Les contradictions intérieures, les images du dedans et du dehors


Les trois dimensions de l’univers de nos vies de la vérité

Hier-là-bas, aujourd’hui-ici, demain-au-loin et nulle part

la combinaison de nos corps, nos âmes et de  nos esprits

Toute entité dans l’univers est une combinaison discursive

Nous sommes ce que nous ne sommes pas, notre prétention

Nous ne sommes pas vraiment ce que nous sommes, limités

Une image, un être, une projection d’une ombre des détours

Mais nous ne sommes que différents de nous-mêmes, l’autre

 

Pourtant, nous nous croyons être tel ou tel, un reflet miroir

Nous nous doutons être, voilà nous le sommes, le vrai faux

Nous nous réclamons tout et au fond, nous mentons à nous

Nous vivons inversés, la vérité va ailleurs, le mensonge d’ici

Nous nous révoltons de la souffrance d’autrui et nous les aidons

Tandis que, chez nos malheurs nous sommes très froids et glacés

Nous crions de joie pour la victoire des uns et des autres alors que

Nous nous critiquons pour la moindre faute et les faux pas et puis

 

Toutefois, à bien nous considérer, anxieux, insatisfaits, injustes

Nous sommes tous des Dalida, des Jimmy Hendrix  sur grande scène

Des Michael Jackson, des Mike Brant, Claude François et les autres

Une fois les projecteurs éteints, nous sommes seuls et souffrant seul

 

Nous sommes si surveillés, filmés, vérifiés, contrôlés, en permanence

Et nos puces nous dénoncent nos passages du train, du bus, de l’avion

Nos cartes d’identité, nos passeports et achats partagent nos histoires

Ils nous attirent les regards et, malgré nos innocences, tous coupables

L’heure est à la transition, le changement a déjà eu lieu, dans vingt ans

Une guerre ou assassinat, un attentat ou révolte on détourne l’attention

L’élection réalisée, l’accord signé, ordre rétabli et le retour à la normale

Ainsi, nous sommes des participants au cynisme,  sans en être à la messe

 

Bonjour monsieur, non pas vraiment, je suis madame s’il vous plait

Bon soir madame, quelle agression, j’exige  le respect de mon genre

Naissance, identités, genres, nature les contradictions sont sévères

Nous sommes obligés de nous adapter, les adaptations sont imposées

 

Nous sommes tous Terroristes, des kamikazes et Loups Solitaires

des Sentiers Lumineux, des Timothy Mcveigh, des Omar Marteen

Nous sommes tous des reflets de ce que nous n’osons dire et faire

Nous donnons formes et couleurs et retournons les yeux sur nous

 

Nous des descendants uniques de la même source, extraterrestres

Nous attendons les autres et des minorités pour nous le confirmer

Nous avons peur de big brother, nos cellulaires flânent sont sur wifi

Les agents secrets nous surveillent, ils oublient qu’ils nous protègent

Nous cherchons un boulot, nous souhaitons travailler à notre compte

Nous ratons le train, le bus, régulièrement nous nous réveillons tard

Nous nous justifions pour des retards, nous n’admettons pas les torts

Nous sommes des numéros numérotés calculés controlés et ordonnés

 

Nous sommes chefs le jour, le soir dans les intimités, à quatre pattes

Courbés par nos vices et nos orgueils nous devenons des accessoires

Nous engageons avec le diable et en public nous brandissons la croix

Nous disons partir en voyage, nous achetons du plaisir à rabais au Sud

 

Nous nous botoxtons pour éliminer nos rides de nos visages sans éclats

La chirurgie et les seigneurs de la beauté nous habillent tous  à la mode

Nous sommes si beaux que nous devenons tellement laids à la face cuite

Les peaux décolorées, brûlées et, les pharmaceutiques recréent la mode

 

L’heure actuelle est à l’écologisme doctrinaire, une pensée pour la terre

La médecine et l’hygiénisme, le droit et le financiarisme s’imposent clair

Ce sont les soldats de la dictature et les vrais mercenaires de nos systèmes

Ainsi, ceux-là qui décident de qui nous sommes et comment d’être civilisé

 

Boom, boom, boom,  la bombe pète, l’instant des mégalomanes je le jure

Les psychiatries ouvrent leurs portes les fous se révoltent la rue se chauffe

À l’Été de cette année 2017, combien seront sauvés? Et autant disparaitront

Tout pour ça rien que ça seulement ça, folie de la folie c’est de ne pas y être

Hermann Cebert