État des lieux de ma contribution Citoyenne: Un ajustement de mes Idées et de mes Pensées


Pour qu’une société se développe et progresse, elle a besoin d’être critiqué et cela à chaque jour par des gens désintéressés et qui ont le bonheur et le bien^-être humain comme priorité dans leur choix de vie.

En fait, de nos jours, il y a très peu de gens qui acceptent d’aider sans arrière pensée et sans intérêt personnel d’autant que certaines règles du vivre ensemble tendent à se fonder sur la réussite de soi et à la compétition avec ses collègues, ses voisins et ses camarades comme tout le monde voulait remporter une course qui serait sans fin.

Pourtant, lorsque nous prenons un peu de temps pour réfléchir à la finalité de ces compétitions entre les humains, on peut se rendre compte qu’elles ne mènent nul part et que l’on finisse toujours  par s’enfarger personnellement. Il y a tellement de choses à faire et à changer autour de nous et chez nous pour nous préoccuper autant à nous battre entre nous.

Je peux citer les divers problèmes auxquels est confronté Haïti auraient pu trouver des bénévoles du monde entier mais nous refusons d’aider vraiment et véritablement et nous bloquons tous les efforts pour que l’humain accepte d’être humain ou au moins devenir humain pour son frère et ses sœurs qui végètent dans la misère et dans la crasse.

Actuellement, en réfléchissant sur les causes de cette grande misère dans laquelle vivent mes frères haïtiens, je me rends compte à quel point des peuples dits civilisés maintiennent cette misère au nom des richesses dans le sous sol haïtien dont l’Or, la bauxite, le cuivre, le Coltan, le bronze, le marbre, sans oublier le pétrole.

Tous les pays qui ont intérêt dans ces ressources minières sont responsables de cette grande misère dans le pays. Il en est de même pour les gens riches du pays qui exploitent de façon sans vergogne ce peuple Haïtien. Il est anormal que les eaux soient privatisées dans le pays alors que le peuple ne peut pas trouver assez d’eau pour sa soif.

Combien de compagnies qui puisent l’eau dans la plaine du cul-de-sac sans aucune redevance à l’État Haïtien et à la population. Pourtant c’est cette eau publique qui est mise en sachet pour être vendue en détail aux abords des rues.

Les responsables et les riches haïtiens refusent de reconnaitre le droit à la vie du peuple haïtien c’est-à-dire, permettre au peuple de se nourrir, de se vêtir, de se loger, de travailler et de s’amuser comme tout être humain normal.

Même l’électricité est un grand luxe comme l’est l’eau pour le peuple haïtien car s’il y a électricité, le peuple pourra se payer un frigidaire pour se faire de la glace et conserver ses restants de nourritures mais non ce n’est pas une bonne chose car des compagnies qui font de la glace devraient se fermer la porte.

C’est le cas pour les routes, et les trottoirs qui causent toute sorte de problèmes au peuple, des véhicules à réparer, des pneus crevés, des chaussures déchirées et qui ne durent pas longtemps.

Tout cela explique le circuit fermé de la grande chaine de violence que l’on continue d’utiliser pour étouffer et étrangler le peuple haïtien et si on arrive pas à se défaire de toute cette grande chaine, c’est l’extinction pure et simple qui est assurée.

Voilà en quelque sorte les principales raisons de mon implication à travers mes textes et mes réflexions sur ce qui se fait en Haïti et contre les haïtiens avec la complicité des groupes extrêmement riches du pays et plus particulièrement les politiciens haïtiens.

Or, pour faire un bilan de cette contribution, je décide de m’arrêter un peu pour m’évaluer personnellement et de reprendre de nouvelles directives dans le même but que je me suis toujours fixé. Je choisis de comprendre l’efficacité de mes contributions citoyennes à la société haïtienne et à l’humanité toute entière.

Je déteste la nature et les caractéristiques du concept bilan en lui-même car il fait trop référence à ses propriétés comptables c’est-à-dire, les actifs, les passifs et avoirs des propriétaires.

Parler donc de bilan nous renvoi à l’idée des entrées et des sorties alors que dans la réalité des choses, nous jonglons beaucoup plus avec des combinaisons de facteurs ce, qu’ils soient humains, financiers, matériels ou immatériels ou encore idéologiques, tout est souvent ici et là, partout et nulle part et plus particulièrement, nous sommes souvent plus proches et plus loin les uns aux autres ainsi qu’aux choses et aux réalités auxquelles nous nous accrochons.

Tout comme le pouvoir est généralement diffus et enchâssé dans des zones grises, alors nous nous évertuons à dire que nous sommes assez critiques sur telle chose alors que dans les faits, nous contribuons à leur raffermissement et à leur endoctrinement dans l’inconscient collectif.

