Pour écrire sur un sujet je commence par réfléchir sur son importance par rapport à un ou plusieurs projets d’écriture qui m’intéressent, le plus souvent autour d’un terme central qui constitue mon intérêt principal.
C’est ainsi, que je me demande, si quelqu’un a déjà écrit là-dessus, quel aspect qu’on a déjà développé et quel autre aspect que l’on n’a pas traité.
Évidemment, ma démarche repose sur mon interrogation à savoir ce qui n’existe pas, ce qui n’a jamais été dit, ce qui n’a jamais été fait mais qui pourrait intéresser tout le monde ou, un groupe d’individus qui font partie de mon public cible ou de ma clientèle, pour utiliser un langage d’affaire et économique.
De plus, j’essaye d’établir ou plus précisément, je chercher à découvrir le lien que cette idée, cette chose-là peut avoir avec d’autres idées que j’ai déjà ou que j’avais déjà développé.
Dès lors que j’arrive à faire ressortir les liens que mes idées ont entre-elles, ou avec d’autres idées qui émergent ou qui ont déjà émergé dans la société, le sujet commence à avoir des intérêts pour moi.
Toutefois, cela ne suffit pas assez pour que je me mette à l’accepter dans mon esprit pour le réfléchir voire, à le développer plus tard. Je dois regarder tous les aspects de son importance, ses faiblesses et surtout, il faut que je parvienne à trouver son contraire car c’est par son contraire que je pourrai aborder ou développer sa réactualisation afin de rendre mes réflexions uniques et universelles.
Par ailleurs, je dois visualiser, discuter de chaque idée, de chaque projet d’idées et tout cela se fait d’abord et particulièrement dans ma tête. Pour ensuite commence à expliquer à moi le bien fondé de chaque aspect chaque point de vue, chaque contradiction puis dégager les liens par comparaison avec les autres choses, les autres idées.
Mais, le plus sensible c’est le point de discussion que je fais avec moi-même, je ne me convaincs pas assez, ou bien j’arrive à me convaincre pour commencer à formuler les bonnes manières de dire et d’affirmer les choses, la chose, mon idées.
À ce niveau, où l’idée comment commence à prendre forme pour devenir une ou plusieurs affirmations, tout est permis, même la folie, c’est-à-dire, l’esprit se focalise sur un élément d’un ensemble d’éléments et il est bloqué tant je n’arrive pas à m’entendre avec moi même.
En fait tout doit être jugé pesé puis livré à notre acceptation intérieure sans quoi il est rejeté quitte à perdre l’idée principale ou le noyau même de cette idée. Il nous faut aller jusqu’au bout de toutes les tournures avant que l’on parvienne à le faire passer pour une vérité dans notre entendement. Ce travail sert surtout à nous outiller pour pouvoir la défendre au moment de le soumettre aux autres.
Nos idées ne naissent pas seules et elles ne finiront non plus pas seules dans notre entendement. Elles sont confrontées à l’intérieur de nous et elles trouvent d’abord toutes les grandes résistances en ce fort inaccessible que nous sommes.
Chez le fou, il est un univers en soi voilà pourquoi pour aider le fou s’il est souvent ou peut être raisonnable de libérer le fou de sa folie, les idées sont bloquées et constituent l’univers de pensée et d’existence même du fou. Nous avons donc des objectifs et ces objectifs sont une vision et c’est cette vision qui prend contrôle de tout ce que nous développons comme pensées et idée.
Car, compte tenu que mon objectif c’est de trouver un point de jonction et de rencontre entre certaines opinions, certaines idées et d’un ensemble de convictions, un ensemble de valeurs, un ensemble de principes qui, tous mis ensemble, servent à formuler une certaine vision, ma vision du monde.
Une idée nouvelle pour moi, c’est une idée qui me permet de voir plusieurs problèmes à partir d’un fil d’Ariane, qui relie chacun de ces problèmes à une solution unique que l’on découvre lorsqu’on oppose cette idée à elle-même par ce qui est donc son contraire.
