Les limites de la démocratie en Occident c'est que cette démocratie a peur de son ombre lorsqu'elle est en contradiction avec elle-même. Alors, elle devient violente, méchante, criminelle
Les sept péché capitaux de Jean-Bertrand Aristide: L’incapacité du véritable chef du Parti Fanmi Lavalas à s’adapter à la nouvelle réalité sociologique et politique du pays
Déjà une semaine après le lancement de la soi-disant révolution Déchouquage Électoral pacotille, post électorale, de Jean-Bertrand Aristide et de son Parti politique Fanmi Lavalas, tout ce qui semble se réaliser et se concrétiser c’est des pertes en vies humaines et en biens matériels des masses populaires les plus démunies du pays.
Évidemment l’ex président Jean-Bertrand Aristide avait préféré jouer sur la corde raide de ses propres intransigeances, après avoir divisé le secteur populaire et, refusé catégoriquement de faire ou de construire une alliance, même électoraliste, avec les anciens lavalassiens comme Moïse Jean-Charles de Pitit Desalin et de Jude Célestin de LAPEH sans oublier les différentes individualités qui, tous ensembles, auraient pourtant pu faire sortir les votes populaires durant ces dernières élections.
Non, ce sont pas là ses propres intérêts de rassembler et d’unir les masses populaires car tant qu’il y a des déchouqueurs post électoralistes à qui on leur paye mille gourdes pour leurs journées en vue de détruire les petits commerces des masses populaires, l’homme est heureux et satisfait. Mieux encore, il a des amis de l’international qui financent ses actes de violence au nom de la révololution lavalassienne.
Théoriquement on reconnait que toutes les révolutions ne durent que sept à dix jours maximum, alors dans le cadre de la révolution que Jean-Bertrand Aristide a décidé d’engager le peuple haïtien et l’ensemble du pays, compte tenu de l’absence de gains réels pour les révolutionnaires peut-on parler de révolution ou de simples agitateurs et de criminels téléguidés par Jean-Bertrand Aristide lui-même de son château fort de Tabarre?
Personne n’osera nous dire le contraire puisque, certainement, nous sommes très loin d’un mouvement révolutionnaire capable de répondre aux désidérata du peuple haïtien. Plus personne formule l’ensemble des revendications du mouvement ainsi que le principal ennemi du mouvement.
Néanmoins, tout ce que nous savons, c’est que bien avant les résultats et surtout bien avant les élections mêmes, Jean-Bertrand Aristide avait décidé de faire peur au peuple en annonçant son fameux déchouquage électoral dont nous avions dénoncé pour sa non utilité mais à cause de la violence et du climat de violence qu’il charriait à sa base.
Si donc actuellement le PHTK a pu gagné les dernières élections présidentielles, bien entendu avec le grand support de Léopold Berlanger que nous avions également dénoncé dès sa nomination à la tête du CEP du conseil électoral provisoire, à la toute fin, où Jude Célestin, Moïse Jean-Charles et Maryse Narcisse avaient de très bonnes chances de faire de meilleurs pointages, c’est Jean-Bertrand Aristide lui-même par ses déclarations incendiaires qui a personnellement ravir ces meilleurs résultats à ces trois candidats.
Par ailleurs, il est évident que Jocelerme Privert, éternel opportuniste et caméléon patenté a négocié les résultats des dernières élections avec l’équipe de Martelly ainsi que celle de Laurent Salvador Lamothe dont certaines rumeurs qui circulent actuellement avec le nom également de Stéphanie Balmir comme les premier-ministrables potentiels du régime Martelly-Jovenel-Moïse. Malgré tout, rien n’enlève à Aristide sa grande part de responsabilité dans l’échec du soi-disant secteur populaire du pays.
