Qui dirait que la vie était le jeu de l’amour
Le sens de son essence le plus élémentaire
S’aimer, être aimé et aimer,
La trilogie même de la vie
Ce ne sera pas une promesse
Ni non plus d’une délicatesse
Pas plus de l’étroitesse de l’esprit
Le mal est incurable,
Pourtant rien n’est raisonnable
Le sais-tu quand tu aimes
Ou lorsqu’on t’aime toi
Entre le temps qui passe,
Par un simple coup d’œil
D’un regard soudain,
D’un faux pas ou d’échanges
Coincidences ou fatalisme
Et les sentiments naissent
Conjonction d’un prearrangement
Deux virgules entrent en parenthèses
Alors que la seconde se fractionne
Le même temps en laps de temps
Un nouveau jour, nouvelle vie
Caprice du destin ou de la destinée
Trop bien pour avancer
Trop de fleurs à la pelletée
C’est alors que les têtes s’enflent
Ignoré, rejeté, négligé, méprisé,
abandonné, découragé peu importe
Le mauvais sort s’acharne
Rien de tel pourtant que du charme
Malveillance, méchanceté
Solitude, Sollicitude
Subir ou régir ou affronter
L’heure est à la décision
Trouver le destin faire chemin
Alors il faut céder à la vie,
Sinon il faut bien la convaincre.
Hermann Cebert
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