Le sens et la portée spirituelle de mes tableaux: l’imagination au service de l’action socio-politico-philosophique


Mes chers amis, vous êtes nombreux à me demander comment faire pour avoir mes tableaux. Je suis très content de ce grand intérêt que vous manifestez pour mes tableaux. En effet, comme vous le remarquez depuis le début du mois de décembre 2018, la publication ou l’affichage de mes tableaux sur mon blogue et sur ma page facebook sont des essais dans le cadre d’un projet plus ambitieux que j’ai et dont je vous ai parlé il y a un an de cela.

Ce projet en question, se veut d’être à la fois, une vitrine d’art et une boutique d’art en ligne où je pourrai offrir mes propres tableaux et ceux de mes amis et collaborateurs à un très large public. En ce sens, tous ceux comme vous qui me demandent comment et quand pouvoir acheter mes tableaux pourront le faire directement en ligne sur le site que je suis en train de construire actuellement.

Évidemment, comme vous le savez mieux que quiconque, lorsque vous n’avez pas toute la technique, vous avancez au ryhtme des autres même si vous payez votre propre argent. Néanmoins, je suis en train d’avancer avec le projet et je compte vous l’offrir très bientôt. De même, je suis d’avis que vous allez vous compter parmi tous ceux et toutes celles qui auront chez eux mes tableaux et je suis très flatté pour l’intérêt que vous porterez à mes oeuvres.

Tout ceci dit, la première chose que vous devez savoir c’est que je suis un autodidacte, c’est-àdire, quelqu’un qui s’est instruit lui-même, sans maître en peinture et même en écriture si je place mes connaissances et mes compétences dans un contexte plus large. Évidemment, comme tout bon autodidacte, j’ai lu beaucoup plus que les autres et selon ma méthode essaye/erreur, j’ai expérimenté également un peu plus que quiconque. C’est ma grande force.

Chaque jour j’apprends et c’est chaque jour que j’essaye d’améliorer mes techniques tout en m’ouvrant sur tout ce qui est actuel dans les champs de mes intérêts. Entre autre, j’aurais vulu dire que je crée à tous les jours mais pour ne pas froisser les esprits susceptibles, je préfère expliquer le processus de ma créativité en disant: sachant très bien que Dieu n’a pas tout créé et qu’il revient à nous les humains de combiner les matières primordiales qu’il a laissées à notre disposition afin de rappeler à nos frères et soeurs qui Il est véritablement.

Cela étant, vous comprenez donc, que mes oeuvres expriment Dieu dans ce que je crois être les véritables supports pour les faire et pour les mettre à votre disposition. Et en ce sens, je suis un simple pont entre les promesses de Dieu et vous. Je ne pense pas par moi-même, les évidences de Dieu viennent à moi. Je ne peints pas et je ne déssine pas. La peinture s’exprime et je ne fais que les constater.

En fait, tout ne vient pas comme par magie, même si mes œuvres artistiques, contradiction exige, se dévoilent à ma vue et dans mes grands étonnements, je les crée ou je les découvre dans un sens ou dans un autre. Car en fait, ce sont des œuvres de la providence en grande partie et je mettrais même n’importe quel artiste peintre en particulier de ne pas avoir une part de la providence dans leurs œuvres. et moi en tout cas je le constate à tous les jours.

Il y a toujours un quelque chose qui s’insère naturellement dans les tableaux à mes dépens et contre toute bonne attention de ma part. Mais je ne connais toujours pas son origine, un visage ou une forme ou parfois toute une scène qui semble échapper à ma vigilance et à laquelle je ne peux rien ajouter ou enlever.

Très certainement, avant de faire n’importe quel tableau, je bénis et la toile et, la peinture, et les pinceaux sans compter, mes prières habituelles parce que, je ne crois pas que je puisse être le seul à peindre. Il y a un souffle, une énergie créatrice qui me fait faire de la peinture. Et je le constate lorsque les gens à qui j’offre des tableaux me disent ressentir des émotions fortes. C’est mon bonheur et ma satisfaction personnelle.

