La diplomatie canadienne est-elle en train d’échouer devant les imbécilités du président américain Donald Trump: la nécessité de changer les directions de la diplomatie canadienne face aux États-Unis de Donald Trump.


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Il y a plus de dix ans de cela, l’ancien ministre des affaires étrangères du Canada, monsieur Pierre Pettigrew avait lancé une campagne de consultation sur le terme «Le Canada dans le monde» Et, lors de cette consultation, je soulevais déjà la question de l’extrême dépendance de l’économie canadienne vis-à-vis de l’économie américaine en proposant aux responsables canadienne de s’ouvrir sur le monde en allant développer de nouveaux marchés car si un jour les américains décident de s’en prendre à l’économie canadienne, cela risque de faire très mal.

Évidemment, l’économie canadienne est assez forte et assez responsable par rapport à la nation canadienne et en termes de valeurs nationales pour faire face aux diverses menaces de Donald Trump. D’autant plus, l’intégration de l’économie canadienne dans l’économie américaine est telle que plusieurs industries américaines dépendent de plusieurs secteurs économiques et industriels canadien. Néanmoins, comme on l’a vu avec la stratégie de Donald Trump à travers sa politique de destruction de l’Empire américain, surtout lorsqu’il transforme ses querelles personnelles en querelles de son pays avec les autres pays, il n’y a aucune garantie pour aucun pays allié des États-Unis aussi longtemps que Trump sera encore au pouvoir.

Par ailleurs, au delà de la complicité de Donald Trump d’accélérer le processus d’effondrement de l’empire étasunien, plusieurs véritables questions que les comportements enfantins, et imbéciles à la limite, de ce dernier, sont posées au canada actuellement:

Le Canada peut-il être une grande puissance?

Le Canada a-t-il les moyens pour se donner des grandes ambitions d’une super-puissance au moment où l’empire américain s’effondre plus rapidement et plus vite qu’on l’oserait croire ou penser?

Admettons que le Canada dispose de tous les moyens, et le grand rêve nécessaire pour se passer des américains voire, probablement les remplacer, les dirigeants canadiens ont-ils l’audace pour de telles missions et de telles grandeurs?

Tout cela est possible pour un Canada très ambitieux et, ce pays est voué à s’élever comme une très grande puissance. Pour le moment ce qui doit compter actuellement même c’est comment pousser Trump à se commettre avec ses mauvaises décisions et contre ses principaux alliés comme le Canada.

En effet, depuis un certain temps, pour ne pas dire depuis l’arrivée de Christia Freeland à la tête de la diplomatie canadienne, tout bon observateur pourrait avoir constater qu’il y a un durcissement dans les traditions canadiennes de négocier avec le reste du monde et plus particulièrement avec les américains. En fait, ce n’est pas le canada qui a changé, mais de préférence, le Canada décide de prendre le même ton que ses interlocuteurs plus particulièrement le même ton que son vis-à-vis Donald Trump. Par conséquent, à la fois le Canada durcisse sa diplomatie avec les américains mais également, le Canada renforce les attitudes négatives de l’administration américaine.

Or, étant donné que l’Europe, la Chine et le reste du monde répondent tu tact au tact aux américains disons plutôt, à Donald Trump, il s’en suit que tout le monde adopte les mêmes stratégies qui les pousse vers de véritables guerres commerciales. Ça c’est très dangereux pour l’économie actuelle du Canada et de tous les autres alliés naturels des États-unis. Pourtant, jusqu’à preuve du contraire, l’Occident c’est-à-dire, États-Unis, le Canada, l’Europe, le Japon ne sont pas en guerre fratricide ou en guerre inter-occidentale.

Ce qui signifie la stratégie isolationniste américaine de l’administration Trump qui nous retourne directement aux années d’avant de la deuxième guerre mondiale est un accroc à la tradition occidentale depuis 1945.

