33 ans après le départ des macoutes et du dictateur Jean-Claude Duvalier, la misère terrible pousse le peuple haïtien à exiger le départ du gouvernement haïtien dirigé par Jovenel Moïse et Jean-Henri Céant


Tout est au point mort à Port-au-Prince selon le nouvelliste Haïti

Port-au-Prince s’est réveillée sur le qui-vive ce 7 février 2019. Tout est paralysé. Pas de transport en commun et les entreprises gardent leurs portes fermées. La population reste chez elle. Des tirs nourris ont été signalés dans la nuit du mercredi au jeudi 7 février, dans quelques quartiers de la capitale et dans des villes de province, notamment à Mirebalais.

A l’initiative du « Collectif 7 février » regroupant des représentants de plusieurs organisations de la société civiles, des centaines de personnes sont dans les rues de Jacmel jeudi matin. La manifestation a démarré sur la place Toussaint Louverture.

A Cayes-Jacmel, les rues sont complètement barricadées.

De nombreux citoyens ont gagné ce jeudi les rues de la cité de l’Independence pour exiger le départ du Chef de l’État, Jovenel Moïse. La manifestation est émaillée de violence. La majorité des rues sont bloquées avec des pierres, des pneus enflammés et autres objets. La circulation est complètement paralysée. Les portes des écoles, des banques et beaucoup d’entreprises sont fermées. Actuellement, la police renforce les dispositifs de sécurité dans certaines zones stratégiques.

Toutes les activités commerciales sont paralysées aux Cayes, la troisième ville du pays. Selon notre correspondant, le grand commence, le marché informel, le transport en commun, les établissements scolaires, rien ne fonctionne. La ville est plutôt déserte. Des taxis-motos sont toutefois remarqués, mais pas en grand nombre.  Des patrouilles policières sont aussi remarquées dans quelques artères de  la ville La prudence est de mise partout.

populaires appellent la population à un nouvel exploit politique le 7 février 2019