Les limites de la démocratie en Occident c'est que cette démocratie a peur de son ombre lorsqu'elle est en contradiction avec elle-même. Alors, elle devient violente, méchante, criminelle
On dit souvent que les lieux , les espaces gardent une certaine mémoire de ce qui se faisait dans le passé et rien ne me semble plus vrai que le territoire de Haïti car, ce territoire qui a déjà habité les premières nations de l’Île soit les Indiens que les espagnols ont décimé en moins d’une dizaine d’années semble garder intact, à la fois les souffrances qu’ont connues les premiers habitants de l’Île mais également la mémoire d’un régime politique qui pourrait être salutaire pour le peuple haïtien.
En fait, le véritable système politique qui pourrait permettre de refonder l’État d’Haïti est vieux de plusieurs siècles voire de plusieurs millénaires puisqu’il s’agit du système politique que les indiens avaient avant l’arrivée des étrangers comme Christophe Colomb.
Il s’agit d’un système extrêmement démocratique fondé sur la représentation et l’appartenance régionale structuré par un fédéralisme actif et participatif.
Dans ce système fédéral national il n’y avait aucun favoritisme et chaque leader représentant régional agissait à la fois pour défendre leurs programme régional au sein du caucus fédéral ainsi que les politiques globales et nationales de sécurité, de production et de gouvernance.
En ce sens, le responsable ou Samba chef ou cheffe du gouvernement fédéral agissait quant à lui comme un simple arbitre et conciliateur dont le rôle était d’intervenir pour assurer la coordination et la bonne répartition des allocations et des ressources de façon équitable pour chacune des régions ou caciquat.
Le Système Fédéral Amérindien ou le Système Fédéral des Caciquats, est la première forme de système politique entièrement démocratique que l’homme ait pu créer dans l’histoire de l’humanité qui, tout en se basant sur la logique de la délégation de pouvoirs par la représentation, conserve dans toute sa mécanique le respect des choix primaires des citoyens.
Autrement dit, le fédéralisme amérindien des Caciquats protégeait la liberté de vote et également il garantissait l’honnêteté des élections organisées pour choisir les représentants appelés Caciques.
Et, ces Caciques réunis au conseil fédéral, devenaient tout en étant des Gouverneurs régionaux ou Gouverneur des Caciquats, des Ministres formant le Conseil Fédéral des Caciquats où d’un côté, ils défendent respectivement les intérêts de leur Caciquat, puisqu’ils sont d’abord et avant des Caciques, et d’un autre côté, ils défendent harmonieusement les intérêts de l’ensemble du Royaume qui est l’ensemble du Territoire National.
Contrairement au modèle Fondamentalement Présidentiel dit Républicain que nous avons actuellement en Haïti et dont le territoire du pays n’a aucun lien, aucune mémoire proche ou éloignée puisque tombé apparemment du ciel, où le Président de la République est omniprésent, omniscient et tout puissant dans toutes les structures organisationnelles et gouvernementales, le modèle Fédéral Amérindien d’Haïti quant à lui a déjà existé au Pays à l’Époque des Amérindiens et surtout avant l’Arrivée des Véritables Barbares Espagnols.
De plus, ce modèle politique assurait la stabilité du pays, la convergence des intérêts du pays, la gouvernance efficace et efficiente des ressources du pays, protégeait les droits et la liberté des citoyens, mais surtout grâce à son caractère extrêmement et fondamentalement démocratique, il était impossible à ce que la Cheffe du Conseil Fédéral des Caciquats d’imposer ses dictats sur l’ensemble du Conseil voire sur l’ensemble du territoire fédéral des caciquats.
Voyons l’organisation du Système Politique Fédéral des Amérindiens d’Haïti afin de mieux comprendre ce qui ne fonctionne pas avec notre soit disant système Républicain qui donne tous les pouvoirs au Président de la République contrairement au Système Politique Fédéral des Amérindiens d’Haïti qui lui, mettait les citoyens et les régions au coeur de toutes les décisions politiques, économiques, sociales, culturelles et militaires.
