
Le dernier nègre de services de la télévision et des médias du Québec François Bugingo vient d’être châtié dans le paysage médiatique québécois. Cette affaire qui est sans nul doute une chasse québécoise contre la visibilité médiatique des noirs vivant au Québec doit être traité comme un cas de racisme malgré que les québécois ne veulent pas que cela en soit un à cause de l’image négative que cela peut envoyer au reste du monde concernant le Québec. Pourtant sous plusieurs angles Il apparaît très clairement qu’il s’agit bel bien d’un cas flagrant du racisme systémique qui a toujours régné et existé au Québec.
Cette affaire c’est également une véritable gifle pour tous les immigrants qui se réclament du système occidental et qui acceptent de jouer le rôle de nègres de services jusqu’à ce qu’ils découvrent que le système qu’ils défendent les utilisent comme n’importe quels outils et, ce qu’ils peuvent considérer comme leurs propres réussites personnelles ne sont en fait que le prolongement de leurs exploitations. Cette affaire devra pouvoir les apprendre à ne pas se détacher de leurs communautés et de ne rien prendre pour acquis en occident et plus particulièrement au Québec. Au Québec, on aime les immigrants dans la mesure que celles-ci restent dans leur petit cocon tout réservé et bien programmé.
D’ailleurs peu importe les prix qu’on leur accorde, c’est toujours en fonction d’une certaine obéissance et de leur soumission mais jamais pour leurs talents et leurs compétences. En moins de dix sept années depuis que je vis au Québec, j’ai vu comment les québécois ont extirpé de la sphère médiatique tous les jeunes talents de la communauté noire alors même qu’ils auraient tout fait pour des artistes, des athlètes blancs et québécois pure laine comme ils se définissent par rapport aux immigrants.
À titre d’exemple on peut se rappeler le cas de Geneviève jeanson que l’on avait trouvée coupable de dopage, qui est encore dans le portrait du monde sportif et culturel québécois alors que d’autres issus de l’immigration n’ont pas les mêmes chances dont le cas de Benjamin Sinclair Johnson à qui on avait invalidé le record de Séoul à cause de son dopage.
En revanche, il y a les cas d’anciens députés et de syndicalistes qui ont volé dans les magasins et qui ont eu la chance de refaire leurs vies et de nouvelles carrières dans le paysage médiatique. Je ne critique pas le fait de les donner une deuxième chance mais de ne pas faire pareil pour les immigrants et en ce sens, ce qui les prive de cette dernière chance n’est rien d’autre que le racisme existant, point final.
On peut penser au chanteur Luke Merville qui avait même reçu le prix de patriote de l’année qui, alors que accusé d’abus sexuel sur une jeune, il est déjà banit du milieu artistique du pays et on lui a même demandé de remettre les prix qu’il avait reçu; à Jean-François, un comédien également accusé parce qu’on avait trouvé des photos de jeunes enfants chez lui, il n’y a personne qui en a entendu parlé depuis; je pourrais citer le cas d’Adonis Stevenson, un boxeur d’origine haïtienne qu’on a failli extirpé du milieu de la boxe et causé beaucoup de domage au reste de sa carrière malgré qu’il avait déjà payé ses méfaits à la société.
Le nombre de noirs qui ont essayé et qui essayent de faire leurs preuves mais que le racisme systémique du Québec rattrape sont nombreux et plusieurs ont été banis du milieu culturel de la province parce que il ont fait certaines erreures de parcours.
Je me souviens également d’un jeune qui travaillait dans une chaine de télévision de musique montréalaise qu’un animateur d’une station de radio de la ville de québec avait critiqué méchamment jusqu’à entrée dans sa vie privée et sexuelle que nous n’entendons plus parler de lui aujourd’hui une fois qu’il avait perdu son boulot. Tout cela montre et explique en quoi qu’il existe un système de racisme au Québec dont les opérateurs qui maintiennent ce système se retrouvent à tous les niveaux et dans toutes lesn fonctions motrices du système et de la culture québécoise.
Essayons de voir les choses à l’envers avant d’entrer dans la véracité de cette affaire et posons les circonstances dans lesquelles n’importe quel individu serait prêt à mentir, y compris les immigrants et les québécois eux-mêmes dans le but de se trouver un emploi qui correspond à leurs compétences et à leurs études.
Personne ne peut constester la qualité du français de François Bugingo ni non plus constester la qualité de la majorité de ses commentaires et analyses et les seules choses que l’on semble lui reprocher c’est des anecdotes qui accompagnent ces reportages. Qu’il ait été ou non dans quelques territoires qu’il dit avoir visités ou qu’il ait ou non rencontré telle ou telle personne ou encore qu’il ait travaillé pour qui que se soit, est-ce un problème pour la qualité de ces interventions?.
