Pourquoi Jovenel Moïse tient revenir avec l’armée d’Haïti à tout prix?


Nous sommes tous témoins de la manière que le régime de Jovenel Moïse a utilisé les bras armés de l’État pour violer les droits et les revendications des travailleurs et des ouvriers au parc industriel de Port-au-Prince. Il s’agit du positionnement idéologique de ce régime des Tête Calées en faveur de la bourgeoisie traditionnelle de Haïti qui refusent d’améliorer les conditions de vie et de travail des ouvriers haïtiens.

Bien entendu, en envoyant les hommes armés réprimer les travailleurs en grèves et qui revendiquent des augmentations prévues par la constitution, Jovenel Moïse et le Premier Ministre Guy-Jacques Lafontant ainsi que tous les autres ministres du gouvernement imposent de fait une nouvelle ère dictatoriale dans le pays ce qui doit forcer le pays tout entier à se mettre debout pour empêcher l’instauration de cette dictature au profit de la vieille bourgeoisie rétrograde et féodale qui continue de bloquer les avancements du pays.

Or, selon ce qui semble se préparer dans les coulisses de ce pouvoir corrompu, anti travailleurs et surtout contre toutes les formes d’organisations sociales et syndicales dans le pays, le Président Jovenel Moïse, tout comme son maître Joseph Michel Martelly avait essayé de revenir avec l’ancienne armée sanguinaire, décide de mettre à nouveau sur pied son armée-rose-macoute-bourgeoise dont les objectifs seront de brimer les droits civils et associatifs de tous les haïtiens par le viol, le kidnapping, le racket, les assassinats, le vol et la violence extrême.

En d’autres termes, ce n’est pas pour des besoins essentiels du pays que le régime extrême droite de Jovenel Moïse vise à revenir avec l’armée mais, dans le seul but d’instaurer une fois de plus une dictature par la force armée-rose-macoute-bourgeoise. C’est donc par la création de cette armée dont tout le monde a bien vu son expression dans l’utilisation que le régime a faite de notre admirable force de police. Le régime veut que cette armée soit une armée soumise constituée de miliciens, d’anciens attachés et surtout d’anciens tontons macoutes dont le monde entier peut encore se souvenir et se rappeler des différents crimes atroces qu’elle avait fait subir aux pauvres haïtiens.

Par ailleurs, même si les américains se disent opposer à la création de cette armée non nécessaire actuellement pour la stabilité du pays, le régime décide de ne pas les écouter car les membres de ce gouvernement s’opposent au capitalisme américain ainsi qu’à cette liberté que tous les américains chérissent très orgueilleusement.

En tant qu’anciens membres de l’ancien Parti communiste qui existait autrefois dans le pays, Jovenel Moïse, Guy- Jacques Lafontant préfèrent créer un conflit avec les pays développés à cause de leurs relations avec les anciens communistes de Cuba et de Venezuela. C’est peut-être en ce sens là que le président aurait préféré rejeter les relations traditionnelles d’Haïti avec son puissant voisin américain au profit de la nostalgique idéologie communiste qui a déjà fait son temps et que les valeurs occidentales rejettent habituellement du revers de la main.

C’est un choix irresponsable des dirigeants actuel d’Haïti de se tourner vers cette stratégie non rentable actuellement pour le pays. Évidemment, il est clair qu’il s’agirait d’une stratagème que le régime a mise en place lorsqu’ils se réfère à ce recours idéologique pour rouler dans la farine les américains afin que ces derniers les laissent faire ou les laissent implanter la dictature au profit de la bourgeoisie haïtienne qui ne tolère aucun changement dans le pays.

De toute façon tout le monde sait très bien qu’un grand propriétaire terrien comme Jovenel ne peut pas penser au delà de ses propres intérêts celui de défendre ses propres intérêts ainsi que ses intérêts de classe, ou du moins de la classe à laquelle il voudrait appartenir. Le groupe des bandits- légal auquel Jovenel Moïse appartient est un groupe sans conscience et dépourvu de toute raison puisque leurs objectifs premiers c’est de piller les caisses les caisses de l’État, transiger de la drogue de l’Amérique Latine vers les États-Unis dans le but de s’enrichir le plus vite possible.

D’ailleurs, en parlant de dealers de drogue, des rumeurs se veulent que la douane américaine ait interrogé pour la première fois le président Jovenel Moïse concernant certaines accusations de blanchiment d’argent et de l’implication du président et plusieurs de ses proches dans le narco trafique. Évidemment, il n’y a pas trop de choses qui sont sorties de ces interrogations mais semble t-il néanmoins que le président Jovenel Moïse se retrouve sous enquête de la FDA, la Food and drogue administration américaine. Est-ce qu’il sera accusé et extradé comme Guy-Philippe vers la Floride? Quand Est-ce que les américains vont finalement l’arrêter?

Ces questions restent pendantes, mais il y aura une suite si la justice haïtienne n’est toujours pas en mesure de juger et de condamner les dirigeants corrompus du pays.

à suivre…

Hermann Cebert