Les limites de la démocratie en Occident c'est que cette démocratie a peur de son ombre lorsqu'elle est en contradiction avec elle-même. Alors, elle devient violente, méchante, criminelle
Dans un précédent article, très loin de Haîti, en terres étrangères, je faisais une analyse des rumeurs venant des clans Sophia-Michel Martelly et du Président du Conatel sur les dérives criminelles du pouvoir en place en ce qui concerne les écoutes téléphoniques des leaders politiques, des directeurs de radio et de télévision ainsi que les membres du corps judiciaire.
Je m’étais restreint à croire et à penser que bien sûr que non, malgré la possibilité réelle de la cruauté que l’homme est capable que le couple Sophia et Joseph n’allait pas mettre cette rumeur à exécution. Or, voilà que la milice de ce régime, sous la dictée du grand conseil des néojeanclaudistes qui entourent la présidence, commence à exécuter leur plan de violence et de terreur dans le pays.
Des avocats sont tombés et criblés de balles, des directeurs de radios sont assassinés également par balle et malgré cette montée de violence, le Président Joseph Michel Martelly affirme sans aucun regret et peine pour les victimes de son régime, comparativement au mois précédent et selon les données statistiques fiables du représentant des puissances impérialistes dans le pays, c’est moins pire qu’il y a un mois de cela.
Quelle présidence et quel modèle de gouvernance avons-nous dans le pays?
Le premier citoyen de la nation n’a aucune information fiable pour informer sa population sur la sécurité intérieure du pays. Très certainement, puisque le président est le premier responsable de ces actes de violence, on peut comprendre qu’il savait à quel moment commencer son plan macabre de terreur d’État car il avait ses propres données et en comparaison avec celles de l’organisation étrangère et coloniale dans le pays il pouvait se permettre d’éliminer par liaison certains opposants à son régime.
Voilà en quelques mots une analyse des liens de causalités simplistes de la montée de violence dans le pays. Cependant, si la politique était si simple que ça des ignorants politiques comme Michel Martelly et d’autres encore avant lui passeraient à l’histoire comme de grands hommes d’État.
Malheureusement les théories sur la gouvernance publique et sur la gestion politique montrent au contraire comment et combien il est difficile de saisir la complexité de la chose hautement politique d’une part que la politique est un jeu de groupes d’intérêts, de classes sociales, du croisement des idéologies et des approches, de l’affrontement des stratégies et des tactiques en vue du contrôl total et de domination totale des uns sur les autres et d’autre part, la politique est le lieu où s’affrontent des individualités, des personnalités dans des élans d’affirmation de soi.
Cela étant on peut comprendre et d’ailleurs on doit admettre que l’ensemble des crimes qui sont commis, qui vont être commis dans le pays seront des crimes de règlement de compte mais surtout des crimes que le régime d’extrême droite de Joseph Michel Martelly dans le but d’éliminer les adversaires du président.
N’ayant présentement pas d’autres mots pour l’identifier je nommerai ces crimes Des Crimes de Liaisons Non Correspondantes c’est-à-dire que les sbires du régimes vont commettre des assassinats non pas directement sur leurs opposants connus et populaires mais sur des personnes plus ou moins innocentes mais qui avaient des opinions et des altercations banales avec les opposants visés.
En d’autres termes, comme nous l’avions indiqué dans un article sur le baillonnement de la presse par le couple Sophia et Joseph martelly ainsi que la présidence du conseil national des télécommunications, conatel, sous la dictée des membres conseillers du président de Haïti, le régime martelly entend s’attaquer à ses opposants par l’assassinat gratuit d’innocents qui avaient ou non un petit différend avec les opposants ciblés.
Ainsi lorsque la machine judiciaire devra se mettre en marche, elle se déviera des vrais coupables en inculpant des innocents donc les véritables opposants du régime.
Également, pour que la presse et les médias accordent une importance particulière et une couverture d’impact à ces crimes de liaisons Non Correspondantes, le régime va s’attaquer à des personnalités qui ont une certaine notoriété.
De cette vue, le système judiciaire doit être vigilant en ce qui concerne leurs enquêtes, aux personnes accusées et plus particulièrement aux contaminations de l’appareil étatique ou du groupe d’extrême droit supportant le régime en place.
Tout ce que le régime veut c’est d’un côté détourner l’attention de l’oppinion publique sur une situation donnée, dans le cas présent en Haïti, la démission du Premier Ministre Gary Conille, Le Choix d’un nouveau Premier Ministre dont le premier en liste actuellement Monsieur Laurent Salvador Lamothe et, plus particulièrement la situation qui dérange la gouvernance de Joseph Michel Martelly, Sa double, triple ou quatruple nationalités que la constitution haïtienne ne reconnaît pas et qui lui fait courir le risque d’une mise en accusation pour Crime de Haute Trahison par la Haute Cour de Justice Haïtienne.
Si la démission de Conille n’a pas autant mobilisé l’opinion publique nationale et internationale ni non plus le choix de Laurent Salvador Lamothe voire les rumeurs d’accusation de Bellerive pour les contrats accordés aux entreprises dominicaines alors que tout le monde sait qu’un grand nombre d’entreprises bénéficiaires de contrat appartiennent à des haïtiens et que la seule information véritable dans cette affaire était la volonté du régime en place et plus particulièrement du président de la république de remplacer bellerive par Rouzier à la tête de cet organisme de la reconstruction.
Une fois de plus, tout le monde peut comprendre les enjeux véritables derrières tous ces crimes gratuits dans le pays.
De même, tout le monde sait très bien que le régime d’appartheid Mulâtre contre Noirs, que le président Joseph Michel Martelly est en train de mettre en place dans le pays doit être combattu au niveau national et international.
Les mulâtres qui conseillent le régime doivent comprendre que depuis la libération de Nelson Mandela et de la fin du régime ségrégationniste de l’Afrique du Sud, les nations ne veulent plus jamais que de telles situations se reproduisent.
On dirait qu’ils arrivent d’une autre planète ces gens qui dirigent actuellement Haïti.
Où est-ce qu’ils étaient lorsque tout le monde allait à l’école ou encore suivait dans les médias la fin d’un régime fondé sur la supériorité d’une race.
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