Le coup d’État parlementaire ou le parlementarisme à l’haïtienne


Joseph Michel Martelly nous a laissé une grosse patate chaude ou du moins, un cigare aux deux bouts allumés en bon duvaliériste et jeanclaudiste qu’il a toujours été et, comme mascarades que sont nos politiciens haïtiens, ils sont en train de nager pour se sortir de la boue qu’ils aiment depuis toujours. Autrement dit, nous sommes encore très loin de voir le bout du tunnel dans lequel nous continuons de nous tirer vers l’arrière.

Avec le départ de Michel Joseph Martelly, nous nous trouvons encore une fois dans une impasse que personne n’a le mot exact pour la catégoriser ou la qualifier tellement que nous ne savons toujours pas dans quelle crise on s’enfonce.

Avec la décision de Madame Jocelaine Privert de s’inscrire comme Président provisoire du pays pour une période de 120 jours, tout en étant président de l’assemblée nationale de Haïti, nous entrons désormais dans la phase de non retour.

Jocelerme Privert sait très bien en tant que duvaliériste et lavassiens, il fait un mélange de genre d’autant qu’il sait très bien qu’il ne peut pas être juge et partie à la fois. Il sait également qu’en s’inscrivant sur la liste des candidats à la présidence provisoire du pays qu’il a tronqué le système politique du pays en le faisant retourner plus de 120 ans en arrière et lequel système qui n’est pas le républicanisme qu’il se vantait dépositaire. En choisissant d’être candidat sous un régime qu’il a lui-même contribué à créer, il viole les lois du pays.

D’ailleurs, il a même osé citer en référence l’article 149 de la constitution de 1987 qui dit exaentement le contraire de ses actes, soit de confier la présidence du pays à un juge de la Cour de Cassassion jusqu’à épuisement des ressources humaines disponible de cette institution.

Or, c’est plutôt en lieu et place de l’application de l’article 149 de la constitution de 1987 qu’il a décidé de plonger le pays vers un système parlementaire à la privert et qui est en opposition avec tout vrai système parlementaire comme l’est par exemple le système parlementaire canadien.

S’agit-il d’une nouvelle expérimentation canadienne qui pour, changer le système désuet certes du républicanisme actuel, essaye d’appliquer le système parlementaire nouveau genre en Haïti? Évidemment, avec la candidature de Privert en tant que président de l’assemblée nationale de facto martelly, nous somme entrés dans un nouveau paradigme politique haïtien que les sénateurs et les députés ne veulent pas appeler par son nom, la dictature parlementariste.

La seule différence entre la dictature parlementariste de Privert et d u parlementarisme Anglais et Canadien, c’est que le Premier Ministre ou le Président Anglais ou Canadien est principalement le Chef du Parti qui remporte la majorité des sièges au Parlement tandis que dans le modèle de la Dictature Parlementaire de Privert, c’est le Président de l’assemblée Nationale de facto qui décide lui-même de devenir le Président ou le Président du pays sur la seule base qu’il est le président de l’assemblée nationale.

Où sont les constitutionalistes haïtiens? Comment se fait-il que personne ne peut voir l’importation de ce système politique dans les actions et les actes de Jocelerme Privert? Comment peut-on changer de système politique sans aucun débat et sans amendement de la constitution du pays ou encore de la cosntitution amendée?

Malheureusement, personne n’ose questionner ce vagabondage parlementaire et démocratique dans le pays car tout le monde est un serviteur de l’étranger. Le  candidat Jude Célestin  et Jovenel Moïse se taisent avec une très grande complicité aveuglante et aveuglée. Ni le groupuscule G8, ni les chefs des Partis politiques, ni les organisations populaires ne se lèvent pour dénoncer cette farce à l’haïtienne mais concoctée dans les laboratoires des grandes puissances étrangères.

Par ailleurs, pendant que chacun espère une action en sa faveur de la part de Privert la crise se détériore dans le pays alors que toutes les puissances se rencontrent et se réunissent en attendant d’envahir le pays.

Tout dernièrement, on a vu les ministres des affaires étrangères des pays de L’ALENA dont celui des États-Unis, celui du Canada et du Mexique se réunir dans la ville de Québec pour décider de notre sort avec un programme de 50 000 militaires pour aller occuper très bientôt Haïti, cette semaine aussi, c’est au tour du Secrétaire général de L’ONU qui vient visiter le Canada et solliciter l’aide canadienne et québécoise pour compléter les troupes de l’occupation d’Haïti.

à suivre…

Hermann Cebert

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