Les limites de la démocratie en Occident c'est que cette démocratie a peur de son ombre lorsqu'elle est en contradiction avec elle-même. Alors, elle devient violente, méchante, criminelle
Je partage avec vous les réflexions d’un jeune étudiant haïtien en droit qui fait partie de groupe TREH. J’espère que les membres du groupes vont continuer à me faire part de ce genre de textes non partisans et je me ferai plaisir de les partager avec mes lecteurs. Je souhaite les lire aussi sur les sujets qui touchent leurs régions. Merci. Hermann Cebert.
Voici le texte de Joner Dérifond :
L’auteur du cliché politique n’est pas un homme politique. Mais un citoyen ou un groupe de citoyen avare de la politique…
Si l’on convoquerait bon nombre de citoyens haïtiens, qu’ils soient sociologues, journalistes, militants, hommes ou dirigeants dans le système politique haïtien, qu’ils soient détenteurs ou censeurs de pouvoir politique… voire comme la plupart soi-disant de politologues à des rencontres de réflexions sérieuses fondées sur les problèmes socio-économiques et politiques du pays en vue d’en trouver des résolutions adéquates. Sitôt qu’ils recevraient chaque invitation, des problèmes d’autres ordres seraient excuses de leur non-lieu.
Si on demanderait pourquoi une telle généralité du cas, je répondrais aussitôt que je le pourrais : « Il faut décharger l’auteur de son attribution qui ne lui est pas digne » parce qu’il tente à maintes fois, dans les moments même des plus grands besoins de justice du peuple, esquiver sa responsabilité. Devrait-on retoucher sa bonne foi de temps à autre pour le ramener ? TOLERENCE ! « Je dis ».
Je dis que c’en est une tolérance parce que ce n’est pas faisable… Oui messieurs ! Si vous aimeriez, à cela, connaitre mes idées sur cette affaire qui vous parait si importante, mais qui l’est plus encore dans l’intérêt général : je rédige donc ce devoir, avec la toute promptitude et l’impartialité qui est en impatience du pays d’attendre un homme de mon caractère.
Toutefois qu’on s’étonnerait de voir soulever le point tant inquiétant à discuter : « Le point G de la politique haïtienne » ; j’applique une manière inédite par le surprenant que je ne perds pas mon temps d’en disconvenir toutes condamnations morales de qui que ce soit : Un parent (puisque la famille est l’essence de toute société) ; un enseignant, un prêtre de l’évangile ; puisqu’il faut de l’instruction et de croyance à la société, et de qui que ce soit d’autres empruntant un chemin de servitude médiatique ou gouvernementale.
Et toutefois qu’on s’interrogerait : « Si je suis politicien et de quel parti est-ce que je suis membre ? »
Déjà, la réponse n’est ni l’un : « Je ne suis pas Politicien » ni l’autre : « je ne suis d’aucun parti ». Je ne fais pas de la politique. Mais, je parle en tant que simple citoyen conscient qui observe et définir pour le bien collectif ; Ce qui est nécessaire.
Il convient donc de rappeler que ce n’est pas sans conscience que le simple citoyen a le plein sentiment d’unité et la conviction de trimer pour la PAIX dans la nation dans laquelle il se voit manifester son existence morale. Ainsi, il accepte délibérément de s’opposer à tout conflit social ou régional qui peut fragiliser l’unité de la nation. Il n’a pas de penchant, si ce n’est pour l’intérêt général, pour un parti politique quelconque. Est-ce pourquoi, lors des élections, dans l’exercice de ses droits, il révise tous les plans de chacun des partis et vote de manière à aboutir à une synthèse.
Considérablement, il n’agit pas de sorte les citoyens militants politiques dont les aspirations ne sont que des conspirations aux fins de garantir la survie de leur position propre à eux.
Non ! Je ne les critique aucunement, ceux-là qui se font devenir citoyens militants-politiques. Car, je reconnais qu’ils sont mes concitoyens qui jouissent des mêmes droits que moi et devraient obéir aux mêmes lois desquelles je suis astreint : disons, à toutes les lois.
