Fiscalité de Haïti, impôts, taxes : l’état des connaissances des candidats à la présidence de Haïti


Les élections générales en Haïti pour cette année de 2015 nous apportent des éléments explicatifs supplémentaires sur le régime politique de Haïti en ce qui concerne le type de politiciens qui existent en Haïti, l’absence de projet de ces derniers mais également, ces élections vont permettre au pays de commencer à faire un tri parmi ceux qui peuvent véritablement diriger le pays.

Évidemment, grâce au système de financement des Partis politique haïtiens et les magouilles qui en découleront ainsi que les accusations qui seront portées contre tous les politiciens qui n’auront pas fournis les pièces justificatives pour les sommes reçus et les contributions qu’ils auront reçus des groupes, des particuliers voire également des pots–de vin qu’ils accepteront de recevoir des différents lobbys du pays et de l’international, on est sûr et certain qu’il va y avoir une certaine épuration dans la composition des hommes politiques haïtiens.

Dans le cadre de mes réflexions sur la politique en Haïti, sur le système politique haïtien, sur les idéologies des partis politiques haïtiens et les hommes politiques haïtiens j’espèrerais que ces élections m’apporteraient assez d’informations pour pouvoir formuler et élaborer hypothèses de catégorisations d’identification à la fois des idéologies et des tendances dans le pays. malheureusement aucun politicien haïtien, aucun parti politique ne produit de documents politique qui permet de les reconnaître ou de les identifier.

En matière de fiscalité haïtienne la connaissance des politiciens haïtiens est extrêmement inquiétante d’autant plus que la grande majorité des politiciens haïtiens ne savent pas ce qu’est un rapport d’impôt et non plus, plusieurs d’entre eux ne l’ont jamais vu.

On peut donc comprendre pourquoi ils ne sont pas prêts à gouverner et gérer ce pays. Ils ne peuvent pas quantifier les besoins du pays à tous les niveaux ni non plus quantifier les promesses qu’ils s’apprêteront à faire au pays.

Jusqu’à tout récemment, il y avait un séminaire qui a été réalisé sur les finances du pays et un autre, si je me souviens bien sur le système bancaire du pays plus particulièrement la banque centrale du pays au profit de certains candidats, les réactions de ces participants à ces séminaires ont été une grande importance juste à les entendre pour constater à quel point qu’ils étaient ignorants de tout ce qui a rapport avec le monde financier fiscal du pays.

Toutefois, la  plus grande question que l’on devra  se poser concernant ces candidats-jobbeurs ou opportunistes ce sera de savoir: est-ce qu’ils vont faire des promesses et comment entendront-ils financer ces promesses.

J’ai déjà fait ressortir plusieurs éléments de réponses à cette épineuse et stratégique question à travers d’autres articles plus spécialisés et touchant de près et de loin les questions financières et du financement des projets de l’État mais jusqu’à présent c’est quelques timides actions qui ont été explorés par le régime de Joseph Michel Martelly.

Dans un premier temps, le premier Premier Ministre du régime Gary Conille n’avait pas eu le temps de rien faire ni de rien proposer de valable à ce sujet, le deuxième Premier Ministre, Laurent Salvador Lamorthe quant à lui en avait sorti quelques une de mes idées mais, il restait toujours insuffisant dans ses actions parce que trop préoccupé  par ses intérêts d’être candidat à la présidence qu’il a lamentablement échoué.

Enfin, en ce qui concerne le troisième Premier Ministre du régime, Evans Paul dit K-Plim est beaucoup moins enthousiaste à rechercher du financement de projet et selon l’évolution des choses, il semble qu’il n’aura rien réalisé et risque même de ne rien faire pour bien marquer son passage comme premier ministre du Pays.

Dans les faits, il faut reconnaitre que presque tous les politiciens haïtiens qui  font actuellement de la politique dans le pays ne savent et ne connaissent quasiment rien en matière de finance publique.

Aucun d’entre eux n’ont jamais vu un rapport d’impôt, il n’ont jamais vu un chiffrier comptable et ne connaissent pas les différents comptes nationaux. Ils ne savent même pas ce qu’il y a des les bilans comptables de l’État haïtien.

Bref, le pays se retrouve devant une réalité qui met en danger son propre développement. Qui pis est, ils vont nous faire des promesses qu’ils ne pourront même pas calculer les sources de financement possibles.

On a vu avec Michel Martelly et ses différents premiers ministres qui se sont succédés qu’il y a eu des constructions de bâtisses pour lesquels il n’y a aucune rubrique comptable ni de prévision budgétaire devant permettre leur survie dans le temps. Ce sont dans l’ensemble des projet non viables. De simples constructions sans lendemain.

Bien entendu, je sais que vous me diriez : qui avait fait mieux que Martelly au cours des dernières vingt cinq  années, parce que vous êtes un  fanatique  aveugle du régime, mais à mon tour je vous répondrais  comme toujours, il faut faire mieux et qui dure et qu’il ne faut surtout pas se contenter du minimum lorsqu’on est capable d’aller chercher mieux.