Après avoir passé tout son temps cloitré dans son palais de Tabarre, le voici aujourd’hui qui veut nous faire croire qu’il est révolutionnaire et qu’il entend changer tout dans le pays sans aucune préparation idéologique, organisationnelle, structurelle et intellectuelle. Qu’arriverait-il s’il lui arrive de perdre sa vie, qui le remplacera, avec quoi poursuivre une lutte révolutionnaire etc…
Ce sont de simples questions primaires et abécédaires d’un simple changement dans le pays. pourtant il n’y a même un semblant de réponse théorique de quelqu’un qui se veut actuellement révolutionnaire et prêt à mettre tout le pays en feu.
Et puis, si Aristide avait véritablement une grande capacité de mobilisation pourquoi il n’a pas mobilisé ces manifestants actuels en vote directs pour arracher le pouvoir que la droite et l’extrême droite les voler comme ils le disent si malheureusement. Ils a simplement surestimé son influence et c’est ce que j’écrivais avant les dernières élections dont il a préféré faire sourdre oreilles.
Où sont passées ses promesses d’éduquer le peuple et les masses populaires? Quel est son bilan d’éducation des masses sur leurs droits à une vie meilleure, à un logement décent, à un revenu social minimum, à une meilleure éducation et des écoles de métiers.
Qu’a-t-il apporté comme théâtre populaire, musique populaire et paysanne s’il tenait vraiment à faire une révolution culturelle. Rien de tout cela. Pourtant il se vantait tout comme il continue de se vanter de faire de l’éducation du peuple haïtien lors de son retour en 2011.
Le peuple est fatigué des utilisateurs des mots comme changement, développement, révolution et révolutionnaire alors que dans les faits, ni les actes, ni les gestes de ces utilisateurs de ces mots ne correspondent à leurs vies. Ils reçoivent beaucoup d’argent au nom de la misère du peuple et plus particulièrement des masses populaires.
Heureusement que l’histoire fera son chemin, indépendamment de ces anciens pauvres devenus petits bourgeois comme Jean-Bertrand Aristide qui continue de faire couler le sang du peuple. C’en est assez avec ces traitres qui s’enrichissent au détriment des masses populaires du pays. J’aimerais qu’il commence par dire au peuple qu’il décide d’envoyer à l’abattoir à combien s’élèvent les sommes qu’il reçoit chaque année des agences, et des groupes d’intérêts américains.
Désormais, nous devons inviter le peuple à voir et à considérer Jean-Bertrand Aristide comme toutes les autres familles riches comme les Brandt, les Madsen, les Mevs, les Accra, les Biggio, les Martelly qui ne cessent de piller, voler, appauvrissent ce peuple sans défense.
D’ailleurs, c’est ce qu’il fait habituellement depuis toujours lorsqu’il allait régulièrement chez Gladys Lauture, à la pharmacie du champs-de-mars pour recevoir de l’argent. Jean-Bertrand Aristide doit choisir de s’adapter au peuple haïtien et non le contraire.
Pour cela, il doit commencer par écouter le peuple, comprendre le peuple et marcher avec le peuple. C’est seulement sur cette base qu’il pourra reconquérir l’appréciation du peuple. À vrai dire s’il avait juste un peu d’écoute et, s’il se donnait la peine de lire seulement mes réflexions sur ses nombreuses gouvernances et sur sa personnalité de politicien il aurait procédé à un grand nombre de changements à la fois dans ses attitudes que dans son comportement.
De plus, actuellement il y a un véritable mouvement civique et citoyen, pour me répéter, qui se développe en Europe avec Alexandre Jardin en ce qui concerne la création des organisations communautaires et citoyennes, la fameuse Maison du Citoyen où les gens se réunissent pour proposer ensemble des solutions à des problèmes très précis.
Il aurait pu s’impliquer activement aux côtés des jeunes en les poussant à s’organiser dans ces cellules, ce peu importe s’il viendrait les récupérer plus politiquement plus tard, mais ce ne sont pas ces genres d’organisations populaires qu’il tolère développer dans le pays.
Il veut toutes les avoir sous le toit de la fondation du docteur Jean-Bertrand Aristide qu’il gère avec ses mains de fer étant donné que c’est grâce à cela qu’il reçoit autant de financement des services secrets français et américains par des organisations détournées.
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