Je sais que cet avertissement semble incriminer. Mais, Quel sociologue critiquant un groupe social dans lequel il appartient, ne se frappe pas lui-même ? Cependant, je le dis et le répète : Qui n’est pas conscient d’une saleté, ne nettoie jamais. C’est pour ca que je nettoie.
Écoutez bien ! Nous sommes tombés dans la pauvreté par notre entendement et c’est beaucoup plus pénible que d’être né dans la misère. Les arbres que vous croyez faire la forêt ne la font pas pour autant. Mais la cachent parce qu’elle est dans les arbres…La forêt, c’est la peur qu’il y a dans les arbres.
Le cliché, l’identité sociale de l’haïtien-.
Une sculpture de l’identité sociale de l’haïtien qui émane du point de vue à discuter et à réviser dans la mesure où l’esthétique♥ sera accordée ou, s’il le faut, restituer d’une manière à séduire chacune des grandes puissances qui pense détenir la transcendance de l’univers politique (veuillez permettre le mot) : Réviser ce protocole au biais d’une méthode dont la consistance est d’observer minutieusement en portant l’haïtien à analyser ses actes, à lui, dans les responsabilités qui lui reviennent et dans les libertés auxquelles sa citoyenneté s’attache. C’est traiter de la communication dans l’haïtienneté.
De La Communication :
Dans l’haïtienneté, la première chose à mettre sur le banc des accusés, c’est la manière dont les haïtiens adoptent pour faire véhiculer ce qu’ils veulent dire.
Étant un sujet assez sensible jusqu’à pouvoir provoquer le mutisme de certains. Je ne vais pas, comme l’aurait pu un professeur de communication, faire paraitre des définitions, des caractères vocaux du langage, les articulations et les méthodes de maitrise de prise de parole avec ses techniques. Cependant, je vais le porter de préférence à tenter réattribuer ceux-là qui sont à châtiés de leur pollution du langage.
D’abord, C’est quoi la finalité de la communication entre haïtien ?
S’il est possible de pouvoir gérer des rapports entre humain, le merci revient à la communication, de même que l’impossibilité demeure dans la manière. Elle est de toute évidence, l’une des institutions humaines à quoi l’homme doit être à la hauteur d’une administration irréprochable, sinon…cependant, on peut-être employer le mot sans lui accorder une valeur digne de lui. Tel est le cas dans l’haïtienneté. Or, on peut-être assurer que si elle est un instrument qui facilite le rapport humain-humain, le manuel d’usage n’a pas été procuré à bon nombre. Quand le président Michel Joseph Martelly dit qu’il faut reconstruire le pays, il implicite qu’il faut reconstruire l’être haïtien. Quand il exige la construction des écoles gratuites et les fait construire, il démontre que la reconstruction du pays ne peut être que par l’éducation. Et quand Dany Laferierre dit dans une émission sur RFI (Radio France Inter) le dimanche 24-05-2015, qu’il n’a jamais parlé au nom des haïtiens. Il implicite que l’être haïtien mérite d’être rééduqué, et moi j’entends par ce dernier qu’il doit se dépouiller du labyrinthe éducatif français et construire son propre système éducatif. (Rappelons-nous que toute domination ne peut être, depuis son début, que dans la manipulation mentale qui n’est possible que lorsqu’on se laisse mener intellectuellement par l’aspirant dominateur).
Oui ! Tout peut passer par là, la soumission obligée, la force et la faiblesse, l’amour et la pitié, la férocité, la peur et la souffrance, la lâcheté et l’incrédulité… tout peut passer par là, par la communication, si on n’y porte pas attention. Quand je songe combien il est nécessaire et avantageux pour l’haïtien d’identifier le langage des informateurs, des hommes politiques, des dirigeants ou des censeurs politiques, je devine alors à quel point il peut être révoltant pour l’haïtien de décoder le message qu’il doit comprendre et accepter à cause du climat d’insécurité créé par ses représentants même.
Si la finalité du mot est difficile à admettre sur le territoire haïtien, c’est parce qu’il implique non seulement une inconscience mais aussi un jugement fondé sur les dirigeants du système éducatif qui doit être reprouvé comme étant une anomalie. Et si de tel sujet demeure en des conceptions d’un labyrinthe sociopolitique, c’est parce qu’on ne tente jamais de révolutionner le système éducatif haïtien.
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