Retour sur les instants d’une rencontre


Obligé de ne pas dire toute la vérité ou,

Contraint de respecter les choix opérés

Alors le jour et l’heure seraient propices

Pour faire un coucou voire de célébrer

Hélas, se contenter semble nécessaire

Ainsi Sur les instants d’une rencontre

C’était à l’angle du détour près de la tour

Le lieu où nos regards s’étaient croisés

Aux dires de certains,  ou de nous deux

Fruit de la coïncidence ou du pur hasard

À en croire encore puis en contre corps

Le sublime pour être magique s’oublie

 

Mode de vie, style de vie, de l’éphémère

Le superficiel, le naturel, les paillettes

Les éclats le traintrain doute et désirs

Les décors, les maquillages l’esthétisme

Nous nous infestons dire en surenchère

Ce sont là les nuages d’écumes flottants

 

Près  d’une heure que l’on se parle;

Pour d’autres, le longtemps encore

Qu’ils ne se parlent aux yeux fixés

Mais rien ne change par ce temps

Et où l’apparence comme sublime

Seule image de l’autre est à retenir

Déjà le quelque temps que l’on se parle

On oublie déjà tout rien de sérieux hélas

Nous en avons des points non communs

J’arrive d’Afrique, tu viens d’Europe et

Puis, les autres d’Asie et des Amériques

Voilà ce qui restera de cette rencontre

 

Ici et là partout delà, des ailleurs bien sûr

Nous sommes mêlés par ces rencontres là

De par les instants du moment, n’en doutant

Point, et l’on se jette dans les bras du destin

Comme pour mentir à nous, et nous mêmes

Alors, c’est enfin ça l’instant d’une rencontre

 

Hermann Cebert