Bien entendu, il est important de ne pas confondre le contraire de cette idée à la solution que l’on découvre pour un ou cet ensemble de problèmes liés entre eux. La solution c’est une expression, l’expression de l’harmonie qui fait en sorte que tout est ce qu’il est dans la nature et dans l’univers.
Autrement dit, tout ce qui existe dans notre univers est lié et relié aux autres choses car rien n’est dans notre univers pas un hasard. De plus, ils sont interconnectés et interdépendants entre eux.
Cependant, il faut mettre l’accent, particulièrement sur cette réalité de chaque chose et de toute chose dans l’univers, que ces liens dont les choses, les êtres ont entre eux peuvent bien être des liens dérivés c’est-à-dire, que c’est au moment de la transformation de ces entités que l’on puisse découvrir tous ces liens.
Dire donc que ce sont ces évidences et à partir de celles-ci que l’on parvienne à trouver des solutions à des complexités extrêmes. Mais, dans la grande majorité des cas, on peut admettre que primairement, donc, les liens remontent à la naissance même de chaque chose et de toute chose.
Dans ce monde où le flou n’est même pas probable ou évident, on doit se libérer du poids de toutes les vieilles conventions ou encore de toutes les conventions tout court. Il n’est non plus pas possible de douter ou de prétendre percevoir car, tout est étonnant et c’est l’étonnement qui nous étonne à la limite pour pouvoir nous y approcher et tenter de reconnaitre ou d’identifier les points de liaisons et de connexions qui seraient à notre portée.
Si nous recourons à notre imagination, nous risquons de passer complètement à côté. Par conséquent, créer un biais primaire par les préjugés qui qui risquent de se développer dans notre entendement. En ce qui concerne notre système de représentation il est fondamentalement médiocre pour se distinguer et se dissocier de ce qu’il n’est pas et de tout ce qui peut nous étonner.
Enfin, il nous reste à identifier le nouvel paradigme dans lequel on est quasiment propulsé sans aucune préparation, ni disposition. Or, voilà que la seule chose que nous retiendrons mais qui, qui ne sera pas totalement exact, c’est ce souvenir du moment de l’étonnement et peut-être l’étonnement lui-même par contre rien de ce que l’on semblait avoir été auparavant.
À présent nous sommes là, disons plutôt, nous sommes ici, et maintenant vous conviant à pénétrer ce nouveau monde, cette nouvelle compréhension de ce qui a semblé été hors de votre portée par son ancienneté toujours nouvelle mais combien ancien dans sa nouveauté.
C’est un monstre. Et c’est ce monstre qui est à la fois un système en soi et, un sous-système lorsque saisi et compris dans un cadre plus global à l’intérieur d’un méta réalité qui l’aurait engendré.
Il lie toutes les choses entre elles, tous les êtres entre eux. Il désorganise les idées entre elles pour les lier plus fermement et plus efficacement. Il dissocie tous les êtres pour mieux les attacher entre eux et avec toutes les autres choses ainsi qu’aux idées et aux autres idées.
C’est un moule, une gabarie qui se sert de son efficacité pour produire de nouvelles choses de nouvelles idées, de nouveaux être de façon unique mais mieux encore en les dissociant directement dès leur naissance afin qu’aucun ne puisse se reconnaitre l’un dans l’autre. Car le lien c’est à la fois le sens et l’essence de tout ce qui est lié et relié.
Voilà pourquoi, tous les éléments que le lien lie ou relie, sont donc perçus comme étant ou ayant été atomisé à leur naissance même. Cependant, ce n’est pas pourtant ni vrai ni le cas pour toute chose. Certaines chose, certains être et certains éléments pour englober le maximum possible, sont des compositions en elles mêmes et du coup peuvent par leurs identités et leurs constitution donc ce qui les caractérisent échapper à des vues simplifiées et complexes. elles sont en elle mêmes d’autres choses que ce qu’elles peuvent sembler être.
C’est une vue de l’esprit et de l’entendement qui projette certaines contradictions à peine saisissables qui tendent à brouiller nos schèmes de compréhension et de notre logique en particulier.
à suivre….
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