Sous-Traitance, détérioration de la qualité et des conditions de travail et harcèlement psychologique: comment comprendre les séquelles de l’ultra libéralisme des années 1980


Le philosophe éveillé
J’exprime
Dieu

Voici un sujet qui devra intéresser tous les gouvernements des pays occidentaux en commençant par la nouvelle administration de Donald Trump mais également le gouvernement canadien surtout avec la politique déficitaire du Premier Ministre Justin Trudeau.

En effet, ces deux gouvernement ont quelque chose de commun, c’est d’améliorer les conditions de vie des classes moyennes de ces deux pays. Cependant dans l’ensemble ce sont tous les pays occidentaux qui sont au prime abord qui devaient s’intéresser à cet article puisque tous ces pays ont les mêmes préoccupations et se sont tous enlisés dans des politiques d’expatriation de leurs productions à travers la sous-traitance.

Évidemment, à l’heure où le monde semble s’orienter vers de grands changements économiques et politiques, vu que le nouveau président des États-Unis se propose de redéfinir la politique américaine en matière de production de bien et des services, selon certaines caractéristiques isolationnistes et du nationalisme de la consommation locale les chefs d’entreprise, les juges, les avocats du droit du travail, les centrales syndicales devaient se sentir concernés par ces articles que j’entends développer mes réflexions et mes idées sur la sous-traitance comme principale responsable d’un ensemble de détériorations de la qualité et des conditions de vie des travailleurs depuis les cinquante dernières années.

Je souhaite simplement que tout le monde trouve son compte dans ces articles qui traitent de la sous-traitance mais surtout, je souhaite que l’on puisse trouver des solutions à un ensemble de problèmes qui affectent nos sociétés nationales.

En fait, comme je le fais habituellement, je donne des clés pour ouvrir des portes et des barrières que l’on trouve très souvent impossibles à ouvrir. Voilà pourquoi, j’espère que plusieurs travailleurs trouveront des solutions à plusieurs questions qu’ils se posent surtout lorsqu’ils se sentent abusés par un système qui les échappe mais également qui les maintienne dans une exploitation extrême que ni la justice, ni les gouvernements n’ont jamais essayé de mettre fin.

Bien entendu, personne n’a jamais osé réfléchir sur les externalités que produisent la sous-traitance à la fois, en tant que système complètement autonome du capitalisme et du libéralisme lui-même et également en tant que sous-système du capitalisme et du libéralisme. D’ailleurs, personne non plus n’a osé critiquer le système de la gestion des sous-traitances parce qu’on a toujours estimé qu’il s’agissait d’un certain ordre naturel du capitalisme et du libéralisme.

Le philosophe éveillé
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Aucune loi, aucun règlement sur les droits des travailleurs n’ont jamais été envisagés pour améliorer les conditions de vie et les conditions de travail des travailleurs. Mais c’est durant cette longue période des cinquante dernières années, en laissant faire les entreprises-sous-traitantes à leur guise, que ces entreprises ont de façon systématique contribué à détériorer les diverses conditions de travail dans les pays développés mais également dans le pays sous-développés puisque les pays sous-développés sont en quelque sorte des prolongements de ce qu’est l’exploitation qui se fait dans les pays développés.

Naturellement, l’exportation de la misère par l’extraction des emplois des pays développés vers les pays du Sud était considérée comme du transfert du développement ce qui rendait les entrepreneurs moins responsables et moins coupables d’autant qu’on faisait croire que cela avait pour objectif d’améliorer la vie des uns et des autres.

Néanmoins, notre constat actuel, ce même constat que l’on aurait dû faire déjà bien longtemps également, c’est que la sous-traitance n’a jamais été bien règlementée en matière de droit des travailleurs plus particulièrement matière du point de vue des congédiements et du système intrinsèque de harcèlement qui le structure. Comme conséquence, les entreprises sous-traitantes ne cessent de congédier comme elles veulent tout en pratiquant un harcèlement systématique.

Apparemment, ce n’était par une trop grande préoccupation pour les occidentaux de se pencher sur les pratiques internes des entreprises sous-traitantes bien connues maintenant sous le vocable des agences d’emplois, parce que les nationaux n’étaient pas affectés par la qualité des emplois que ces agences offraient sur le marché du travail. Mais, de plus en plus, on se rend compte que toutes les catégories ethniques son concernées par les types d’emplois que les agences offrent aux travailleurs.

Les congédiements ne sont pas reconnus comme de vrais congédiements, alors que le harcèlement quant à lui, il n’est même pas pris en compte ni par les tribunaux, ni par les entreprises sous-traitantes non plus tandis dans la pratique, ce sont les deux aspects d’une extrême exploitation qui fait l’affaire des gouvernements parce que les fonds des assurances de chômage ne sont pas affectés et, pour les entreprises, cela n’existe pas tout simplement.

