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En 1986, qui est l’année du départ de Jean-Claude Duvalier, et qui devait être la fin de la dictature des macoutes et des militaires en Haïti, la classe politique haïtienne s’était faite rouler dans la farine par les ambassades étrangères ainsi que par les purs et durs de la dictature. On se souvient à ce sujet de la présence de Maître Gérard Gourgue, qui soi-disant, représentait la ligue des droits humains et de la société civile, un véritable traite de l’ensemble de la classe politique du pays.
Or, c’est de cette manière que que le peuple haïtien avait été bafoué par son élite politique en collaborant avec les militaires, qui étaient selon plusieurs encore sous les autorités du clan des duvalieristes et des jeanclaudistes.
Évidemment, comme l’aurait voulu le peuple haïtien, que le 7 février 1986 soit une nouvelle indépendance, et à ce sujet, les slogans ne manquaient pas pour croire à ce renouvellement de l’indépendance du pays, le peuple haïtien avait connu la période la plus sanglante de toute son histoire puisque depuis lors, le pays n’a jamais cessé de reculer à tous les points de vue.
Tous les efforts du peuple haïtien pour améliorer son sort et finalement pour espérer son propre développement et son progrès avaient été vains car, à aucun moment de la durée, les politiciens haïtiens n’ont été en mesure pour négocier des transitions stables pour le pays. Et, malheureusement nous revoilà à la case de départ, un départ infini puisque plus personne n’a encore les intérêts majeurs du pays à cœur.
Bien entendu, les mauvaises langues diraient qu’il s’agit de la grande fatalité de tous les haïtiens. Pourtant, c’est complètement faux cette idée que nous serions condamnés à échouer. Le pays peut se développer et le développement du pays c’est d’abord et avant tout l’affaire de tous les haïtiens. Et, qui dit l’affaire de tous les haïtiens, dit également l’inclusion de tous les haïtiens dans tout le processus de la stabilisation et de la transition du pays que nous pouvons identifier actuellement à ce vide qui naîtra entre le départ immédiat de Jovenel Moïse du pouvoir et l’arrivée d’un nouveau gouvernement élu par le peuple.
Mieux encore, étant donné la situation actuelle du pays, peut-être qu’il est temps pour tous les haïtiens de profiter du départ de Jovenel Moïse pour nous redéfinir un pays (ce que nous n’avons jamais fait jusqu’ici) qui nous appartient tous et fondé du coup sur de nouvelles bases que nous pouvons créer ensembles.
Par conséquent, au lieu de nous précipiter à reproduire ce qui n’a toujours pas fonctionné depuis les trente trois dernières années, c’est-à-dire, opter pour des gouvernements de transition composés d’hommes ou de femmes politiques appartenant à des Partis politiques, mais, choisir un gouvernement issu de la société civile qui aura pour objectifs de redéfinir les intérêts du pays, redéfinir le système politique, économique, social et culturel adaptés aux besoins actuels et futures du pays à travers un pacte social qui vise à garantir notre vivre ensemble mais qui protège également notre existence de peuple.
C’est donc grâce à notre véritable pacte social, dans lequel par des débats sur une période de deux ans à la fois en Haïti, dans toutes les villes, dans tous les quartiers du pays et à travers toutes les communautés d’haïtiens qui vivent à l’étranger que tous les haïtiens donneraient leurs points de vue sur le pays qu’ils décident d’avoir et de construire. Entre temps, le gouvernement de la société civile haïtienne aurait le mandat d’une période de sept ans pour accoucher cette nouvelle Haïti, ce nouveau pays que nous auront créé nous-même cette fois-ci.
Un pays qui fédère toutes les grandes décisions économiques politiques, sociales et culturelles à travers l’autonomie des neuf grandes régions du pays ainsi que les autonomies administratives de toutes les villes du pays. Autrement dit, nous avons une occasion en Or qui s’offre à nous maintenant pour changer notre pays du tout au tout. Nous devon profiter pour changer notre système politique qui nous avait été imposé et qui ne correspond plus à notre réalité. Ce vieux système a fait son temps et il est dépassé. Nous devons dépasser ce colonialisme qui nous étrangle et qui nous tire vers l’arrière. Il n’était pas de nous et il ne sera jamais à nous d’autant que nous sommes vraiment incapable de le transformer à notre guise et dans nos propres intérêts.
De tout ce qui précède, je veux proposer la formation d’une délégation composée uniquement de femmes issues de la société civile qui ne sont membre d’aucun Parti politique pour aller rencontrer Jovenel Moïse afin de lui faire l’État de la situation insupportable du pays et l’urgence immédiate pour lui de quitter le pouvoir afin d’éviter au pays une quelconque invasion étrangère, tout en lui garantissant sa propre sécurité dans le pays.
Cette délégation qui serait préférablement dirigée par Liliane Pierre-Paul, grande journaliste reconnue du pays et qui pourrait faire l’unanimité de toute la grande famille politique, sociale et culturelle du pays. Toutefois je souhaiterais bien que tous les représentants de tous les Partis politiques du pays se réunissent pour donner un mandat très clair à Liliane Pierre-Paul afin de montrer au président qu’ils sont bien décidés à placer un gouvernement composé uniquement de femmes compte tenu que nous n’avons pas encore fait une telle expérience.
Enfin de compte, pourquoi pas remettre le pays à un gouvernement de consensus composé que de femmes du pays. Je parie qu’un tel gouvernement dirigée par Liliane Pierre-Paul avec que des femmes à la tête de tous les ministères ferait très bien consensus dans le pays. Il aurait, ce gouvernement, un mandat de 5 à 7 ans pour mettre sur place notre système fédéral avec les élections régionales pour élire des gouverneurs dans les neuf département physiques du pays.
Par la suite, puisque les gouvernements autonomes régionaux seraient déjà en place, au courant de ces 7 années, à la fin du mandat du gouvernement national et de consensus national dirigé par des femmes, le pays rentrerait directement dans le 21ième siècle. Depuis plus de 200 ans, le pays a toujours été dirigé par des hommes et nous voyons où est-ce que nous en comme aujourd’hui, peut-être que la crise actuelle est un appel à ce nouveau choix que nous devons faire entre nous, par nous, et nous tous ensembles.
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à suivre…
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