Notre système républicain déteste les choix et les votes des citoyens et exprime une forte agressivité vis-à-vis aux délégations de pouvoir comme par exemple les représentants locaux comme les asec, les casec, les maires des villes, les députés, les sénateurs et l’exécutif qui est principalement la présidence trouvent ces délégués du peuple comme gênant ses pouvoirs arbitraires qu’il veut exercer tant au niveau du choix des représentants des autres corps de pouvoir comme le judiciaire et plus particulièrement chef de la primature.
Le pouvoir immence de la présidence empêche le bon fonnctionnement des autres pouvoirs comme l’autre branche de l’exécutif qui est la primature ou le Premier Ministre, il bloque à sa guise le fonctionnement et l’opérationalité du pouvoir législatif et quant au pouvoir législatif, celui-ci est son essuie pied.
Or pour qu’il y ait un véritable équilibre des trois soi-disant pouvoir qui assurent conjointement la gouverne de l’État et de la Nation, il aurait fallu que chacune des branches-pouvoirs ait été en mesure de sanctionner les exagérations du pouvoir présidentiel.
Malheureusement, jusqu’à présent et ce malgré les ajouts de la constitution de 1987, le système politique qui existe actuellement en Haïti est d’abord et avant tout présidentiel, donc antidémocratique, dictatoriale, centralisée et antiprogressiste et antidéveloppementiste.
Voilà pourquoi, pour que le pays se reprenne et se fonde sur des bases saines, il faut que la nation dans son ensemble procède à la réforme de notre système politique et revenir au modèle amérindien que le territoire en garde encore en mémoire, il s’agit du Système Politique Fédéral des Amérindiens d’Haïti.
Le Système Politique Fédéral des Amérindiens d’Haïti ou SPFAH est simple et facilement applicable dans le pays, il est le seul à pouvoir assurer la cohésion nationale et le vivre ensemble tout en éliminant les risques de déviations de l’exécutif présidentiel.
C’est un système démocratique qui permet de régionaliser le pays de façon représentative à la fois au niveau local qu’au niveau régional et national. De plus il permet de légitimer les choix des ministres formant le cabinet et le conseil des ministres tout en assurant la séparation et l’équilibre des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire du pays.
En ce sens, les Caciques ou Gouverneurs ou encore Ministres sont choisis au niveau régional comme par exemple dans chacun des départements ou caciquats par les citoyens locaux comme on le fait habituellement pour choisir et élire les Sénateurs à une différence d’un seul Gouverneur ou Cacique par caciquat ou département.
Ensuite, ce gouverneur départemental est automatiquement délégué pour devenir Ministre au sein du Conseil Fédéral des Ministres et qui sait pour aussi devenir Premier Ministre administrateur du Conseil Fédéral des ministres.
Cependant chaque ministre ou gouverneur régional de caciquat représente au sein du gouvernement d’abord sa région ce qui permet l’équité de représentation au sein du conseil des ministres.
En conclusion pour cette première partie de cette proposition de réforme du modèle politique qui existe actuellement en Haïti, l’héritage des premiers peuples de la terre d’haïti est immence et peut nous permettre de refonder le système politique du pays en revivifiant le Système Politique des Amérindiens d’Haïti qui était basé sur la division géographique du pays en Caciquat ou régions ou Département dirigé par un Cacique élu aux suffrages universels qu’on peut appeler aujourd’hui gouverneur régional ou Ministre ou encore Représentant régional qui, sera délégué au sein d’un conseil des ministres formé de tous les gouverneurs régionaux.
Le pouvoir est donc partagé entre toutes les régions qui jouissent de certaines autonomies administratives, économiques et culturelles afin d’être compétitives entre elles et au niveau international. Par ailleurs, les politiques publiques seront établies en fonction des besoins et des priorités de chaque région que les premier ministre devra formuler dans son programme et dans sa déclaration de politique générale.
