Révocation abusive et violation des droits de la présidente du syndicat des policiers de la PNH Yanik Joseph: la vie de la militante policière et féministe haïtienne est menacée par le président Jovenel Moïse


Nous tenons à informer toutes les organisations internationales des droits de l’homme et du syndicalisme international de la violation des droits des militants policiers en Haïti. Et nous les invitons à appuyer les policiers révoqués ainsi que tout le mouvement de syndicalisation de ces policiers de la police nationale de Haïti.

Les bandits supportés par le régime de Jovenel Moïse ainsi que tous les hauts gradés de la police nationale sont impliqués dans le kidnapping, le vol, le complot et le gaspillage des fonds publics d’Haïti.

C’est avec la rage au cœur que nous avons appris la révocation de la Policière Militante et Féministe, présidente du Syndicat des Policiers de la PNH Yanik Joseph que le gouvernement de Jovenel Moïse ainsi que les hauts gradés de la Police nationale de Haïti avaient déjà menacée de congédier et de poursuivre à cause de ses activités syndicales eyt de militantisme.

Voici la note de la révocation:

Sur recommandation de l’inspection générale (IGPNH), la direction générale de la Police nationale d’Haïti a pris la décision de révoquer l’agent 2 Yanik Joseph, coordonnatrice du syndicat de la PNH non autorisé par le haut commandement, ainsi que Abelson Gros Nègre, agent 2 et Jean Elder Lundi, Inspecteur de Police et Gédéon Monbrun agent 2.

Ces policiers sont reprochés d’avoir porté atteinte à l’honneur de la Police, suscité une révolte et sédition. Après cette mesure administrative qui les expulse des rangs des agents de l’ordre, des poursuites pénales vont être enclenchées contre ces 4 policiers, selon ce que nous a confié un haut gradé de la PNH.