Les actions pour anéantir complètement la communauté haïtienne de Montréal: l’appauvrissement des chauffeurs de taxi haïtiens


Les chauffeurs de Taxi de Montréal qui sont majoritairement d’origine haïtienne, ne cessent de subir, depuis plus d’une dizaine d’années environs, plusieurs mesures et plusieurs politiques qui s’opposent aux intérêts de ces chauffeurs haïtiens sous prétexte d’améliorer la qualité de l’environnement, de l’introduction des technologies de l’information dans l’industrie du taxi ainsi que d’une certaine libéralisation de l’industrie du taxi au Québec.

Parmi les mesures et les politiques que le gouvernement de la province et celui de la ville de Montréal ont prises on a la création de la ligne d’autobus 747 qui fait la liaison entre l’aéroport de Montréal et le centre-ville de Montréal; il y a le permis et l’autorisation de la multinationale Uber sur le territoire du Québec et de Montréal en particulier; il y a les autorisations et les permis à usages multiples du Groupe de Taxis Théo et tout dernièrement il y a les frais pour l’accès à l’aéroport de Montréal.

Pourtant, tout le monde devait pouvoir s’entendre pour dire, loin d’améliorer la qualité de l’environnement ou encourager le transport en commun, on détériore les conditions et les niveaux de vie de ces haïtiens qui ont choisi d’être des travailleurs autonomes. Alors que, non seulement les chauffeurs haïtiens et maghrébins font partie des minorités visibles dont le niveau du chômage est plus élevé en outre, on les empêche en permettant à certains petits coquins de dilapider à la fois leurs fonds de retraite  mais également, en les faisant perdre tous leurs investissements de vingt à trente années de dures labeurs dans l’industrie du transport.

Évidemment, ce mouvement d’appauvrissement et d’anéantissement engagé par le gouvernement provincial du Québec et de la ville de Montréal montre, tout en expliquant, la discrimination systémique qui existe bel bien au Québec et qui continue d’exclure certaines minorités comme les haïtiens et les arabes.

Bien entendu, devant de telles discrimination, les chauffeurs haïtiens et arabes auraient dû obliger les différents paliers de gouvernement provincial et municipal à racheter leurs permis au moment où ces permis avaient atteints leurs plus hautes valeurs et qui depuis plus d’un an environ ne cessent de perdre de la valeur.

En fait, ce que tout bon observateur devait pouvoir remarquer avec la précarisation des conditions et de la qualité de vie des chauffeurs haïtiens et maghrébins, c’est que les différents paliers de gouvernements sont en train de prendre l’argent de ces chauffeurs, donc la valeur de leurs permis de taxis pour les donner à quelques assoiffées investisseurs.

Et, en plus de ce massacre, la télévision québécoise dans son ensemble ouvre tous les espaces à ces groupes privés pour enrichir et dorer l’image de cette destruction. L’assassin devient un innocent et c’est en direct qu’il commet son crime.

Très certainement les propriétaires de permis de taxi ne sont pas innocents dans cette affaire puisque ils sont toujours divisés dans leurs actions et dans leurs revendications. Chacun essaye de régler lui-même un problème qui concerne l’ensemble du secteur du taxi et surtout l’ensemble des propriétaires de ces permis de taxi.

Pourquoi, ils ne font pas la même chose, utiliser des firmes de communication, embaucher les meilleurs avocats pour pouvoir défendre leurs causes justes. Non, chacun pour soi et Dieu pour tous.

Pourquoi ne pas engager des vedettes connues de la télévision qui ont de la gueule pour symboliser la cause du taxi au pays comme c’est la stratégie que tout le monde utilise habituellement au pays. Pourtant, la bataille est presque perdue puisque les ennemis des intérêts des chauffeurs haïtiens et maghrébins l’avaient bien compris que tout se jouait dans l’opinion publique et ils ont tout fait pour se transformer en victime, le gentil qui sont là pour le progrès et le développement veulent offrir des services adaptés, innovant mais qui finalement se traduira par la perte de la valeur des permis de taxi ce qui éliminera complètement cette communauté de propriétaires de permis en des grandes entreprises quottées en bourse valant des milliards de dollars.

Ainsi, un nouveau mythe naitra puisque quelques petits gars, du Québec moderne en transition vers,… son indépendance…. ont pu créer à partir de rien, de l’argent de quelques millionnaires bien entendu, ou d’une petite firme venue de Californie commencée avec une simple application s’est accaparée de tout le marché du taxi du monde…. Mais, la véritable histoire derrière toutes ces accumulations de ces richesses en très peu de temps sera plutôt très horribles et personne ne l’écrira, ni non plus oser la publier et… ce serait ainsi….

Des immigrants fuyant la guerre, la misère de leurs pays d’origine après avoir bossé très fort dans les manufactures puisque leurs diplômes et leurs niveaux d’études n’avaient jamais été reconnus par leur pays d’accueil, ont pu accumulé un peu de capital, pour se réaliser et ne plus être dépendant des entreprises qui ne les embauchaient selon leurs compétences, ont investi dans l’industrie du taxi entre dix, quinze vingt et trente ans se sont faits dilapidées leurs investissement en moins de trois ans à cause du laisser aller des dirigeants de  tous les paliers de gouvernement au nom d’un certain libéralisme et de nouvelles technologies qui devaient être justes pour tous.

Enfin, aujourd’hui, quelques décennies après cette catastrophe économique pour cette communauté des immigrants, leurs enfants essayent sur des critères complexes pour ne pas citer le nom du diable, de se trouver un travail comme chauffeur de taxi au salaire minimum de 15$ étant donné que ce qui est le salaire moyen actuellement sera le salaire minimum de demain. fain heureuse de cette histoire tragique.

à suivre…

Ps: la véritable fin de cette histoire fictive, celui qui a écrit cet article a  été accusé de tous les maux et les mot de ces maux tandis que jusque là il était un inconnu de tous. persona non grata.

Hermann Cebert