Si je vous demandais pourquoi dans les pays sous développés les gens ont tendance à faire pipi ou à chier presque partout alors que, les gens dans les pays riches ne le font presque pas, est-ce que vous me diriez qu’il s’agit d’un simple problème d’éducation?
Je peux présumer votre réponse et, les préjugés que l’on développe par rapport aux pays pauvres se situent à ce niveau généralement car le rôle de tout préjugé c’est d’éclipser certaines réalités et il m’a fallu cette observation sur les impacts de la pandémie de la maladie la coronavirus et plus particulièrement, le confinement qu’elle a engendré pour arriver à établir le lien entre les entreprises et l’hygiène d’une ville.
En effet, depuis les mesures d’urgence prises tous les paliers de gouvernements au Canada, au Québec et à la ville de Montréal et qui ont forcé les populations à se confiner à l’intérieur de leurs maisons tandis que les sans abris ou sans domiciles fixes ou encore comme on le dit plus souvent à Montreal, les itinérants sont devenus les principaux résidents et les intouchables de Montréal.
Évidemment, puisque tout est presque fermé au centre ville de Montréal incluant les magasins, les restaurants et les cafés, alors, les itinérants sont devenus les principaux clients du centre ville de Montréal. Se faisant, ils occupent les métros, (un peu moins visibles ces derniers jours puisqu’ils sont chassés de l’intérieur de certains métros) mais très visibles sous les ponts où ils établissent désormais domiciles avec leurs tentes de fortune, un peu dans les parcs publics mais surtout par ce qu’ils laissent comme odeurs à toutes les sorties des métros.
Oui, depuis le confinement des citoyens de Montréal, ceux qui comme moi sont sur les premières lignes des services essentiels, avons remarqué que la ville de Montréal a complètement changé d’odeurs car aux sorties des métros, je parle des bouches des métros, des odeurs fétides se dégagent aux sorties des métros de Montréal.
Bien entendu, ce ne sont pas seulement les itinérants qui arrosent seulement les sorties des métros de ces nouvelles odeurs, mais des individus ordinaires qui ont cessé de remplir leurs rôles civiques en pissant n’importe où mais plus particulièrement aux sorties des métros.
Bien entendu, je souhaite une très bonne intervention des responsables de la ville pour procéder au nettoyage de ces lieux publics car ce n’est pas parce que la grande majorité des citoyens de Montréal se retrouve confiner chez eux que ceux qui continuent d’utiliser le transport en commun dont le métro soient obligés de vivre et de respirer ces mauvaises odeurs.
La Ville devait mettre ou installer des toilettes publiques un peu partout pour répondre à la nouvelle clientèle de la ville et plus particulièrement ceux qui ne peuvent se retenir pour un pipi ou pour un caca.
S’agirait-il d’un choix économique de la ville et des autorités ou tout simplement un oubli et une absence de planification de ce type de besoins des utilisateurs du transport en commun. Tout comme a agit pour les itinérants qui devenaient agressifs contre les passants, j’espère que les entrées ou les sorties des métros puissent dégager de bien bonnes et parfumées odeurs.
à suivre…
Hermann Cebert
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