Est-ce qu’on a jusqu’à présent bien géré la quarantaine imposée par le coronavirus, covid-19?


En posant notre question ce que nous allons tenter de faire sera de savoir s’il n’y a pas encore place à une bien meilleure planification de la gestion de la pandémie compte tenu de l’amateurisme de plusieurs dirigeants du monde.

Si dans les années 1980, qui avaient été marquées par l’apparition du virus du sida, la science et la technique s’étaient révélées inefficaces et impuissantes à tel point que les dirigeants du monde ont dû mentir à leurs populations concernant les origines de cette maladie en accusant des groupes ethniques et des communautés sociales.

Par ailleurs, depuis les attentats du 11 septembre 2001, dans un ordre autre domaine ou secteur comme la sécurité et qui a pris une très grande place dans le quotidien de toutes les sociétés, plus particulièrement, dans les sociétés occidentales  on a vu comment les grands dirigeants du monde se mettaient à paniquer jusqu’à plonger le monde dans plusieurs guerres dans certaines régions du monde sans oublier les discriminations dont le ciblage et la persécution de certaines communautés culturelles comme les musulmans.

De nos jours, avec le coronavirus, compte tenu de l’ampleur des contaminations et de la pandémie qui se généralise à l’échelle mondial, une fois de plus, on peut constater le haut niveau d’amateurisme dont font preuve la quasi totalité des dirigeants du monde et surtout un autre trait marquant de cette pandémie, encore les impuissances de la science et de la technique dont la pharmacologie, la psychiatrie et la sécurité.

Tout cela constaté, comment peut-on jauger de l’inefficacité de la gestion de cette pandémie plus particulièrement de l’ensemble des mesures d’urgence prises par les principaux dirigeants du monde par rapport au nombre de personnes qui ne cessent de mourir?

En effet, en termes de réponses à la pandémie, sur le plan de la sécurité, nous devons reconnaître q’il y a catastrophe en la demeure car il n’y a presque pas de planification des différentes mesures d’urgence prises. À ce propos, on peut citer la mise en quarantaine qui n’avait pas prévue les impacts d’une telle mesure sur les portions de populations les plus vulnérables et plus particulièrement des addictions de ces portions de ces populations.

Évidemment lorsque l’on considère la sécurité comme une affaire de toute la société en ce sens, que tous les citoyens doivent faire partie de toutes les mesures de sécurité nationale et collective, en ce qui concerne les groupes fragiles de la société, la mise en quarantaine et la fermeture des entreprises non essentielles de manière abrupte et rapide sans aucune planification semblent avoir des effets non désirés et tout à fait néfaste sur la santé d’un grand nombre de groupes très à risque.

C’est ainsi on commence à constater une très grande montée de la violence et de l’agressivité chez certains individus comme les personnes seules, les itinérants, les accrocs aux drogues dures comme la marijuana, le cocaïne, l’ectasie.

De même on peut constater également une très grande montée de la violence conjugale puisque certaines familles doivent se tolérer pendant de très longues heures de semaines et de mois de confinement et de promiscuité qui provoquent une certaine répulsion des uns et des autres au sein d’une même famille.

La proximité que le confinement produit en est pour quelque chose je suppose. Cependant ce sont les psychologues et les sociologues voire les psychiatres qui se doivent d’offrir des services de conseils à ce propos.

Toujours en matière de sécurité, des obligations citoyennes et de la santé de la population, on peut se demander quels types de protocoles qui sont applicables dans le cadre de la pandémie du coronavirus, je veux parler des contaminations potentielles de tous les services de premières lignes.

En effet, qu’est-ce que les dirigeants disent concernant des personnes qui seraient en danger de mort pour des cas autres que la pandémie, surtout lorsque nous savons que chacun à des obligations par rapport à toutes les personnes en danger? Je ne crois pas que de tels protocoles aient été expliqués assez clairement. En ce qui concerne l’agressivité, ce n’est un problème qui concerne les itinérants qui continuent de grossir dans les rues et dans métros.

D’après nos constats, de plus en plus, les gens ordinaires tendent à devenir de plus agressifs voire développer une certaine intolérance par rapport aux diverses mesures sanitaires et sécuritaires prises par les dirigeants. Et là encore, on peut se demander si les dirigeants ont pris en compte cette nouvelle réalité qui semble se développer un peu partout où la pandémie fait rage actuellement.

Par ailleurs, on pourrait se demander pourquoi les dirigeants avaient décidé de dévoiler les statistiques des personnes contaminées par la coronavirus par quartier et plus particulièrement lorsqu’une communauté culturelle est fortement touchée en termes d’infections et de morts enregistrées car cela risque de développer de l’animosité contre ces communautés et plus largement contre les immigrants.

J’espère que les services de polices prendront cette réalité très au sérieux surtout lorsque nous constatons déjà les itinérants qui commencent à demander aux personnes issues des communautés culturelles de retourner chez en les accusant d,avoir amener le virus dans leurs pays. Prions qu’il s’agit de paroles de fous et non un problème plus profond dans ces sociétés d,accueil.

Évidemment, dans un contexte de planification des mesures d’urgence, on peut se demander si les dirigeants comprennent qu’il y a un ensemble de groupes vulnérables dépendants des drogues, de l’alcool, de la cigarette ou encore qui dépendent des passants et du restant de la nourriture des autres pour se nourrir. Je doute fort que les dirigeants aient intégré dans leurs mesures d’urgence le ravitaillement de ces groupes en produits addictifs et en suppléments de revenus ou de nourritures pour ces groupes.

Comme je l’aime le répéter, nous sommes incapables d’apprendre des autres et de l’histoire. En effet, on peut se rappeler du dernier gros tremblement de terre qui s’était produit en Haïti le 12 janvier 2010 qui avait fait des centaines de milliers de morts. Cependant, un grand méconnu de cette catastrophe à côté du nombre réel de victimes de cette catastrophe naturelle, c’étaient le nombre de cas psychiatriques.

Or, c’est présentement ces mêmes cas que nous sommes en train de voir se développer et qui risquent d’être encore plus nombreux dans les jours à venir car l’homme ne peut pas renoncer à sa liberté et sans leurs libertés les gens risquent de développer des crises qui pourraient finalement s’orienter vers la psychiatrie ce qui pourrait facilement avoir des impacts beaucoup plus graves sur l’ensemble de nos sociétés. J’espère que des mesures d’urgences tiennent compte de cette réalité.

à suivre…

Hermann cebert