Autrement dit, tout comme un bon matin que j’avais ressenti le désir de peindre et de déssiner, en allant le plus vite possible chez De Serres pour m’acher des toiles, des peinceaux et de la peinture, pour me rendre compte que je pouvais faire sortir des images et des expressions nouvelles qui n’existaient pas, chaque fois et chaque jour cette magie se reproduit comme je ne sais jamais ce qui va sortir et qui sera le produit définitif, je peints sans relache.

Avec le temps, je commence à percevoir des récits, des histoires et des messages qui traduisent une certaine réalité, ma réalité mystique avec Dieu Lui-même, alors, je suis pas à pas ce qui est exprimée dans mes œuvres, un et des sens à travers les formes passagères ainsi qu’un but et des buts qui me semblent être confiés pour que les Dieux reviennent afin qu’ils nous ressemblent.

Alors, imbu de mon simple rôle d’intermédiaire entre les volontés divines et ce qui doit être incrit sur les murs des villes, de nos villes, je joue passivement mon rôle dans cette seule affaire des Dieux afin que les hommes reviennent à ce qu’ils doivent réaliser sur cette terre et dans l’univers.

Et comme le disait tout dernièrement un grand poète québécois, Gilles Vigneault, la terre est peut-être un simple vaisseau après tout, et j’ajouterai, qui nous tranporte à des endroits que nous ignorons encore. Ce vaisseau, il se peut réellement qu’il en soit véritablement un, c’est aussi notre caverne car tout ce que nous sommes est à l’intérieur de notre représentation, celle que nous faisons de nous-mêmes par rapport à l’infiniment grand de l’englobant de l’univers. Nous ne savons pas que nous dérivons bien qu’il en soit. Nous ignorons où nous sommes dirigés et qu’elle est la force ainsi que le capitaine qui dirige ce vaisseau.

En d’autres termes, là où nous sommes aujourd’hui, échappe à notre entendement et à notre compréhension pourtant nos prétentions dépassent de loin nos états d’ignorance. Nous nous plaçons au dessus du règne animal sans les connaître vraiment. Et, entre nous, certain se considèrent au dessus de tous les autres au nom du progrès et de la prospérité, disons plutôt, au nom de la transformation du sentiment de progrès et de prospérité comme pouvoir sur les autres et sur la nature.

Malheureusement, c’est toujours ce sentiment de progrès qui crée également la peur par la création du sentiment de peur. Ce qui signifie, même au sommet des échelles animales et humaines, l’homme développé et civilisé dans la plus abjecte de ces qualificatifs, continue encore d’avoir peur. Une peur du sentiment de la peur que l’on crée et non des dangers réels qui créent cette peur. Une sorte de bulle de peurs qui crée de la peur fictive mais que nous donnons formes par nos moyens de nous protéger contre des peurs qui seraient à venir.

En effet, lorsque nous considérons tout ce qui semble résumer les activités humaines sur terre, nous pourront constater sans difficulté que nous semblons plus au service des Dieux, qu’il soient Un au final n’est même pas important, Il nous conduit à ses finalités et nous n’en sommes qu’inconcients: Nous avons des objets pour nous identifier, pour nous maintenir en vie et assurant notre régénération: santé nourriture, médicaments et soins, pour nous protéger maisons chaleur, froid gax; pour nous communiquer radios, téléphones, télévisions, internet; des armes pour faire la guerre, fusils, révolvers, chars missiles; du sex, pour nous régénérer et nous multiplier et nous reproduire; pour nous déplacer et nous transporter, fusée, avions bateaux, voiture, vélo et enfin pour nous organiser, des gouvernement, des régimes politiques, des systèmes sociaux pour ne pas nous disperser dans plusieurs directions. Tout cela n’est guère différent des autres sociétés animales qui nous entourent et dont nous prétendons être différents d’eux mais qui semblent faire la même job que nous tous.