Les pays occidentaux accusent un véritable retard en matière des normes et du droit du travail en ce qui concerne la violation systémique des droits des travailleurs dans les entreprises de sous-traitance. En effet, depuis plus de quatre à cinq décennies, les grandes entreprises, dans le but de réduire leurs coûts de production ainsi que ceux des charges sociales qui s’y rattachent, ont recouru à la sous-traitance pour mieux maximiser leur leurs profits.

Or, en recourant à la sous-traitance, elles ont déplacé et transféré du coup leurs responsabilités sociales, économiques et culturelles aux citoyens eux-mêmes. Comme conséquence, de cette irresponsabilité des entreprises, ce sont la qualité de vie des travailleurs, les conditions de vie et les conditions de travail des travailleurs qui se retrouvent également détériorées.

Ces entreprises détruisent également par ce fait, un grand nombre de liens qui constituaient les bases et les fondements du vivre ensemble de nos sociétés actuelles. À titre d’exemple, il y a le repli sur soi de certains groupes ethniques nationaux sur eux-mêmes que plusieurs s’accordent pour appeler le racisme, la xénophobie ou encore la montée de l’extrémisme et du suprématismes blanc; il y a les luttes raciales où des groupes de minorités subissent continuellement de différents types de préjugés c’est le cas pour la France, la Belgique, la Suisse, l’Autriche, la Hongrie, le Maroc, l’Arabie Saoudite, les États-Unis, le Myanmar etc.

Évidemment, les organisations syndicales n’ont pas su également s’adapter facilement aux nouvelles réalités de cette économique néolibérale et ultralibérale qui a engendré le recours à la sous-traitance des systèmes de production traditionnelle. Pourtant, si les leaders syndicaux et les organisations syndicales avaient compris que la sous-traitance étaient en train de les saper systématiquement en procédant à leurs extinctions purement et simplement, en leur enlevant l’un des éléments les plus essentiels à leur existence ou leur fondement même, aujourd’hui plus de cinq décennies plus tard, nous ne serions pas rendus à ce stade ultime de l’ultra et du néolibéralisme inhumain que l’on vit actuellement.

Le philosophe éveillé
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La sous-traitance a complètement détruit le pouvoir que les travailleurs avaient pour forcer les entreprises et les patrons d’entreprises à négocier certains compromis social. Je veux parler du droit à l’ancienneté. En effet, avec l’introduction de la sous-traitance comme déplacement de la production et réduction systématique des charges sociales, tous les travailleurs ont perdu leurs droits d’ancienneté.

Mais également, ils sont devenus dépendants, misérables et extrêmement fragilisés par cette économie sous-traitées. Puisque, et du côté des gouvernements et du côté des centrales syndicales, il n’y a aucune préoccupation sur le sort et les conditions de vie des travailleurs au sein des entreprises de sous-traitance. De telle sorte que plusieurs centrales syndicales sont quasiment devenues de véritables firmes privées compte tenu de leurs pouvoir et de leurs poids économiques et financiers où seules quelques minorités de gestionnaires de ces centrales syndicales profitent très largement des fonds détenus par ces centrales syndicales.

Les centrales syndicales ou du moins, les centrales syndicales mafieuses ne se soucient plus de leurs membres puisqu’elles laissent faire les entreprises de sous-traitance généralement connues sous le nom d’agence de placement. Or, c’est ce laisser-aller qui fait en sorte que celles-ci jouissent d’une totale liberté en tassant de côté toutes les organisations syndicales qui, sans le dire se déclarent vaincues surtout lorsque leurs membres les demandent d’intervenir dans les cas de conflits, d’abus, de maltraitance et de harcèlement psychologique.

Bien entendu, il y a un grand nombre d’agence de placements qui ont été ou sont créées et financées par certaines centrales syndicales créant ainsi, une trop grande promiscuité entre les centrales syndicales et les agences de placements dont on peut facilement reconnaitre comme des connivences, et des complicités entre ces agences et ces centrales syndicales pour exploiter outrancièrement les pauvres travailleurs.

Devant ces liens qui semblent rapprocher les centrales syndicales et les agences de placement ou les entreprises sous-traitantes, on pourrait se demander si les centrales syndicales se souviennent encore de leurs véritables objectifs, de leurs buts principaux et surtout, de leurs véritables rôles du côté et avec les travailleurs qu’ils sont supposés à la fois représenter et défendre plus particulièrement, lorsqu’elles se transforment en partenaires d’affaires et bailleurs de fonds.

Il doit y avoir des questions à répondre par ces centrales syndicales et ce sont les travailleurs qui doivent remettent en question leurs centrales syndicales qui ont cessé de les défendre puisque les dirigeants syndicaux ne sont plus connectés aves les membres de leurs organisations.

