Mieux connaitre et mieux échanger avec les peuples de la région: la nécessité de développer un tourisme régional entre haïti et ses voisins immédiats


Le philosophe éveillé
La pensée qui dérange

L’un des plus gros problèmes majeurs que connaît le pays ce n’est pas seulement le fait que le pays soit pauvre mais que cette pauvreté soit incarnée dans l’esprit de tout le peuple.

Plusieurs pour ne pas dire tous les dirigeants du pays ont l’habitude de voyager à l’étranger et voient comment les autres peuples et les autres pays se développent mais ils tous incapables d’amener ce changement dans notre pays.

Ils voient les progrès que l’homme est capable mais ils sont incapables, nos dirigeants, de reproduire ces progrès car ils maintiennent le pays dans cette misère inhumaine et qui devait être intolérable.

Les gens riches du pays connaissent et eux aussi visitent chaque année voire chaque mois et chaque semaine les pays étrangers mais ils n’arrivent pas toujours à transposer toutes ces transformations dans le pays.

Haïti vit donc séparée et coupée du reste du monde et de tous les progrès.

Voilà pourquoi, les haïtiens qui ne connaissent pas ce qui se fait comme progrès, comme changements et comme transformations dans le monde pour améliorer les conditions de vie de l’homme ont tendance à se réjouir du peu et même du très peu.

Les haïtiens semblent et disons le très cruellement, qu’ils vivent dans une caverne et ignorent qu’il y a un monde du dehors qui est différent de ce qu’ils vivent à l’intérieur de cette caverne.

D’ailleurs, le pays est à un pas de la république dominicaine et il n’existe aucun reportage, aucun documentaire, aucune activité qui se fait pour montrer et partager avec le peuple haïtien tout ce que les dominicains font chez eux.

Il n’existe aucun correspondants, aucun journaliste accrédité et délégué en république dominicaine ni auprès du parlement dominicain ni auprès de la présidence dominicaine et, on se demande pourquoi les dominicains chassent nos frères de chez eux.

Quelle activité sportive, quelle activité intellectuelle, quelle rencontre étudiante, quelle visite touristique que les étudiants dominicains ont fait chez nous, quel projet que les deux peuples ont déjà réalisé ensemble.

Bref, les deux peuples ne se connaissent pas et ni les dirigeants ni les journalistes ni les politiciens n,ont monté de projets communs pour que ces deux peuples se connaissent davantage. Il est de la responsabilité de tous, les dominicains et les haïtiens de monter des projets ensembles pour se rencontrer.

Et, si je pousse mes réflexions plus loin, je pourrais dire autant pour les relations entre les haïtiens, Haïti et le reste du monde.

Nous sommes à quelques milles nautiques de Cuba, de la jam¸ique, de Porto-rico etc… mais nous ne faisons rien pour rencontrer notre peuple avec ces autres peuples.

À qui la faute?

Nous sommes tous coupables.

Tout le monde, je veux parler de nous les haïtiens, est coupable et nous nous tournons plus vers les pays développés alors que nous négligeaons nos relations avec les peuples qui nous ressemblent et qui nous plus proches.

Comme résultats et comme conséquences, nous sommes complètement isolés de tout le monde et de tous les peuples.

Pourtant, il suffirait que nous ayons bâti des ponts entre la population haïtienne et les peuples de toutes les autres îles environnantes pour développer du tourisme régional.

Alors le pays aurait pu recevoir les jeunes panaméens, les jeunes cubains, les portoricains et les dominicains. et que tous les fins de semaine se serait la fête dans toutes les îles. Les coûts des voyages, les frais d’hébergements se seraient réduits énormément.

Avec tous ces échanges entre les jeunes de la caraïbes et de l’amérique centrale commes le panama, le honduras, le salvador, le guatémala ainsi que les jeunes de l’amérique du Sud auraient pu mieux se connaitre et partager du coup les différentes innovations entre eux.

Notre développement ne dépend pas seulement de nos relations avec les pays riches mais il dépend aussi de nos relations avec nos voisins proches.

Un tourisme éstudiantin et régional de la Caraïbes et des amériques central et du Sud serait plus bénéfique pour tous les pays de la région.

Et avec les nouvelles technollogies grâce aux réseaux des jeunes  de toutes cette grande région on aurait pu attirer les les autres jeune nord américains et européens et africains et asiatiques et australiens.

Hermann Cebert