Par ailleurs, pour bien comprendre le constats de ce que nous semblons appeler les progrès actuels, les développements actuels, nous sommes obligés de nous référer à ce que nous étions il y a à peine quelques milliers d’années de notre prise de conscience d’être et d’exister comparativement à ce que nous disposions à cette époque là. Évidemment, nous ne disposions que de la terre, celle sur laquelle nous nous sommes découvert et qui représentait l’immensité, le soleil qui nous réchauffait, nous éclairait le jour et dont nous ignorions quasiment tout de lui, la lune durant le soir, les autres animaux, les arbres, l’eau, le vent.

Nous n’avions rien d’autre à notre disposition qui était matériel et nous ne savions pas non plus s’il nous en manquait quelque chose. Tout était là et sauf que la matière primordiale nécessaire à leur exploitation c’était notre esprit, notre intelligence, notre imagination plus tard, qui allaient ensemble nous permettre de voir tout dans notre esprit, concevoir les choses en les complexifiant dans notre entendement.

C’est grâce à notre imagination que nous étions en mesure de voir les ondes radiophoniques dans l’invisible, de voir du métal dans la terre, de voir des vitres dans la roche, de savoir que l’on pouvait faire passer des images et du son dans ce monde invisible. Nous étions en mesure de créer de voitures, des bateaux, des camions, avions et quoi d’autre.

Nous étions en mesure de voir qui nous sommes en faisant notre propre photo, de nous voir parler avec la télévision, de communiquer avec d’autres à des distances éloignées, d’aller dans l’espace.

Même si tout cela nous les appelons du progrès, plus proche de nous, il y en a qui souffrent de faims, de soif, et qui ne sont même pas au courant de tous ces progrès et de tous ces développements. Voilà pourquoi, à travers ma peinture et mes écritures, je me dis: Comment osons-nous nous appeler des civilisés, surtout lorsque nous nous considérons comme supérieurs les uns les autres. Je n’appellerai pas tout ça du progrès ou du développement puisque nous avons la peur parce que en arrière de tout ce progrès, il y a un sentiment de peur qui nous rend malades mais qui existe surtout dans notre tête.

Par ailleurs, à tout bien considérer, nous ne savons pas d’où viennent nos pensées, nos idées, voilà pourquoi, je ne me contente d’exécuter un simple travail. Transmettre ce qui m’a été confié. Produire des choses nouvelles car tout est inpiration et imagination. Inspiration dans le sens de la providence et imagination comme capacité à faire dériver, à modifier, à transformer à complexifier notre réalité en quelque chose d’autre, en quelque chose de différent de merveilleux et d’étonnant.

Alors nous créons des choses nouvelles à partir de la matière primordiale que nous pensons qui nous rend grand, majestueux, puissant, fort. Nous devenons pour nous mêmes par nous mêmes des dieux et Dieu pour certains. Car, selon nos prétentions nous croyons être Dieu sur nos propres frères oubliant que nous sommes de simples humains.

Certainement nos œuvres  c’est la beauté, c’est la laideur, c’est le mal, c’est le bien, c’est la méchanceté, c’est la haine, c’est la violence et c’est l’amour. À noter ici, il n’y a pour moi aucune différence entre le laid et le beau, entre le bien et le mal car ce sont nos constructions sociales et mentales qui ne traduisent en rien notre vraie nature ni non plus ce que nous sommes véritablement à l’intérieur de nous même.

Et comme je le dis souvent même au sommet de la chaine humaine et de la chaine animale, nous continuons d’avoir peur, peur des lendemains que nous continuons d’ignorer de quoi il sera toujours fait. Et devant autant de merveilleux des hommes, et de mauvais des hommes, je suis inspiré, et je suis plongé au plus profond de mon imagination pour vous offrir quelque chose de nouveau, de différent à partir de la simple matière primordiale. Et puisque Dieu n’a pas tout créé, avec tous les éléments et toute cette matière primordiale, je vous offre la beauté de Dieu. sa divinité, sa toute puissance à travers mes œuvres.

à suivre…

Hermann Cebert