D’ailleurs, au delà de cette rupture ou cassure, si l,on doit le nommer ainsi,  dans les relations commerciales inter-occidentale, il serait intéressant d’envisager les différentes attaques de Donald Trump contre ses alliés naturels occidentaux comme une certaine complicité du Président américain contre sont propre pays et pourquoi pas aux soldes de la Russie de Vladimir Poutine.

Si tel serait le cas, on pourrait dire que Poutine est un véritable génie puisqu’il a été en mesure de corrompre un citoyen américain devenu président contre la Puissance même des États-Unis. Pour l’instant nous ne sommes pas encore la totalement néanmoins, tout nous laisse imaginer ce scénario que même Hollywood n’a pas pu nous présenter comme fiction.

Revenons à la diplomatie canadienne et au durcissement dont j’ai fait mention ci-haut et qui mérite toute notre attention dans cette série d’articles. Évidemment, il est vrai que je développe très rarement des sujets sur le Canada sauf lorsque c’est des situations qui concerne tous les résidents canadiens. Et, mon intervention ici répond à mon intérêt pour ce pays qui prend soin de moi depuis une vingtaine d’année déjà. je me sens donc concerner par les problèmes actuels du pays. Et la diplomatie canadienne est actuellement défaillante, il faut qu’on la remette sur ses rails ou bien l’adapter à son vis-à-vis de la maison blanche.

Ce dit, il faut admettre que l’administration américaine dirigée par Donald Trump est un cas atypique de diplomatie américaine par rapport à des administrations américaines plus classiques et plus cérébrales.

Avec Donald Trump, nous sommes en présence d’une administration que je me propose d’appeler une administration imbécile ou imbéciliste car, son approche pour traiter avec ses propres alliés est non conformiste et celle-ci tend à devenir un système c’est-à-dire, on peut prévoir ce qu’elle va faire, ce qu’elle va dire et comment elle va se défendre voire, nier ses propres actions.

Par conséquent, en tant qu’interlocuteur il faut se comporter comme elle jusqu’à jouer au plus imbécile dans le but de le pousser à se commettre et à s’auto-dénigrer. Devant un imbécile on doit jouer à l’imbécile. Ce n’est pas une faiblesse de traiter ainsi avec un imbécile au contraire c’est une arme efficace. Dans le cas de Donald Trump nous sommes en présence d’un imbécile dangereux qui a un minimum de conscience qu’il possède des armes très dangereuses.

De ce fait, il faut faire très attention de ne pas le choquer ni l’irriter en s’opposant frontalement avec lui. Lorsqu’il est blessé dans son orgueil, il devient extrêmement criminel car il tombe en colère lorsque son narcissisme est fouetté par des refus ou par des contraintes quitte que ce soit lui le provocateur.

D’ailleurs, l’imbécile narcissique croit qu’il est plus intelligent que tout le monde alors que tout ce qu’il sait véritablement ce sont de petites formules ou de résumés profanes et simplistes et il est incapable de construire ou de formuler un jugement raisonnable. Il sait les choses dans leurs à peu près. Et, rien d’autre. Il n’aime pas que le contredise ni non plus se faire rappeler de ses propres erreurs.  Il n’a pas cette conscience du savoir et de la connaissance. Il est bloqué sur des idées et dans des formules que les autres imbéciles partagent avec lui.

Ce n’est pas pour rien qu’il est forcément un populiste car il débite des discours fleuves avec des mots et des citations ordinaires qui visent le côté terre à terre de la vie des simples gens. Le spectacle humoristique de Laurent Paquin, humoriste québécois, intitulé:« Tout est relatif» est l’exemple des formes de savoirs et de discours que les imbéciles entretiennent vis-à-vis de leurs interlocuteurs.

Néanmoins, il y a quelques temps de cela, j’ai publié un texte sur «le Syndrome du petit frère», avec le titre : «Comment le syndrome du petit frère pourrait nous permettre de comprendre le risque de l’établissement d’une dictature féroce par Jocelerme Privert» ceux qui l’ont lu ont une très bonne idée de la stratégie des imbéciles violents comme Donald Trump mais surtout, il peuvent anticiper les risques du débordement d’attitude et de comportement autoritaire. Et, dans le cas de Donald Trump, nous pouvons constater son agressivité, son manque d’humanisme, ses arrogances, son autoritarisme, son mépris pour les autres.