Loin de nier et de rejeter l’héritage amérindien qui faisait de ce pays la perle des antilles et le grenier des puissances coloniales comme la France, l’Espagne, le Royaume-Uni et de nos des États-Unis et du Canada, Haïti doit se rappeler de l’organisation territoriale des premiers et vrais maître d’Hayti Kiskeya Bohio car leur système Politique tenait compte de chacune des caractéristiques particulières régionales ainsi que les ambitions de chacun des citoyens quant à leur implication et à leur participation dans la gestion et dans la gouvernance de leur pays.
Haïti à besoin de réactualiser sa mémoire et plus particulièrement la mémoire de son territoire en réintégrant sont tout premier système politique, Le Système Politique Fédéral des Amérindiens d’Haïti qui assurait la bonne gouvernance, la cohésion, la liberté et l’égalité de tous.
Trop longtemps nous avons attendu de nous rappeler qu’avant notre arrivé sur cette Terre qui est aujourd’hui nôtre, il y avait un système politique fondamentalement démocratique, fondamentalement représentatif, fondamentalement égalitaire et fondamentalement libre et intégralement prospère.
Près de deux cents ans après avoir intégré le sytème républicain qui ne cesse de créer des dictateurs, de la division, de l’exploitation, du sous développement, de la misère, de la pauvreté, de la mandiancité et de la dépendance, nous avions toujours eu à notre disposition un système politique qui est l’héritage des indiens massacrés par les barbares espagnols dont nous avions aveuglément relégués dans nos tiroirs folkloriques comme si tout était toujours d’origine occidental.
Notre héritage amérindien, africain et européen doivent aujourd’hui se conjugués afin de nous donner quelque chose qui nous resemble, quelque chose qui est nôtre et qui seul peut nous permettre de nous affirmer à la fois comme Grand Peuple que nous sommes toujours, comme Grande Nation que nous sommes également toujours ainsi que comme Grande Civilisation porteurs tous ensemble de Liberté pour tout homme et chaque Homme, pour tout Peuple et pour chaque Peuple; porteurs d’Égalité réelle et véritable pour tout homme et pour chaque Homme et enfin, porteurs tous aussi de Progrès, de développement, d’abondance et de prospérité pour l’humanité toute entière.
Réactualiser le système politique, économique, culturel et organisationnel du territoire d’Hayti tel que les Amérindiens l’ont pensé et adapté à la spécificité des potentialités et de la réalité de chacune des régions du Pays sera non seulement une réponse aux difficultés de gouvernance que le pays continuent de rencontrer depuis sa naissance mais également ce sera une preuve vivante de notre devoir de mémoire envers les premiers Habitants de ce pays que furent Les Amérindiens d’Haïti.
D’ailleurs je partage inconditionnellement le travail du groupe Forst de notre Patrimoine Vivante Nationale, la Respectable Madame Odette Roy Fombrun pour son travail de mémoire de nos héritages amérindiens d’Haïti.
J’espère que Madame Fombrun sortira un jour les projets de l’ingénieur Fombrun pour le développement touristique du pays plus particulièrement ceux de l’île de la Gonâve.
Pour des intérêts culturels, j’ajouterai même qu’il est temps que les groupes pour la mémoire des Amérindiens d’Haiti formulent des pétitions pour le recouvrement du nom amérindien d’Haiti soit Hayti avec »H A Y T I » qui est mystique, puissant et divin contrairement au Haïti » H A Ï T I » qui est générateur d’énergie ténébreuse, négative, instable et destructive car dérrivant de haïr, haine, petit et de misérabilisme pour reprendre une certaine traduction hébraique des lettres formant le mot Haïti qui est le mot français du vrai mot Amérindien HAYTI qui se trouve inscrit dans l’acte d’indépendance du Pays et que Tous les Pères de la Nation y Compris Toussaint Louverture utilisaient pour identifier le Pays.
J’espère que des citoyens comme moi lutteront pour le retour du vrai nom du pays avec HAYTI.
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