Par ailleurs, du côté des gouvernements, des législateurs et des tribunaux du travail, on peut constater le même abandon de la cause et des conditions de travail des ouvriers et des travailleurs dans le milieu de la sous-traitance. Il n’existe aucune structure étatique qui ose remettre en question la précarité et la vulnérabilité des travailleurs vis-à-vis des agences et des entreprises sous-traitantes. Mais surtout, il n’existe aucune loi, aucune norme, aucun règlement qui soient mis en place pour protéger la stabilité d’emplois, ou tout simplement les anciennetés des travailleurs auprès des entreprises sous-traitantes.

Voilà pourquoi, au bout du compte, ce sont les droits des travailleurs qui sont violés quotidiennement alors mêmes que ces travailleurs sont harcelés systématiquement à partir d’un ensemble de mécanismes, de structures et des stratagèmes sophistiqués et complexes mis en place par ces entreprises de sous-traitance afin de ne pas répondre à leurs obligations d’employeurs.

C’est ainsi, en milieu de travail, dans la réalité quotidienne de travail du travailleur ou de l’ouvrier, ou du journalier, ce que l’on constate c’est la désolation du travailleurs, c’est son harcèlement systématique et systémique car, on le congédie mais on ne le congédie pas vraiment; On le déplace, de même on ne le déplace pas vraiment car c’est le client qui ne veut plus de lui tandis que jusque-là ce même travailleur a été très efficace, assez professionnel dans l’ensemble de ses tâches et de ses fonctions.

Comme on le dit souvent, trouver donc l’erreur qui pourrait pousser son employeur à le congédier ou également le client de son employeur à ne plus vouloir de lui. Du matin au lendemain, le même travailleur devient mauvais pour son employeur, le client de son employeur. À chacun de prendre le temps de bien réfléchir à ces questions et de jauger également de la pertinence de ces congédiements qui affectent directement et émotivement ces valeureux travailleurs qui, soit qu’ils se sont déjà habitués et identifiés à ces entreprises, soit qu’ils ont déjà accumulé un grand nombre d’années d’expérience au sein de cette même entreprise.

Dans tous les cas, ce sont des travailleurs qui se retrouvent à être pénalisés pour des raisons sophistiquées et complexes, disions-nous de préférence que son employeur ou le client de son employeur peuvent décider volontairement de les congédier quand ils veulent et cela sans se soucier des conséquences légales qu’ils sont pourtant fautifs. Comme je le dis, c’est donc souvent au nom du client que l’entreprise sous-traitante procède pour rendre les conditions de travail instables et irritantes pour les travailleurs et les ouvriers.

Et, qui dit  des conditions de travail instables pour le travailleur, dit également des perturbations et des instabilités de ses émotions et de sa propre vie personnelle et familiale. Autrement dit, à chaque bouleversement dans la vie professionnel d’un travailleur, il s’en suit de plus fortes perturbations dans la vie sociale, économique et culturelle du travailleur: dépression, stress, suicide, folie, divorce, séparation, itinérance, crimes et délinquances.

Le philosophe éveillé
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Ici, il est important de reconnaitre le côté agressif et violent des congédiements qui se font habituellement par les sous-traitants que par les clients de ces sous-traitants. Car, on arrache bien souvent un emploi à un employé qui se consacre à son travail mais qui pour des raisons injustifiées diverses, se voir congédier sans préavis et sans motifs sérieux. Ces gestes ont un nom, c’est sans nul doute du harcèlement psychologique qui mérite d’être prise en compte comme impact négatif et désastreux sur le travailleur, par conséquent la justice se doit d’intervenir et de réprimander les coupables en rendant justice au travailleur.

Cependant, et c’est l’un des nœuds épineux de la manière de faire des entreprises de sous-traitance, comment faire reconnaitre ce harcèlement systématique par cette compagnie et par un tribunal du travail ou de droit administratif sous l’empire du code de travail actuel au Québec ou des normes du travail lorsqu’il n’y a aucune provision en la matière qui pourrait voir le harcèlement sous ce point de vue.

Évidemment, comme à l’habitude, tant qu’un mal ne concerne pas le groupe ethnique majoritaire dans les sociétés occidentales, ce n’est pas un sujet de débat. Pourtant dans ce cas-ci, tout le monde est concerné. Mais, c’est au nom d’un certain libéralisme rétrograde, que tout le monde a peur de remettre en question ce système qui impose sa loi d’omerta. De telle sorte, que même lorsque les entreprises de sous-traitance continuent de violer les droits des travailleurs, qu’il a toujours été, jusqu’ici, difficile, de jeter une plainte contre son employeur par devant les Cours et les tribunaux du travail.

