
Dieu
L’éducation est considérée comme la principale pierre angulaire de nos sociétés contemporaines et, dès notre naissance, la société et nos parents sont les premiers qui se donnent pour mission de nous éduquer et de nous enseigner à la fois des manières de vivre ensemble mais surtout nous donner des compétences pour mieux gagner nos vies personnelles. Toutefois, bien que nous nous donnions ces objectifs dits bien pensant, nous nous heurtons le plus souvent à des décrochages de nos jeunes qui, dès l’adolescence en particulier, se révoltent contre nous et contre la rigidité des valeurs que nous leur transmettons.
Pourquoi cette cassure entre nous et nos enfants? Et surtout, pourquoi nous arrivons toujours à cette opposition entre nous et nos enfants?
Évidemment, sans prétendre que certaines réponses que je tenterai de donner à ces questions permettront d’élucider définitivement ces questions, dans les lignes qui suivent je vais profiter pour inverser les buts visés par les systèmes éducatifs et la nature même de tout enseignement dans une perspective négative de l’éducation.
Il est vrai que j’ai souvent tendance à procéder à la déconstruction des logiques, des méthodes, des principes par un cynisme de contradiction compte tenu selon moi, toutes nos sociétés se construisent et se développent sur la base contradictoire de nos systèmes combinatoires. Autrement dit, et, c’est très précisément parce que je constate que tout dans l’univers existe selon des structures de combinaisons simples et multiples établies par des liens de dépendance et d’interdépendance de leurs éléments constitutifs prédéfinis par leurs sources d’origines communes fondamentalement géo spatialisées et infiniment perceptibles compte tenu de la nature même de la méta réalité de l’univers lui-même qui les a engendré.
Il faut bien reconnaitre que je ne vais pas aller aussi loin dans tous les détails que requièrent une si longue formulation que Einstein aurait bien voulu comprendre pour nous donner sa théorie générale de l’univers. Néanmoins, je vais juste me contenter d’aller au simple et à l’essentiel en ce qui concerne les intérêts cachés et inavoués de ce que nous semblons appeler l’éducation et l’enseignement à savoir que toute éducation et tout enseignement a pour objectif premier la destructions des identités naturelles des êtres humains c’est-à-dire, de stériliser chez chaque individu et en chacun de nous tout ce que nous avons en nous comme programmation naturelle et génétique, notre identité naturelle, réelle et vraie.
Ceci dit, je prends donc pour acquis que vous acceptez d’emblé et d’entrée de jeu que les notions Éducation et Enseignement ne signifient plus dans le cadre de ce sujet, transfert de connaissance, de savoirs et de compétences ni non plus, transfert de normes, de valeurs, de principes parce qu’ils signifient de préférence des techniques de manipulation extrêmement violentes qui visent à rendre les individus que nous sommes ce, dès notre naissance, en des êtres soumis. Des êtres (des choses) dociles, respectueux des règles et des lois qui ont du savoir vivre en société, et qui savent qu’ils ne doivent jamais élever le ton de leurs voix voire, ne jamais chuchoter sinon se taire afin d’être poli avec les dominants. Tout est toujours bien et parfait comme on les présente puisque, imaginé, pensé, conçu avec perfection en ce sens qu’il n’y aura jamais rien à y ajouter ou à y modifier.
Dès lors que vous reconnaissez avoir accepté ma définition de ces techniques comme étant violentes et que leur utilisation s’inscrit dans un besoin constant et permanent de fonder nos sociétés avec deux groupes d’individus les soumis et les oppresseurs, vous êtes donc obligés d’admettre que nos sociétés et nos familles sont de véritables enclos où les parents et l’État imposent à nous tous des conduites de dépendance, d’obéissance par des contraintes multiples et surtout, par la force, dans le but de produire des êtres doux, dociles, assujettis, tranquilles.
Conséquemment, il en résulte que toutes les institutions, toutes les structures qui seront créées dans la société seront des instruments qui visent à perpétuer ce système de soumission de tous les nouveaux membres afin que ces derniers puissent s’adapter aux exigences de cette dite société. Une société construite par et pour protéger les biens, les intérêts, les titres, les honneurs des riches, des puissants, des nobles, des rois, des présidents, des premiers ministres, des ministres, des reines, des hommes d’affaires, ceux donc qui autrefois étaient également les mêmes bandits, les mêmes mercenaires, les mêmes assassins, les mêmes criminels qu’ils continuent d’êtres de générations en générations voire jusqu’à l’éternité.
