Les limites de la démocratie en Occident c'est que cette démocratie a peur de son ombre lorsqu'elle est en contradiction avec elle-même. Alors, elle devient violente, méchante, criminelle
Un jour, un Haïtien était assis au bord du fleuve Saint-Laurent, dans le vieux port de Montréal, juste à côté du vieux phare, en train de comtempler et d’admirer le coulement des eaux du fleuve tout en savourant les brises du fleuve. L’Homme était inondé par les mouvements de tourbillons que faisaient les courants d’eau où, tantôt une feuille, tantôt un objet, tantôt des écumes qui arrivaient pour se dériver vers nulle part et tantôt emportées par les tourbillons.
Alors que plongé dans ses observations et emporté à son tour par le spectacle magique et apaisant de la nature et de ses éléments, l’homme solitaire qui s’était détaché des grandes turbulences de la vie sociale et tumultueuse de la métropole économique de la province du Québec, se sentait, par moment et dans un bien-être absolu que son Esprit s’élevait au dessus de ces eaux du fleuves, s’observant et observant son environnement dans lequel sont absorbés son être ainsi que le génie de la création à travers cette bulbe que crée cette harmonie.
L’Homme se perdait, et lui qui perdait la notion de présence et du maintenant avec des petites évasions et de distractions, car envahit par les choses en elles-mêmes par ce qu’elles sont ces choses-là, en se laissant emporter par les films de son passé et de son propre monde à venir.
Images après images, tout se défilait dans sa tête et dans son for intérieur: et les odeurs, et les chaleurs et les froids, et les rencontres et les personnes rencontrées au cours de sa vie remontaient à la surface de sa mémoire comme pour l’aider à résumer toute sa vie dans une seconde d’Éternité que lui imposait ces évasions et ces déttachements: de vraies ruptures et de dissociations de tous les êtres et de tous les individus et les personnes qu’il a toujours été, des personnalités et des traits de son évolution, ces améliorations d’être.
L’homme était plongé dans un monde intérieur de l’intérieur et il n’entendait ni bruit ni son pas plus qu’il n’entendait non plus même son coeur battre; il ne ressentait aucune sensation et n’était même pas conscient de son état méditatif qu’il se trouvait. Il était dans une élévation et dans une perspective plus large telle une position de troisième dimension parce qu’il était en msure de voir la masse de son être assis comtemplant et observant le ruisellement du fleuve tout en voyant et constatant aussi l’environnement dans lequel que son corps matière se trouvait ainsi également tout le vieux port dans sa globalité et dans ses petitesses.
Comme un oiseau ou comme n’importe quelle feuille morte qui se laisse soulever par le vent pour prendre un envol involontaire, l’homme était soulevé par une puissance et une force insoupçonnées comme pour dire qu’il était en lévitation. Il était emporté comme un objet léger et il s’élevait au dessus de toute la ville de Montréal et où les bâtisses, les êtres humains, les rues les quartiers et les arbres qui constituent l’état d’être de cette ville devenaient de plus en petit chacun à mesure qu’il prenait de l’altitude, tout petit sous ses pieds ce, de plus en plus petits qu’il perdait le sens des formes et des hauteurs de ces objets et de ces êtres parce que uniformes et de simples petits points.
Alors que l’homme continuait de monter ou descendre selon le point de l’observation que l’on utilise pour suivre son ascension c’est-à-dire, s’élever au dessus des choses et des êtres, comme une fusée à carbonne qui permet de dévier les lois de la gravité, l’homme pénètre des sphères nouvelles et en savourant la beauté des planètes, celle des étoiles, celle des galaxies, celle des univers et celle des cosmos et ainsi, de soleils de plus en plus gros et d’un nombre infini.
Tout l’univers se ressemblait avec l’intérieur de sa maison, c’était sa seule représentation du monde, car aussi vrai qu’il pouvait croire et souvent qu’il avait le sentiment d’être seul chez lui, il découvre les ressemblances de l’univers avec sa propre maison. Désormais en découvrant tous les mondes et tous les univers qui existaient autour de lui mais qu’il ignorait, il comprend les arrogances et le snobisme qui le caractérisaient.
Tout le poids des conventions, toutes les règles tombaient, toutes les croyances, tous les savoirs, toutes les vérités qui l’empêchaient de s’affirmer tombaient une par une et un par un car il sait qu’il se savait savoir et tout ce qu’il savait était au de-là de ce qui était conventionnel. Des connaissances primitives mais en avance sur son temps.
Eh oui, l’homme en savait, il était toujours branché directement de la véritable source infinie du tout savoir, il savait que le monde réduit du conventionnalisme était faux et ses seules expériences à l’intérieur de sa propre maison suffisait amplement à lui permettre de mieux comprendre le monde des univers et de l’existence sûre et certaine des formes de vie au de-là de son petit monde.
Chez lui, il avait découvert des univers parallèles, des formes de vie diverses et multiples. Que des fourmis, de microbes, des acariens, des mouches, des vers et plusieurs autres partageaient son chez lui et qu’il en était de même pour le reste de l’univers. Tandis qu’il se croyait habiter seul, il partageais son toit avec d’autres êtres, d’autres formes de vies. Mieux encore, des formes d’esprits visitaient et y habitaient sa maison et que l’harmonie et la tranquillité de la maison dépendait du respect que chacun témoignait à l’égard de l’autre et lorsque les esprits qui cohabitaient avec lui n’étaient pas d’accord sur un point quelconque c’était l’explication des différentes nervosités et des instabilités qui régnaient à la maison.
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