Les limites de la démocratie en Occident c'est que cette démocratie a peur de son ombre lorsqu'elle est en contradiction avec elle-même. Alors, elle devient violente, méchante, criminelle
J’étais le premier à voir dans l’expulsion des haïtiens et des dominicains d’origine haïtienne comme étant une opportunité pour Haïti de s’affirmer sur le plan économique, sur le plan politique, sur le plan social et sur le plan social,. Malheureusement à cette époque, donc au début de cette crise également personne n’avait pris le temps de bien réfléchir sur mes diverses propositions jusqu’à aujourd’hui que ce soient les autres pays de la Caraïbes qui décident de pencher sur notre sort avec les impacts de ce retour massif de nos frères vers la terre nationale.
Au sein du gouvernement et du régime Martelly-Evans Paul, ni ministre des affaires étrangères de l’époque Duly Brutus ni non plus l’actuel ministre de ce même ministère n’ont essayé de défendre nos frères en République dominicaine d’autant que Laurent salvador Lamothe, ancien premier ministre de Haïti, qui se disait et qui avait pris le contrôle des négociations n’avait manifesté grand intérêt pour défendre nos compatriotes. Il avait peut-être comploté avec ces racistes dominicains ces refoulements pour pouvoir les utiliser lors des prochaines élections malheureusement pour lui, le destin et les Dieux tutelaires de la nation en ont décidé autrement de son sort. Et, c’est tant mieux.
Avec le lancement de la formation des commissions responsables de gérer cette crise, je trouve malhonnête et négligeant de la part du Premier Minsitre Evans Paul qui n’a pas intégré la diaspora haïtienne dans les diverses commissions et j’espère que lui et son president vont corriger cette erreur lors de la publication des décrets relatifs à la création et aux mandats de ces commissions pour intégrer la diaspora du pays.
De même, j’espère que Evans Paul va enfin prendre son bâton de pélérin pour aller rencontrer les diverses communautés haïtiennes dans des pays comme les États-Unis, le Canada, la France, Cuba, les départements d’outre-mer françaises pour les inviter à constituer des entreprises d’investissement et de capitalisation capables de venir répondre au sous financement des entreprises de production dans le pays.
Le pélérinage de Evans paul dans la diaspora haïtienne doit être un appel au patriotisme de tous les haïtiens vivant à l’étranger et devra comporter deux aspects fondamentaux d’une part une invitation aux membres de la communauté à constituer des entreprises de capitalisation et d’investissement et d’autre part, un appel à la solidarité nationale c’est-à-dire, inviter les groupes communautaires et les leaders crédibles à collecter des dons pour des programmes d’urgences et qui financeront eux-mêmes les différents projets soumis par le gouvenement dont, les abandonnés du tremblement de terre de 2010 qui se trouvent sous des tentes puis, en faveur de nos frères déportés et ou susceptibles de l’être par d’autres pays.
Évidemment, contrairement aux autres appels qu’on a déjà faits aux membres de la diaspora, Le Premier Ministre Evans Paul devra simplifier sa démarche en nommant lui même ces représentants afin de les rendre redevables aux yeux de la loi du pays. Mieux encore et, s’il s’agit du bénévolat, en fonction des besoins sectoriels du pays, le gouvernement devra soumettre ces projets chiffrés afin que les communautés de la diaspora haïtienne sachent très clairement les divers besoins et les moyens pour y arriver.
En dépit des doutes réels que je ne peux m’êmpêcher d’avoir, au lieu de voir le promier ministre sortir de son confort de la primature pour venir visiter les membres de la diaspora afin de compenser les manques de financement du pays. Evans Paul aurait dû, dès le lendemain de sa prise de fonction, partir à la recherche de financement auprès de la diaspora en nommant des représentants régionaux par ville et par pays où vivent les haïtiens à l’étranger. Malheureusement, il s’était coincé dans ses bureaux de la primature.
Je veux croire que Evans Paul ne tardera pas une minute pour s’impliquer à venir rencontrer les membres de la diaspora du pays. Au lieu de réclamer l’unité politique pour pouvoir terminer son mandat du régime martelly, il ferait mieux de s’interesser aux vrais problèmes actuels du pays. D’ailleurs, même pour le financement des prochaines élections, il aurait dû faire ce même appel à la diaspora haïtienne qui aurait été très fière à participer au finacement de ces prochaines élections, il n’est toujours pas trop tard. Mais Qui sait?
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