En ce sens, les écoles, les entreprises, l’armée, la police, les écoles, les universités, les églises, les usines, les administrations publiques, les clubs de sports, les compétitions, les concours, la musique, la poésie, l’histoire, les hôpitaux, la prison, etc. sont tous des espaces et des moyens pour modeler les individus de façon à ce qu’ils apprennent les comment, les pourquoi, les quand, les où, les quoi faire et savoir pour mieux se soumettre à leurs oppresseurs. À vrai dire, aucun individu ne peut se permettre d’essayer de se soustraire à la rigidité du système qui a été mis en place par les familles et l’État car, chacun à le devoir de se faire se soumettre en commençant par toujours se plier devant tous les caprices de ses oppresseurs sinon, il est obligé de se rapporter à ses oppresseurs en vue de réclamer son dressage sociétal tout en exigeant les punitions nécessaires à ses manquements du vivre ensemble de la société.
Par ailleurs, il revient à toutes les personnes en position d’autorité de développer des attitudes, des comportements et des gestes qui correspondent à son rang de dominant dans la société qu’elles vivent. À titre d’exemple, les personnes en autorité doivent être méprisants vis-à-vis des personnes qui lui sont soumises en les ignorant, en développant et en maintenant toutes les distances nécessaires vis-à-vis de ces personnes sans oublier de les rappeler à chaque occasion comment elles sont nulles, qu’elles n’ont aucune valeur à leurs yeux. Les personnes en autorité et en position de dominant doivent empêcher que les soumis les regardent droit dans les yeux en les forçant à se baisser les yeux devant elles et surtout à se reconnaitre comme étant faibles et soumis.
En tant que dominant par rapport aux sous êtres, les dominants doivent développer chez les soumis de profonds sentiments de culpabilité en les accusant continuellement d’être responsables de tout ce qui ne se fait pas bien ou de tout ce qui est en en eux et chez eux car, c’est en les poussant à se détester, à se haïr, à se dénigrer que les soumis comprendront qu’ils sont nés pour être des soumis et des faibles et que c’est dans leur nature profonde qu’ils doivent être des soumis. Autrement, c’est en développant chez les soumis, des attitudes de faibles, de soumis, de chose et d’objet qu’ils finirons par assimiler les comportements dont ils dans leurs gênes et dans leur nature. Grâce à la honte, au mépris, à l’humiliation, à la culpabilité tous les soumis comprendront que leur vraie culture c’est d’être des faibles, des misérables, des pauvres, des pouilleux.
En tant que dominant par rapport aux sous êtres, les dominants doit développer chez les soumis de profonds sentiments de culpabilité en les accusant continuellement d’être responsables de tout ce qui ne se fait pas bien ou de tout ce est en en eux et chez eux car, c’est en les poussant à se détester, à se haïr, à se dénigrer que les soumis comprendront qu’ils sont nés pour être des soumis et des faibles et que c’est dans leur nature profonde qu’ils doivent être des soumis. Autrement dit, c’est en développant chez les soumis, des attitudes de faibles, de soumis, de chose et d’objet qu’ils finiront par assimiler les comportements dont ils ont prétendument dans leurs gênes et dans leur nature. Grâce à la honte, au mépris, à l’humiliation, à la culpabilisation tous les soumis comprendront que leur vraie culture c’est d’être des faibles, des misérables, des pauvres, des pouilleux.
De même, en enlevant dans les esprits et dans le cerveau des soumis toutes les traces de leur culture, de leur mémoire, de leur histoire, de leur religion, de leur croyance, de leur identité qu’ils finirons par absorber les valeurs, les raisonnements, les cultures, les habitudes, les comportements, les mentalités, les croyances, les dieux, les attitudes, les gestes de leurs maitres et de leurs dominants. Et enfin, c’est le modèle que les maitres imposent qui doit être leur but et leurs objectifs, c’est-à-dire faire tout pour essayer de ressembler à leur maître.
Après avoir vécu et vaincu tout cela, en restant vous-même voire après avoir également perverti tout cela, selon vous, qui est le plus fort et qui est le plus faible? Qui est le plus idiot et qui est le plus intelligent?
En tout cas, on peut admettre que l’on reconnait facilement les faibles par leur seule capacité à monter des complots, à créer des barrières, des murs pour ainsi vivre continuellement dans la peur jusqu’au moment où les forts décident d’arrêter de pardonner, d’arrêter de ménager leurs puissances et comprendre enfin qu’il n’y a plus de place sur cette terre pour d’autres saints et qu’il leur faut enfin s’affirmer et faire sortir de leur être toute la violence dont ils sont porteurs en eux afin que les faibles qui sont habituellement les chefs, les puissants, les riches et les rois ou les dominants goutent à leur tour le fiel de cette violence qu’ils ne cessent d’utiliser pour se protéger.
C’est le seul chemin qui conduit à l’égalité des êtres humains.
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