Les limites de la démocratie en Occident c'est que cette démocratie a peur de son ombre lorsqu'elle est en contradiction avec elle-même. Alors, elle devient violente, méchante, criminelle
L’arrivée de Donald Trump comme président des États-Unis, pourrait marquer grandement les États-Unis et le reste du monde à presque tous les niveaux. Touts ceux qui souhaitaient du changement semblent montrer un très grand scepticisme par rapport à un très grand nombre de changements que ce nouveau président semble pourtant les offrir.
Les oppositions à Trump ne saisissent pas les occasions qu’ils vont avoir de pouvoir exiger de véritables changements dans cette société combien malade et inégalitaire. En fait, les gens ont la mémoire trop courte pour se rappeler que s’il y avait les mouvements des droits civiques aux États-Unis, les luttes pour la liberté et l’émancipation de 1968 c’est parce qu’il y avait des mouvements précurseurs de 1060, jusqu’à 1967.
Aujourd’hui, les mêmes conditions se réunissent et nous pouvons avec une certaine certitude, dire que cela va devoir déboucher sur quelque chose de très profond et qui se généralisera un peu partout dans le monde. Et, cette fois-ci, l’Afrique, l’Amérique Latine, les Caraïbes et l’Asie ne seront pas épargnés car, déjà la marche des femmes à Washington a un effet domino sur un grand nombre de pays qui ne devait pas être affecté si directement par ce qui se passe aux États-Unis.
Il est vrai qu’il y a une certaine misogynie chez Donald Trump et qu’il ne s’est pas vraiment aidé pour enlever cette image qu’il ne cesse de projeter. De même, certains lui reprochent d’avoir choisi plusieurs de ses collaborateurs reconnus comme des racistes et les leaders du mouvement des Ku Klux Klan, qui fêtent leurs 250 ans cette année, ont également profité de Trump pour affirmer leur organisation de manière opportuniste.
Malgré tout, et au delà de ces points faibles de Donald Trump, le citoyen moyen américain a trouvé le discours de Trump conforme à ce qu’il veut. Et ce sont ces gens simples qui ont donné le pouvoir à Donald Trump. S’il sera capable de livrer ce que les gens veulent, il finira peut-être avec de très grandes possibilités très populaire à la fois aux États-Unis mais également dans le monde entier.
Ici sur ce blogue, j’ai déjà fait ressortir plusieurs faiblesses des politiques américaines sur le reste du monde mais également contre les propres intérêts américains. Les américains sont très influents dans le monde et sur le monde, et cela leur coûte très cher comme dépenses alors que en retour, ils ne gagnent pas assez. Ce sont les moyennes puissances qui gagnent dans toutes les guerres américaines. Disons, plutôt, les diverses guerres et les diverses interventions que les américains mènent un peu partout dans le monde, les profits sont très maigres. Et, ce sont les américains qui sont souvent et plus particulièrement critiqués et, à qui on jette le blâme. L’Irak, l’Afghanistan, la Libye, la Syrie sont des exemples des dépenses inutiles des américains. La Yougoslavie en était un autre exemple qui servaient à protéger les intérêts Européens loin des intérêts américains.
On parle de la fermeture et la politique du replis des américains sur eux-mêmes comme nouvelle approche de Donald Trump en matière économique et d’immigration, on oublie que les pays Européens se sont déjà repliés sur eux-mêmes: la Suisse, la Belgique, l’Autriche, la France de Sarkozy, de Marine Le Pen et de Manuel Valls, l’Italie pratiquent des politiques de très grandes fermetures contre les africains depuis plusieurs décennies déjà. Buy American se pratiquait lorsque les Français de Dominique de Villepin s’opposait à la volonté américain d’envahir l’Irak de Saddam Hussein. Donc, il n’y a rien de nouveau sous le Soleil des américains. Donald Trump ne fait que mettre en lumière se qui se pratique déjà dans les pays européens et aux États-Unis.
Les entreprises américaines ont profité des cinquantes dernières années pour faire du Mexique, de la Chine, de l’Inde, du Brésil et de plusieurs autres pays de l’Amérique Latine et des Caraïbes leurs usines de production de biens et de services. Comme résultats, les conditions de travail, la qualité d vie des simples citoyens américains se détériorent considérablement au profit des autres. Disons plutôt, au profit des plus riches seulement. Car à la fois aux États-Unis que dans le reste du monde, les conditions se sont dégradées pour les mêmes types de pauvres, qu’ils soient aux États-Unis ou dans un pays très pauvre. C’est la nature de ces sous-systèmes qui se sont transformés en systèmes à leurs tour de détruire les pauvres peu importe où Est-ce qu’il vit.
Ainsi lorsque Trump veut garder des emplois américains pour les américains par ce qu’il appelle Buy American, cela devait vouloir signifier que les autres peuples seront obligés de créer des emplois pour eux-mêmes et de bien meilleurs qualités. On oublie qu’au Mexique, qu’il y a de grandes majorités de gens qui vivent dans des conditions extrêmement difficiles partageant la misères avec plusieurs haïtiens et américains. Réveiller les gens pour qu’ils défendent leurs droits à la dignité, c’est l’indignation que l’on devait pouvoir déceler dans les grands discours de Donald Trump.
Pourquoi cette nostalgie actuelle qui envahit tous les esprits soi-disant rationnels? Ceux qui avaient toujours voulu du changement devaient plutôt se réjouir de pouvoir engager leurs luttes et dans ce climat qui s’annonce, les mobilisations seront plus faciles car toute une grande majorité semble être très déçu de l’arrivée de Trump. Ils ont la nostalgie d’un Barak Obama qui les faisait dormir debout, ou des Clinton qui se sont enrichi sur le dos de l’argent du Tremblement de terre qui a ravagé Haïti en 2010? Ce n’est pas normal que tout le monde soit du mauvais côté. Il doit y avoir une amnésie générale qui aurait atteint cette grande majorité. Le monde à oublié le capitalisme et les valeurs qu’il apporte, l’adaptation. Il faut s’adapter, nous citoyens, entreprises, sociétés, communautés, peuples, dirigeants.
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