Que les puristes journalisteux québécois lancent la première pierre s’ils ont assez d’audace et de culot pour le faire? Combien de journaliste de carrière québécois qui peuvent se vanter d’avoir obtenu leur diplome de secondaire (5) cinq? Combien d’entre eux avaient été favorisés par les politiques favoritistes des années soixante? Combien de journalistes québécois qui sont envoyés en lybie, en syrie en irak qui se cachent dans des hôtels et qui achètent des reportages des journalistes locaux sur le terrain pour les rapporter comme leurs propres reportages aux médias canadiens? Combien qui sont délégués aux états-unis et qui n’ont jamais mis les pieds à la maison blanche pour qui chaque jour et soir après soir nous rapportent des faits et des événements qu’ils disent avoir couvrir en direct?
En tant que grand consommateur d’informations, j’en ai vu pas mal de vertes et des pas mûres ce, qu’il s’agisse des chaines de télévision comme radio canada et de tva. Toutes ces chaines doivent nous dire si tous les reporteurs qu’ils disent envoyer à l’Étranger sont véritablement dans ces pays. Il est donc évident que l’ensemble des reproches que l’on adresse à Bugingo pouvaient être adressées à tous les autres journalistes québécois envoyés à l’étranger couvrir certains conflits. Malheureusement personne, ni patrons de médias, ni journalistes d’enquêtes prendront l’initiative de les dénoncer comme ils viennent de le faire pour le dernier nègre de service.
Par ailleurs, au delà de ces faits et de ces réalités du journalisme québécois, n’est-on pas en droit de se questionner sur la cible visée par cette enquête, à savoir que tout le monde sait qu’il existe une réalité journalistique québécoise qui consiste pour les journalistes envoyés sur le terrain de ne pas s’y rendre véritablement aux endroits qu’ils disent se rendre et de où ils nous rapportent des informations qu’ils ramassent dans les presses locales de ces pays et qu’ils achètent de quelques reporteurs mercenaires compte des dangers et des risques qu’ils peuvent courir pour leurs vies.
Et, a ce propos, j’associe volontiers le travail de françois Bugingo pour les médias français à ce genre de chose là mais, que les journalistes concernés ne peuvent rapporter à leurs patrons alors même qu’ils aient payé pour ces informations et ces nouvelles, une sorte de sales boulots, l’origine de nègre de services de Bugingo.
Cela étant, il faudrait reconnaître que la journaliste qui a enquêté sur François Bugingo a donc raté le sujet de sa carrière, celle qui devait se porter sur tous les journalistes envoyés à l’étranger et non seulement sur uniquement François Bugingo. En ciblant un seul journaliste, l’enquêteuse a failli à ses propres règles, son propre éthique et également toute la déontologie journalistique québécoise.
Pourtant, personne n’a demandé à l’enquêteuse pourquoi pas un sujet plus vaste touchant tous les aspects de cette problématique de mensonge entourant le métier de reporteurs internationaux. Mieux encore, pourquoi elle n’avait pas approfondi son sujet pour découvrir qu’en dehors ou du moins à côté du cas de Bugingo qui enjolivait son CV, il y a des millions d’immigrants et de fils d’immigrants qui, pour vivre au Québec sont obligés de d’enlever certaines compétences dans le but de trouver un emploi, sinon on va leur dire trop de compétence ou du moins, le plus connu de toutes les réponses, vous n’avez pas d’expériences d’ici alors même que vous avez étudié dans les mêmes universités que les autres québécois et acquérir les mêmes expériences dans des programmes nationaux et d’échanges pour ceux qui ont eu la chance de l’avoir.
Non, elle ne peut pas se rendre jusques là, car cela touche les immigrants qui sont obligés de travailler en deçà de leurs capacités. Comme pour répéter l’ancien commissaire de la commission Taylor Bouchard lors de mon intervention par devant cette commission concernant un proposition d’abolition de l’aide sociale: c’est dangereux monsieur.
Autrement dit, aller au fonds des choses n’a pas été l’intérêt de la journaliste puisque c’est dangereux. Cela risquerait de provoquer une révolte de conscience chez les immigrants et peut-être de la société québécoise qui ne connait pas vraiment la réalité de leur propre système.
Une seule personne était concernée par la démarche de la journaliste, le nègre de service que tous les médias québécois et plus particulièrement, tous les patrons des médias québécois se dissocient facilement comme Thomas l’avait fait à jésus. On peut donc comprendre qu’il y a bel et bien des anguilles sous roches, un complot très bien huilé pour des raisons à éclaircir. Il manque à l’enquêteuse de la vision, de la distance et surtout plus spécifiquement de l’honnêteté car elle aurait dû savoir que ce qu’elle avait découvert sur Bugingo s’était déjà arrivé Patrick Poivre D’avor (PPDA) et à plusieurs autres journalistes dans le monde par conséquent, elle avait pour objectivité et honnêteté de faire un état général de cette problématique.
à suivre …
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