandeur qui est assuré d’exécuter la commande. En effet celui-ci est bien équipé pour une telle job Sale. Il a la culture et les émotions très nécessaire à la formulation du discours demandé et très souvent exigé.

D’autres commandeurs frères avant eux leurs ont légués le traditionnel discours de circonstance. Les hommes de service, esclaves d’hier bien sûr, étaient toujours malades lorsque son maître était malade. Et aujourd’hui c’est presque le même discours de petits hommes qui se répète. Je vous dis que vous êtes malades, faites-vous donc dépister. Ce, même si vous n’avez aucun problème, aucun virus ou encore aucun symptôme, vous devez accepter que vous êtes malades. Et si vous osez comprendre que vous n’êtes pas malades alors vous risquez d’être encore plus malades car, on veut que vous consentiez d,accepter par vous-mêmes que vous êtes malades parce que votre maître vous dit que vous êtes malades. Ma gang de malade, vous êtes donc où? pour répéter le Chanteur Daniel Boucher.

En le commandeur ne fait que répéter ce que son maître lui demande de répéter. Il n’a aucun jugement et il est n,est même pas conscient de ses propres gestes voire d’avoir un minimum de gros bon sens pour comprendre par lui-même. Il est déjà docile et on lui reconnait déjà une très grande obeisance pour reprendre un certain discours ambiant que nous avions même trouvé vraiment enfantin et dégradant. Car c’est ton maître par la voie de son commandeur qui sait quand vous êtes malades et ce, que vous soyez ou non d’accord.

Alors vous recevrez chez vous une lettre de votre épicier, de votre pharmacie qui vous informe que nous êtes malades et donc vous devez aller vous faire dépister.

Dépister que j’ai dit, eh bien oui! Vous désormais malades parce que le maître par la voix de son intendant, son girouette, vous informe que vous êtes malades. est-ce qu’on appelle cela de la sélection naturelle, surtout lorsque les tests sont faits sur moi pour trouver des médicaments pour vous qui êtes en train de mourir.

À force d’insister et compte tenu des pressions qui se feront sur vous, vous allez finalement accepter que vraiment vous êtes malades. Vous êtes alors un échantillon, un cobaye pour assurer l’espèce de ton maître. On aura testé sur vous tous les projets de recherche et de développement de vaccins et de médicaments.

Voilà ce que l’on puisse définir comme étant la sélection naturelle. On s’adapte en vous utilisant comme cobaye et comme testeurs de médicaments. C’est donc normal que vous soyez en bas de l’échelle des espèces humaines. Mais qu’est-ce qui peut être considéré normal lorsque ça ne profite pas à vous?

Évidemment dans les yeux et les regards des autres vous ne devez pas avoir à vous plaindre parce qu’il ne veut vous voir que comme il veut vous voir, son espèce inférieur. L’espèce qui a été à son service et en état de servitude. Il vous guettait en Afrique pour vous réduire en esclavage, il guettait votre mère pour assouvir ses pulsions sexuelles et depuis assez trop longtemps déjà vous êtes utilisé comme des cobayes et donc des échantillons pour la survie de l’espèce dominant de la race humaine.

D’ailleurs n’entendons-nous pas trop souvent que vous n’êtes pas chez vous ou encore retournez chez vous. Oui, il y a des territoires, des terrains, des pays parce que nous les avions définis d’être infranchissables, d’être fermés aux autres et ouverts seulement à ceux qui remplissent nos conditions que nous définissons comme nos besoins, nos manques, nos urgences, comme nouveaux travailleurs, et quel travail bien entendu, les moins payés, les rejetés, les abandonnés par les nationaux et les citoyens locaux.

à suivre…

Hermann Cebert