Je ne parlerai pas de toi,
Je ne citerai pas ton nom
Mais c’est de toi qu’il s’agit
À deux la timidité est mon lot
Je ne parlerai pas de ta beauté,
Ton visage angélique ou ton regard
Même en me fermant les yeux,
Ils restent toujours ouverts sur toi
Je ne me référai pas à ton intelligence
Déjà tu m’impressionnais toujours
Difficile pour moi de trouver mieux
En ta présence je suis si rassuré
Évidemment tant et trop de choses à dire
La liste est tellement longue
Je succombe devant ton être
Hélas, maladresses en maladresses
Mon histoire est donc un gâchis-gaucher
Celle qui me tient en marge du monde
Je fuis le réel pour en être heureux
Car dans cette solitude je me complais
Sauveur des causes perdues
Bénévole de la bonne volonté
C’est dans ce confort que je vis
Entre l’ivresse et la belle folie
Ne pas m’aider à quitter ce monde
Est bien meilleur que me pousser le dos
Le bonheur dans la folie est merveilleux
Et malheur à celui qui pense guérir le fou
Donne-moi les grands sujets de l’heure
Formule-moi des questions complexes
Demande-moi les images belles ou laides
Ce sont les choses simples que je répugne
Je ne veux plus revenir normal
je me débarrasse du surplus et superflu
Je me détache des êtres et des choses
Afin de plonger dans les profondeurs de l’esprit
Certainement, tes mots résonnent dans la tête
Encore dans l’après -midi de mon existence
Loin du ciel ensoleillé et le brouillard des idées
Je procède à la simplification de la vie
Adieu Haïti, adieu ma belle négresse
Parfum des Caraïbes et fleur des Océans
Sur mes épaules j’emporte tes douleurs
Toutes tes peines et toutes tes pleurs
Ô ma belle, belle dans ta beauté éternelle
Ainsi ici si loin c’est ton nom que je répète
Ton futur sera merveilleux je l’entrevois
Et dans ma certitude, plusieurs déjà à tes pieds
Hermann Cebert
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