Nous lisons tellement tout et trop sur n’importe quoi jusqu’à les absorber par osmose inconsciemment de notre volonté raisonnable pour cicatriser nos fautes et nos faiblesses.

Ainsi, alors que nous pouvons croire avoir changé des choses nous les avions pourtant gardé telles qu’elles. Changer est un long processus et les seules choses qui se changent vite ce sont les postes et les fonction, les tâches et les responsabilités en ce sens, lorsque nous prétendons avoir changé certaines choses nous avons tout simplement déplacé des individus, des fonctions, des responsables et des responsabilités, des rôles et des tâches tandis que tout demeure intact comme c’est le cas des mentalités, des structures, des systèmes, des mécanismes, des processus, des convictions, des croyances, des orthodoxies, des craintes, des peurs etc.

Bref, à des degrés divers et au niveau de certains noyaux décisionnels, nos idées et nos pensées peuvent s’appliquer instantanément sans que nous le sachions par des individus et par des organisations dont nous ignorons les affinités que nous leur partageons.

À ce propos, internet semble jouer un rôle beaucoup plus important que nous pouvons même l’imaginer car il permet le voyage et le partage de nos idées, de nos émotions et de nos sensibilités à des êtres qui sont juste à quelques cliques de nous en Asie, en Amérique, en Afrique, dans les Antilles, dans les Caraïbes, et en Australie ou en Europe.

Nous pouvons être en diapason avec des êtres, des pensées, des idées, des institutions et des structures quelque part de façon spirituelle et intellectuelle dans l’univers mais que nous pouvons détester dans la proximité. Il en est de même pour nos êtres évolués, nos vis-à-vis, nos reflets et nos images que nous nous forçons à nous débarrasser puisqu’il s’agit des diverses facettes de nous-mêmes.

Pourtant, à bien y penser, nous sommes plus proches de nous-mêmes à travers les autres que nous-mêmes dont nous essayons de trouver dans les syncrétismes et dans les espérances de nos vies futures. Hélas, nous nous écoutons très peu et plus rarement que nous aurions dû le faire.

La science et la technique ont permis de confirmer ces coïncidences et le monde de l’irrationnel en assemble des tonnes de récits qui témoignent des dimensions inexplorées à la fois du cerveau humain qu’aux espaces spirituels de l’inconscient. De toute évidence, nous sommes des êtres qui vivons dans une certaine évidence cosmique en  formant un tout conscient de nos inconsciences.

En fait ce qui semble intéressant dans cette confrontation avec soi-même donc avec les autres, c’est que nous sommes forcément ignorants de ce que nous apportons comme contribution personnelle ou collective au changement, à la transformation voire au maintien et à la pérennités des choses, des idées, des êtres que nous critiquons sans cesse dans nos états d’égarements logiques ou rationnels.

Nous influençons peut-être très peu certaine chose alors qu’à l’inverse, nous en influençons d’autre plus profondément. De ce point de vue, il est à reconnaitre le concept bilan trahirait nos pensées si nous sommes appelés à faire état de ce qui est sorti de nous ou de ce qui est entré en nous en ce sens, nous devons nous garder de juger notre apport par rapport à ce que nous aurions reçu.

Évidemment, on nous force souvent à produire des résultats, et nous semblons souvent être plus compétitifs avec nous-mêmes qu’avec les autres et pour amuser la galerie, faire plaisir aux autres et ne pas blesser les ententes et les convenances sociales et sociétales, nous refusons volontaire de dénoncer les mensonges dominants et ce jusqu’à nous fermer complètement nos yeux sur les inacceptables et les intolérables.

Nous nous réclamons révolutionnaires alors que dans nos sphères d’activités personnelles et familiales, nous sommes pires que des conservateurs.

Nous sommes mêmes des réactionnaires face à des changements nécessaires oubliant souvent que certaines destructions sons plus nécessaires que certaines autres créations. Bien sûr, Dieu n’a pas tout créé dans l’univers bien qu’il soit très certainement à la base de tout.

Nous sommes créateurs, et dieux pour certaines choses et de certains êtres mais quand vient le temps de répondre de nos responsabilités, nous fuyons devant nous-mêmes.

Certains parmi nous se disent attendre Dieu, d’autres attendent des signes pour confirmer l’existence d’autres formes de vie et d’autres formes d’êtres existant et vivant dans le reste de l’univers, des extraterrestres alors que nous ignorons tous les humains vivant aux côtés de nous.

Nous craignons tomber malades, être atteints de toutes sortes de maladies et de cancer, nous avons même peur de mourir alors que nous ignorons ce que nous réserve la mort comme expériences et comme réalisations spirituelles et psychiques.

Nous devons avoir un minimum de courage pour faire des adieux à des moments, à des personnes à des lieux, à des ambiances qui ne sont plus utiles, et de moins en moins importants dans notre vie.

à suivre…

Hermann Cebert

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