Les limites de la démocratie en Occident c'est que cette démocratie a peur de son ombre lorsqu'elle est en contradiction avec elle-même. Alors, elle devient violente, méchante, criminelle
Selon les toutes dernières informations qui nous sont parvenues, le président Jovenel Moïse aurait, depuis jeudi 14 septembre 2017, exigé l’actuel directeur de la PNH sa démission pour n’avoir pas exécuté l’une de ses demandes concernant l’arrestation de Moïse Jean-Charles et l’intégration des bandit-légal au sein de la police nationale.
Jovenel Moïse semble croire que son élection comme président du pays lui donne tous les pouvoir d’arrêter et de tuer qui il veut sans aucun respect pour les lois du pays.
Nous devons espérer que le directeur général de la PNH garde le cap en refusant toute demande de violation des lois du par venant du président, du premier ministre et de n’importe quel ministre y compris ceux qui auraient monté le complot de brûler leur bureau d’avocat, les voitures des citoyens honnêtes du pays ainsi que les magasins des commerçants de Delmas.
Toujours selon cette rumeur, Michel-Ange Gédéon qui est le directeur de la PNH n’aurait pas accepté les demandes du président Jovenel Moïse parce qu’il aurait estimé que cela va à l’encontre des lois du pays d’autant qu’il aurait même été au courant des stratagèmes du pouvoir en place en ce qui concerne les individus que le pouvoir avait demandé d’infiltrer la manifestation afin de commettre les dernières violences qu’on a connues lors de cette manifestation.
Par ailleurs, il semble que ce soit des anciens militaires que le gouvernement avait bel et bien payé pour faire déraper la grande manifestation que Moïse Jean-Charles avait organisé où près de 120 000 personnes aurait pris part à Port-au-Prince. Par conséquent et s’il est vrai que le gouvernement aurait utilisé les fonds publics, déjà pas assez pour financer les dépenses de l’État, pour payer des bandits anciens militaires pour faire déraper et du coup, assassiner les plus faibles dans le pays nous sommes désormais devant un régime criminel que nous devons dénoncer à la face du monde entier.
Évidemment, c’est cette forme d’utilisation de l’armée que le gouvernement et le président Jovenel Moïse voulaient avoir pour pouvoir faire de la répression sur le peuple haïtien surtout lorsqu’il décide de mettre ces bandits dans la rue pour aller faire déraper une manifestation pacifique, comme nous l’avions dénoncé tout comme la grande majorité du peuple haïtien, nous continuons de dénoncer le retour de l’armée d’Haïti parce que le pays ne peut pas se le payer par manque d’argent dans les caisses publiques mais également parce que les objectifs du régime de Jovenel Moïse c’est de revenir avec une force armée pour défendre les groupes les plus riches du pays.
Devant cette nouvelle réalité qui traduit le manque de leadership du président Jovenel Moïse, de son premier ministre et de tous ses ministres, le peuple haïtien doit continuer de se mobiliser pour empêcher le régime en place d’arriver à imposer sa dictature sur l’ensemble du pays. Toutes les forces vives du pays doivent se mobiliser pour forcer dans un premier temps des changements dans le budget qui vise à rendre plus pauvres les personnes vulnérables dans la société haïtienne. Tout le monde doit dire non aux complots et à la violence que les bandits du régime utilisent pour faire mal paraitre les leaders de l’opposition.
Déjà les chauffeurs du transport sont en grève, les juges sont en grève, les travailleurs sont en grève et ce sont tous les secteurs clés du pays qui seront paralysés au cours de cette douloureuse semaine pour les masses populaires du pays. Cependant, chacun accepte de faire certains sacrifices pour que les choses finissent par changer dans le pays.
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