Certainement, on ne trouvera même pas un bon avocat pour se défendre compte que l’État et les gouvernements trouvent leurs comptes dans ces congédiements puisque l’une de leurs plus grosses vaches à lait n’est pas affectée par ces congédiements. Ils ne sont pas congédiés, donc il n’y aura pas de chômage. L’État gagne et les entreprises gagnent, à la fois les entreprises sous-traitantes que les clients de ces sous-traitantes elles-mêmes.

Laissez-moi vous expliquer les engrenages du harcèlement systémique dans lequel le travailleur se retrouve vraiment seul au monde. Les intérêts privés s’accordent ingénieusement avec les intérêts des groupes au pouvoir pour pouvoir exploiter systématiquement les travailleurs. Et tous ces pauvres travailleurs n’ont aucune loi pour les protéger comme cette violence que les états et les entreprises privées exercent sur eux.

C’est en utilisant le déplacement, le transfert, le changement de contrat, le transfert et le changement de site de travail mais qui est véritablement de vrais congédiement que les agences de placements ou des entreprises de sous-traitance procèdent au harcèlement systématique de leurs employés.

D’un côté on vient de les congédier, mais on leur dit, puisqu’ils travaillent pour des agences ou des compagnies qui font de la sous-traitance, le même employeur bien entendu, ils ne son pas congédiés et par conséquent, ils n’ont pas droit à leurs assurances chômages. D’un autre côté, étant donné qu’ils ne sont pas congédiés, ils sont encore au service de leurs agences de personnel. Et là, non seulement leurs heures peuvent être diminuées, mais aussi, ils se retrouvent dans un bassins de demandes loin en arrière de ceux qui attendent avant eux dans ces longues listes de fil d’attente.

Entre temps, moins de salaire, plus de nervosité, plus de crises familiales, plus de problèmes de santé et plus de difficultés financières auprès des banques, des cartes de crédit, du loyer, des hypothèques, des marges de crédit. Le travailleur sera dans cette incertitude jusqu’à ce qu’il trouve un nouveau contrat, par le même employeur souvent sur un autre site du même client de son employeur où il recommence un nouveau cycle d’ancienneté étant donné qu’il a perdu son ancienne ancienneté alors même qu’il continue de travailler chez le même employeur.

Trouver la grosse erreur? Il n’y a pas d’erreur. Ici on est dans un système démocratique où, tout le monde est libre, et surtout, où tout le monde a la possibilité de réaliser ses propres rêves. Malgré le fait que l’on puisse confondre mobilité, instabilité avec la liberté en soi, le libéralisme des années 70-80 a sorti les travailleurs de leurs anciennetés syndicales vers une instabilité permanente compte tenu que les agences de placement, les entreprises de sous-traitance ont placé les travailleurs désormais sur des tables tournantes pendant même qu’on le fait jouer à la chaise musicale de l’exploitation et du harcèlement systémique.

Il faut donc bien reconnaitre par la table tournante et la chaise musicale, je vois le travailleur que son employeur décide à sa volonté de congédier d’un contrat pour aller le placer vers et sur un autre contrat. Puisqu’on ne le congédie pas vraiment, étant donné qu’il a un contrat qui le lie avec son employeur, il est congédié d’un contrat pour être placée et replacé sur un autre contrat d’un autre client de son employeur ou du même client mais sur un autre site appartenant au même client qui vient de le congédier.

C’est l’ensemble des mécanismes d’un harcèlement qui ne porte pas son nom mais qui l’est pourtant par sa nature et, dans ses effets sur la vie même du travailleur.  Les travailleurs son embrouillés et les lois et les normes du travail, les règles de droit sont tous embrouillés forçant ainsi que même les organisations syndicales à ne pas être en mesure de réagir pour défendre leurs membres. Et, tout cela, au nom d’un libéralisme.

En fait il ne s’agit pas véritablement du vrai libéralisme puisque ce libéralisme s’oppose aux grands principes des sociétés démocratiques compte tenu ce sont des comportements qui méritent des sanctions dont les gestionnaires profitent des états de non droit ou du moins des états de manque de droit.

Ce sont des effets pervers des luttes des années 1960 que les baby-boomers nous ont laissés. Nombreuses entreprises de sous-traitance appartiennent à cette catégories sociales et culturelles ou bien les appartenaient avant de se passer au contrôle de leurs enfants, les soixante-huitards.

Dieu merci que nous sommes au début, très probablement, d’un autre très grand mouvement social et de lutte des droits citoyens, soit cinquante ans plus tard, que je peux me permettre d’appeler les deux-milles-dix-septards et les deux-milles-dix-huitards qui vient de commencer, je l’espère avec l’arrivé et la prestation de serment du président américain Donald Trump.

à suivre…

Hermann Cebert