Plus encore son enfantillage non voilé et non narcissisme exagéré. En tant que petit frère, qui souffre du même syndrome et dont les symptômes sont identiques, le président américain est le premier à attaquer, le premier à accuser, à dénigrer.

Également, il est le premier à crier au secours, à implorer pitié des autres. C’est le comportement du petit frère méchant qui te pince la peau, qui vole ton jouet, qui défait des affaires, qui brise les biens des autres et en même temps il est aussi le premier à aller porter plainte contre sa victime à son père ou à sa mère.

C’est là le côté pervers des personnages comme Donald Trump, des personnes qui font mal aux autres mais qui se comportent ou du moins, qui prennent l’habit de la victime. Et comme on le sait si bien, la société des petits gens ont tendance comme c’est le cas pour les parents-poules à donner raison à celui qui les implore en premier.

Voilà pourquoi, le populisme à encore de longues années devant lui puisque les petits gens aiment ceux qui les ressemblent. Ces petits gens ce sont ceux qui se soucient de ce qui est matériel, leur quotidien est tourné autour de leurs besognes, de leurs acquisitions et toutes leurs discussions doivent rester à leurs niveaux de plancher.

Autrement dit et en tenant compte de tous ce que nous avons abordé jusqu’ici, il revient à adopter un même comportement, des mêmes attitudes que les imbéciles utilisent en vue de les forcer à se commettre. Et puisque ont un minimum de conscience de qu’ils ont à leur disposition en termes d’armes dangereuses, les imbéciles violent doivent être traités comme des imbéciles extrêmement dangereux.

Il faut les laisser faire sans s’opposer frontalement avec eux néanmoins s’opposer à eux en les obligeant à s’opposer avec ceux qui les supportent. Et puisqu’ils souffrent du syndrome du petit frère, on doit prendre plus de temps d’analyser et d’étudier leurs actions au lieux de les répondre du tact au tact. Les répondre du tact au tact les obligent à devenir violent et cruels car ils se sentent blesser dans leur ego compte tenu qu’ils sont fondamentalement narcissiques. Par conséquent au lieu de les contredire, ou s’opposer publiquement à eux, il faut forcer leurs opinions publiques à s’en prendre à eux.

La diplomatie canadienne doit prendre ce nouveau virage car d’un côté le Canada n’est pas un pays européen ni non plus la Chine Communiste. Par conséquent le Canada ne peut pas suivre les stratégies européennes pour affronter Donald Trump. D’ailleurs, il faut bien admettre que les stratégies des pays de l’Europe ne se diffèrent en rien aux stratégies chinoises.

De ce fait, en optant pour la stratégie œil pour œil, inconsciemment ou non, le Canada donne en certains points raisons à l’administration de Donald Trump que les américains sont toujours perdants dans les balances commerciales avec le reste du monde.

De plus, le Canada semble à leurs yeux jouer les mêmes cartes que les ennemis traditionnels des États-unis. Bien que dans les faits il n’en est pas question. Évidemment, il faut en revanche, forcer les américains à reconnaître que le Canada est un allié indéfectible qui malgré ses mauvaises décisions contre les charpentes de l,ensemble de l’économie canadienne, on prend plus de temps pour analyser et mesurer chaque abus de confiance de la part de l’administration américaine. Ainsi, les messages canadiens seront toujours plus écoutés et recherchés par les opinions américaines.

Car publiquement, comme j’aime le dire, les américains n’aiment pas qu’on les critique  publiquement. Nous sommes en présence d’un empire, et aucun empire ne veut avoir tort même lorsqu’il a tort. Un imbécile violent veut croire qu’il est reconnu pour sa puissance et sa force. De ce fait, il veut octroyer des faveurs mais que cela soit d’abord et avant tout de lui et doit obligatoirement s’inscrire dans sa logique de grande générosité.

à suivre…

Hermann Cebert